Un millier de personnes supplémentaires sont venues rejoindre la file à Pôle Emploi en mai 2017 en Val-de-Marne. Un sursaut impressionnant alors que le chômage s’était relativement stabilisé ces derniers mois, jouant le yoyo autour des 106 000 après un pic record à 107 010 en août 2016.
En légère progression à 106 380 en avril dernier (contre 106 190 en mars), le chômage a concerné 107 300 personnes en mai 2017, dans les catégories ABC, c’est à dire toutes les catégories tenues de rechercher un emploi. Un bon de 0,9%, soit la moitié de la progression sur un an, qui épargne toutefois la jeunesse. Les moins de 25 ans passent en effet de 10 560 à 10 600 demandeurs d’emploi avec même une légère diminution chez les hommes, mais concerne de manière égale les 25-49 et les plus de 50 ans.
Sur les 107 300 chômeurs du département, 58% sont inscrits depuis moins d’un an et un peu moins de 15 % depuis plus de 3 ans.
A l’échelle francilienne, la progression est un tout petit plus faible, de l’ordre de +0,8% au lieu de + 0,9%, passant de 970 340 personnes à 977 970 personnes.
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1 000 000 de chômeurs toutes catégories en Ile de France, dont 672 000 sans aucun emploi ni stage de formation … Comment s’en étonner ? on fait tout pour remplacer les emplois par des robots ou des logiciels, on exige des jeunes plusieurs années d’expérience, et pour ce qui est des emplois subsistants, souvent d’exécution, on fait venir des ‘travailleurs détachés’ européens (connaissez vous un artisan ou un ouvrier du bâtiment qui parle français ? ). Et aussi, lorsque l’on prend le RER vers 6 h du matin, on y voit que de jeunes africains de la trentaine, visiblement épuisés … Comment on ils trouvé du travail alors que l’immigration économique est en principe arrêtée ? Beaucoup de travail non déclaré probablement, et très peu d’inspecteurs du travail depuis N. Sarkozy … Une société qui repose exclusivement sur l’hypocrisie.
Peu étonnant, l’Est du grand paris et donc le 94 sont des zones dortoirs, où certes on y dort bien mais où l’emploi est très peu présent. Lorsque l’on sait que 80 % des constructions de bureaux en 2016 se sont fait dans l’Ouest de la région / Paris et Nord ouest il ne faut pas s’étonner de ne pas accueillir des entreprises. Le déséquilibre est flagrant avec des villes dynamiques telles que Issy Boulogne et ne parlons pas du quartier de la Défense.
Peut-être qu’un jour les politiques et les aménageurs prendront conscience de l’impact de se déséquilibre ne serait-ce qu’en terme de transport où on vit une transhumance quotidienne d’est en ouest le matin et l’inverse le soir…
Je suis bien d’accord avec vous.
Je fais 1h50 de transport aller et de même pour le retour!
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