La propreté, voilà une filière qui ne connaît pas la crise. A Villejuif, la Maison de la Propreté abrite depuis une trentaine d’années un organisme de formation dédié aux métiers de l’hygiène et du nettoyage industriel, recevant chaque année plusieurs milliers d’apprentis et de salariés en formation continue.
Le CFA offre aux apprentis des formations allant du CAP au Master. Ainsi, près de la moitié des jeunes obtenant leur CAP s’orientent ensuite vers le BAC. Les étudiants du BTS poursuivent aussi majoritairement leurs études jusqu’en Master. « En CAP et BAC, il y a des parcours de vie plus ou moins compliqué. Ce sont des personnes qui tentent de recouvrer leur indépendance après avoir été en échec scolaire par exemple. Et puis, il y a des jeunes qui viennent après leur baccalauréat pour suivre des cours de commerce et de gestion. Au final, même s’ils ne se destinent pas au même emploi, ils se retrouvent dans les mêmes entreprises. Nous encourageons cette mixité au travers de moment forts de la vie du CFA (tournois de foot, cérémonies) », explique la directrice du CFA, Magali Melenotte, qui recevait ce vendredi la députée LREM de la circonscription, Albane Gaillot.
“Dans notre filière, l’ascenseur social fonctionne!”
D’agent d’entretien à directeur d’une agence de nettoyage, les métiers du secteur de la propreté offrent des niveau de rémunération qui ne sont pas les pires. « Il y a une réelle volonté de la part des professionnels du secteur de promouvoir ces métiers, aussi, il n’ est pas rare de voir des entreprises payant nos apprentis 20 % au dessus du SMIC », indique la directrice. Mais même si les entreprises de la filière réalisent un chiffre d’affaire annuel de 13 milliards d’euros et emploient 83 % de leurs employés en CDI, selon la direction de l’école, le secteur ne bénéficie pas d’une attractivité suffisante selon Philippe Jouanny, président délégué de la Fédération des entreprises de Propreté (FEP). « La pyramide des âges ne nous est pas favorable, les chefs d’entreprises du secteur vieillissent et il est temps de faire rentrer des jeunes. Or, nos professions sont encore mal perçues. Il faudrait que le corps académique se rende compte que nous dans notre filière, l’ascenseur social fonctionne!»
Le président de la FEP a profité de la visite de la députée de la circonscription, Albane Gaillot, pour échanger sur quelques dossiers notamment, l’utilisation de la taxe d’apprentissage. « L’Île-de-France est l’une des seules régions où nous ne sommes pas autorisés à reporter sur l’année suivante les taxes perçues. Or, cette source de financement pourrait nous permettre d’améliorer nos locaux. Nous avons énormément d’apprentis qui vivent, travaillent et étudient dans trois villes différentes, occasionnant de nombreux désagréments. Il faut que nous puissions nous rapprocher d’eux», insiste Philippe Jouanny.
C’est vrai que la filière propreté a le vent en poupe mais ce que je trouve de paradoxal c’est que ce très respectable centre de formation se trouve dans une ville, Villejuif, qui est d’une salaté repoussante: côté hygiene, salubrité publique, voirie, etc… c’est inexistant et il n’y a personne qui pilote. Quand on appelle la mairie pour signaler qu’il y a 50cm d’herbe qui pousse sur les trottoirs, que les poubelles publiques ne sont pas ramassées, que les trottoirs ne sont pas balayer etc… on vous répond que ce n’est pas la ville mais l’agglo !
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