Le lancement officiel s’effectuera le 8 novembre mais le dispositif est déjà fin prêt, voir la démo ci-dessous. Pendant six mois, la région et la ville de Paris vont tester une navette sans chauffeur, gratuite, entre la station de bus-métro du Château de Vincennes et le parc floral.
Un trajet assez simple de quelques centaines de mètres, qui ne nécessite pas de franchir un carrefour avec plusieurs voies (il n’est pas encore question de prendre la Bastille ni le rond point de l’arc de Triomphe) mais comprend tout même un tournant entre le cours des Maréchaux, la voie en pavés qui longe la caserne, et l’avenue de Paris (RD120) assez passante. Par précaution, des parpaings ont été disposés au cas où le véhicule ferait fausse route.
La navette sans chauffeur déjà testée à Paris, La Défense et Rungis
Ce n’est pas une première à Paris, trois navettes sans chauffeur sont déjà en circulation à la La Défense, deux au sein du parc Icade de Rungis, dans le Val-de-Marne, qui effectuent un trajet de 1,25 km pour relier les stations Augusta, Robert Schuman et Gustave Eiffel avec une fréquence de 8 minutes, et une navette autonome a aussi été testée sur le pont Charles de Gaulle, entre la gare de Lyon et la gare d’Austerlitz, entre janvier et avril, qui a accueilli quelques 30 000 voyageurs.
Easy Mile et Navya dans les starting blocks
Pour l’heure, deux startups françaises de construction de navettes sans chauffeur ont été testées dans la métropole parisienne : la lyonnaise Navya, à la Défense, et la toulousaine Easy Mile, au pont Charles de Gaulle et à Rungis. Joint venture entre Ligier, qui fait à la fois de la formule 1 et des voiturettes sans permis et Robosoft, spécialiste en robotique de services, Easy Mile a vu Alstom entrer dans son capital en janvier dernier. C’est justement sa EZ10, d’une capacité de six places assises, qui fait l’objet d’une expérimentation dans le bois de Vincennes.
Lancement le 8 novembre
Coup d’envoi officiel de cette navette sans chauffeur, gratuite, le 8 novembre. En attendant, voici une petite démo en vidéo et en images… A noter que durant l’expérimentation, il y aura un agent à l’intérieur pour répondre aux questions des usagers.
En images
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“Voilà une innovation comme on aimerait en voir plus souvent.”
En quoi cela est-il réjouissant ?
Plus (+) de chômage, moins de propreté (certains se plaignent déjà des bus où pourtant un chauffeur apporte une certaine dissuasion…), quid d’une panne ? (parce que les ascenseurs ne tombent jamais en panne, pourquoi ces véhicules échapperaient-ils à un verrouillage des portes inconvenant ?).
Quant à l’expérimentation à La Défense, j’admire leur entêtement vu le fiasco.
Trop lent (un piéton est plus rapide); trop brusque (freinage violent qui fait plus que vous secouer); manque d’anticipation et de souplesse dans la conduite … et horaires étriqués (car il faut un humain pour palier tous les travers).
Franchement, passionné d’aviation dans lequel la France excelle, j’ai honte de voir un véhicule se comporter si mal après avoir englouti de tels investissements.
ça fait quand même 50 ans que l’on sait faire des missiles qui interceptent des objets se déplaçant à plus de mille à l’heure et faisant mouche malgré des évolutions d’évitement de la cible mais on ne sait gérer un piéton à moins d’un mètre en roulant à 4 à l’heure !
Constructeur et institutionnels feraient bien de convertir quelques postes de communicants en postes d’ingénieurs pour accélérer la mise au point voire reprendre la copie à zéro. Au lieu de nous vendre l’invendable.
Voilà une innovation comme on aimerait en voir plus souvent.
Bravo aux initiateurs de la démarche pour leur audace, leur sens innovant et leur ténacité.
A quand une navette autonome pour les coteaux de Nogent !
C’est le tout début, les prémices, d’un bouleversement des transports : après l’automatisation du métro, de certains trains, c’est le tour de l’automobile. Dans une génération, il n’y aura plus de chauffeurs de taxis ou de type ‘Uber’, plus de chauffeurs routiers (des poids lourds autonomes circulent déjà aux Pays-Bas et en Suède), et plus de chauffeur livreurs.
Peut être abandonneront nous les véhicules personnels au profit d’une voiture autonome que l’on appelle depuis son portable ?
C’est la partie visible de l’iceberg des développements de la robotique, de l’informatique et de l’intelligence artificielle, qui va transformer la société dans une génération : des centaines de milliers d’emplois faiblement qualifiés ou qualifiés mais avec une forte composante répétitive vont disparaitre, en échange de quelques emplois très qualifiés. On construit même des maisons avec des imprimantes 3D béton.
Tout cela on le sait, mais personne ne s’en préoccupe : les politiques ne pensent qu’aux prochaines élections, dans quelques mois, les sociologues, les enseignants, les syndicats, les philosophes se laissent dépasser. Il serait surprenant que cette évolution se fasse dans la joie et la bonne humeur !
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