Près de 300 agents de l’administration centrale du territoire Grand Orly Seine Bièvre (GOSB) devraient emménager au sein de Coeur d’Orly, le parc d’activités développé par Aéroports de Paris et Foncière des régions dans le prolongement de l’aéroport, d’ici le début de l’année 2018.
“Aujourd’hui, les agents sont répartis sur Arcueil, AThis-Mons et Choisy-le-Roi et sont régulièrement obligés de parcourir des kilomètres pour passer d’un lieu à l’autre afin de tenir leurs réunions, car on ne peut pas tout régler par liaison informatique“, motive Michel Leprêtre, président de l’EPT (Etablissement public territorial). L’année dernière, une mission avait été confiée à Jean-Yves Le Bouillonnec, le maire de Cachan, pour envisager les différentes modalités de regroupement des équipes.
Tous les services de l’administration centrale (finances, développement économique, ressources humaines, projets, directions de services…), soit quelques 300 agents, devraient donc emménager d’ici quelques mois, sur une partie du rez-de-chaussée et les deux premiers étages complets du bâtiment Askia (dessiné par Jean-Michel Wilmotte) représentant environ 7500 m2. Les trois autres étages de l’immeuble sont d’ores et déjà occupés par les services d’ADP. Le nouveau siège du GOSB bénéficiera aussi d’un restaurant inter-entreprises et de 176 places de parking. Pour accompagner le changement, une équipe d’architectes, sociologues et programmistes conduite par le cabinet Archikubik, est en charge des études d’aménagement précis des bureaux et espaces modulables, avec la participation des agents.
Pour les opérateurs de Coeur d’Orly, le bail avec le territoire permettra d’achever la commercialisation du premier immeuble de bureaux de ce nouveau parc. Le pôle d’affaires, désormais relié directement à l’aéroport par une passerelle, prévoit à terme de développer deux autres bâtiments de chacun plus de 20 000 m2, Belaïa et Hegoa, ainsi qu’un centre commercial. Un pôle hôtelier a d’ores et déjà pris place avec Novotel, Ibis et Ibis Budget.
Desservi par le tramway T7, le parc sera parfaitement connecté au reste du territoire et à la capitale lors de l’arrivée de la ligne 14 Sud d’ici 2023-2024, puis au grand Ouest avec la ligne 18. En attendant, le protocole d’accord qui devrait unir le territoire et le bailleur prévoit une prise en charge du transport des agents en Orlyval.
Pour bénéficier de prix attractifs, le territoire devrait s’engager sur 12 ans avec des clauses de revoyure en cas de chamboulement institutionnel remettant en question les rôles des territoires. Ce mardi 26 septembre, les conseillers territoriaux voteront pour autoriser le président de l’EPT à signer un protocole avec ADP et Foncière des régions, en vue de conclure ensuite un bail.
Les sites actuels qui accueillent des agents du GOSB seront soit rendus en fin de bail, éventuellement anticipée, à l’instar des bureaux au sein de la tour Orix à Choisy-le-Roi, soit vendus comme le site Lu d’Athis-Mons, qui pourrait être transféré4 à la ville, soit partiellement utilisés pour regrouper les agents qui travaillent à proximité et valorisés pour la partie restante, à l’instar du bâtiment Raspail d’Arcueil et du quai de l’Industrie à Athis-Mons.
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Monsieur Michel Leprêtre, vice-président de la MGP, président de l’ÉPT GOSB et adjoint communiste au maire de Vitry-sur-Seine (dont les délégations sont, excusez du peu : “aménagement, urbanisme, emploi, développement économique et habitat”) note que l’ “on ne peut pas tout régler par liaison informatique”.
Il peut en être d’autant plus conscient que, en dépit des délégations stratégiques dont il dispose à Vitry, il s’est montré incapable de faire en sorte que sa propre ville — la plus grande et la plus peuplée de tout le Val-de-Marne — puisse servir d’exemple.
Ainsi à Vitry-sur-Seine, nous portons le bonnet d’âne, en étant l’une des dernières communes de la petite couronne à disposer d’une majorité du territoire qui n’est toujours pas raccordée à la fibre optique. Certes, les opérations de propagande sur tous les supports de la communication municipale ne manquent pas. Mais la réalité des faits est sans appel : sauf pour une plaque desservant en fibre moins de 10% des foyers vitriots, habitants et entreprises attendent encore…
Christophe Jaubert
www.jaubert.eu
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