Entreprises | Val-de-Marne | 28/04/2017
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CCI et CMA unissent leurs forces pour défendre les artisans impactés par le chantier du métro

CCI et CMA unissent leurs forces pour défendre les artisans impactés par le chantier du métro

Alors que la Chambre de commerce et d’industrie d’Ile-de-France a été mandatée fin 2015 par la SGP (maître d’ouvrage du Grand Paris Express) pour accompagner les entreprises et commerces impactés par le chantier du nouveau métro, en s’appuyant sur la CCI du Val-de-Marne comme pilote, cette dernière vient de conclure une convention avec la CMA (Chambre des métiers et de l’artisanat), pour l’aider à accompagner les artisans. 

Une convention régionale avait été signée en ce sens début février entre la CCI Ile-de-France et la CMA d’Ile-de-France. Dans le département, les travaux de génie civil de la ligne 15 Sud démarrent en effet, avec en perspective un immense chantier le traversant de part en part, entre les constructions de gares et les nombreux puits d’aération obligatoires tous les 800 mètres. Une horreur pour certains commerçants et artisans placés sur la trajectoire, lesquels se doivent de réagir à temps. Développement du e-commerce et des moyens de communication et promotion pour attirer le chaland, relocalisation… autant de solutions proposées par la CCI qui va partager son savoir-faire en la matière avec la CMA dans le cadre de cette convention. “Nous avons par exemple accompagné la relocalisation d’un chocolatier de Champigny vers une commune voisine, qui est aujourd’hui très satisfait“, explique Véronique Béguel, responsable du service commerce à la CCI du Val-de-Marne.

L’objectif est de croiser nos savoir-faire, de rapprocher les agents”, motive Gérard Delmas, président de la CCI 94. “Nous menons déjà de nombreuses actions en commun dans le cadre du Codefi (Comité départemental d’examen des problèmes de financement des entreprises), du périmètre de préemption des baux commerciaux, de l’opération Tapis rouge...”, cite Nicole Richard, présidente de la CMA 94.

Une union qui fait aussi la force pour négocier auprès des promoteurs, de la SGP et des collectivités, pour permettre aux artisans et commerçants locaux de conserver une place dans les futurs quartiers de gare, en s’assurant qu’ils accèdent à des baux accessibles lorsque le foncier aura pris de la valeur. “Par le passé, certains grands chantiers ont oublié qu’il y avait un tissus économique existant, comme par exemple les travaux des boulevards des Maréchaux, alors que cela prend beaucoup de temps à reconstruire“, prévient Gérard Delmas.

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