Un tronçon de plus dans la voie de cheminement de la rive gauche de la Seine en Val-de-Marne. Sur près d’un kilomètre, une nouvelle voie verte va remplacer l’ancien chemin de halage à Orly. Elle sera complètement ouverte aux promeneurs dès le mois de décembre, pour des déplacements à pied et à vélo.
Dans un second temps, le service des espaces verts et du paysage doit effectuer un travail important de génie végétal visant à notamment à protéger la berge du batillage. Jusqu’à présent, il fallait avoir le goût de l’aventure ou bien connaître les lieux pour emprunter les sentes le long des berges d’Orly. Cerné par un quartier résidentiel à Villeneuve-Le-Roi, plusieurs sites industriels ainsi que le port autonome, l’ancien chemin du halage servait parfois de dépotoir ou de piste pour quad et autres deux roues motorisés. Depuis le mois d’octobre, le Conseil départemental du Val-de-Marne y réalise une voie verte. «Sur environ 900 mètres, il y aura une bande de 1,40 mètres de sol stabilisé, puis un mélange terre-pierre de part et d’autre, qui sera ensuite végétalisé (au printemps), parfois sans l’intervention de l’homme. Des barrières seront disposées pour éviter le passage des engins motorisés mais seront assez espacées pour que les vélos puissent passer sans poser le pied par terre. Quelques bancs offriront des haltes aux promeneurs, et quelques placettes pavées viendront freiner la course des vélo», détaille Véronique Lathière, paysagiste à la direction des espaces verts et paysages. Ce sont les services techniques de la ville d’Orly qui seront chargés de l’entretien de cet espace.
Quelques sentes crées par les promeneurs pourront être utilisées par les cyclistes, qui devront faire un peu de place aux marcheurs. Cet aménagement va également accueillir l’itinéraire de l’Euro-véloroute n°3, la « Scandiberique », entre Trondheiml en Norvège à Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne. Le coût total de ces travaux qui doivent se terminer entre la fin du mois de novembre et le début du mois de décembre s’élève à 260 000€ dont une partie à été financée par la Région Île-de-France, et l’autre par le Conseil Départemental.
Un espace protégé de 5 hectares aux portes de Paris
A chaque passage d’un bateau sur la Seine, de puissantes vagues viennent cogner la berge, la grignotant petit à petit. Au cours des derniers mois, l’association Au fil de l’eau, a placé à quelques endroits stratégiques, notamment devant la plage d’Orly, des épis déflecteurs. «Ce n’est que provisoire. Après une étude d’impact environnemental, nous allons transformer la berge pour radoucir son profil. Ainsi, l’eau s’écoulera plus facilement. C’est un espace sur lequel nous n’avons encore jamais vraiment travaillé et il y a fort à faire. C’est le plus grand espace protégé du département avec environ 5 hectares cumulés ! Grâce à la pente très douce qui s’enfonce dans le lit du fleuve, nous observons des herbiers de nénuphars et de potamus sur les hauts fonds. Par conséquent, des libellules de grande rivières, une vingtaine d’espèces de poissons et d’oiseaux peuplent la zone», explique Franz Barth, chargé de projets à la Direction des Espaces Verts et Paysage du Conseil départemental. Ces travaux de protection de l’espace n’interviendront qu’après un lourd volet réglementaire à l’horizon 2018.
Du nouveau pour la passerelle d’Ablon
Trop étroite, gardes-corps trop bas, la passerelle d’Ablon qui fait la liaison avec Vigneux dans l’Essonne devrait évoluer dans les prochains mois pour un réaménagement pérenne. En attendant, une goulotte dans laquelle les cyclistes pourront placer leurs vélos va être installée pour en faciliter la traversée.
“quelques placettes pavées viendront freiner la course des vélo” : l’objectif est de ramener leur vitesse à combien ? On est quand même sur une Euro-véloroute, il faut que ça dépote un minimum parce que sinon ceux qui veulent aller à St Jean de Compostelle ne sont pas près d’arriver… C’est quoi cette vision romantique du cycliste qui a toute sa vie pour aller d’un point A a un point B ?!…
Du coup je préconise la chaussée des bagnoles : au moins, quand on y circule, les limitations de vitesse sont telles qu’on ne risque pas l’excès ! Et en plus, on reconquiert de l’espace public qu’elles se sont approprié et on leur impose la contrainte de notre vitesse…
Par ailleurs, cette expression “la course des vélos” est étrange : elle laisse penser que les cyclistes sont tous des fous du guidon alors que ce type d’aménagement, tout Euro-véloroute qu’il est, n’intéresse pas les cyclistes qui pratiquent la course… Bref, je trouve que cette expression donne une image dégradée des cyclistes en les décrivant comme des personnes qui foncent tête baissée sans prendre garde des autres usagers…
“la course des vélos”
Ils voulaient sans doute dire «faire leurs courses à vélo»
Élus comme aménageurs, le vélo utilitaire ils en connaissent un rayon.
https://twitter.com/LeParisien_94/status/947912568269627394
“Sur environ 900 mètres, il y aura une bande de 1,40 mètres de sol stabilisé, puis un mélange terre-pierre de part et d’autre, qui sera ensuite végétalisé” Donc en gros tu commence sur un sol qui a l’air correcte ensuite tu passes sur de la boue/caillou. Mais quel idee de continuer a faire des choses aussi naze au XXI siècle.
” revêtement salissant “. Une idée : obliger les concepteurs de ce projet fumeux à l’emprunter à vélo aujourd’hui, alors que la pluie est tombée…. Je pense que ça vaudrait un long discours! 🙂
Merci aux associations d’usagers pour le travail qu’elles mènent, elles, avec peu de moyens mais beaucoup de volonté.
https://twitter.com/eurovelo3/status/942335806907265024
Et sans concertation bien sûr.
Comme d’hab, de l’argent gaspillé par des irresponsables alors que les circulations douces sont une solution d’avenir.
1,40 mètres de large ?
Sur cette section de l’Eurovéloroute n°3 (Scandibérique) appelée à une forte fréquentation de piétons et de cyclistes à cet endroit puisque c’est à la fois agréable pour la promenade et intéressant pour les déplacements à vélo vers Paris
-> on va droit vers des conflits d’usage répétés piétons vs cyclistes …
Comment le Conseil régional a-t-il pu accepter de financer cela, alors que le cahier des charges national prévoit une largeur minimale de 3 m (ou 2m50 dans les sections peu fréquentées) ?
Quant au revêtement avec un vague liant ciment qui ne tiendra pas longtemps, no comment.
Encore une occasion loupée. Et une absence totale de concertation, habituel
Bientôt il ne restera qu’un lieu où une balade le long de nos fleuves ou rivières domaniale restera impossible : Chennevières-sur-Marne ; notez bien le ‘SUR MARNE’ !!!
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