Alors que se tenait ce mardi 12 décembre le One planet summit sur l’île Seguin, rassemblant des représentants politiques et économiques du monde entier, de Bill Gates à Arnold Schwarzenegger, l’intersyndicale CGT-FO-UNSA-Solidaires de l’IGN, de Météo France, et du Cerema, avait appelé à manifester devant l’IGN de Saint-Mandé pour protester contre la suppression de 233 postes en 2018.
Des mesures qui s’inscrivent dans le cadre du programme Action publique 2022. “Le projet du gouvernement prévoit de supprimer 233 emplois en 2018 dans ces trois Établissements publics, qui font suite aux 218 suppressions de 2017, et cela se poursuivrait chaque année jusqu’en 2022. (…) Dans ces conditions, avec la suppression de plus de 1150 postes supplémentaires d’ici 2022, c’est la question de la pérennité et de l’efficacité de l’IGN, de Météo-France et du CEREMA qui est posée. Après la démission du Président du CA du CEREMA début octobre, c’est son Directeur général qui démissionne le 4 décembre”, motive l’intersyndicale qui s’inquiète également de la volonté de reconfigurer le réseau des antennes locales, “avérée pour le Cerema et Météo-France, à l’étude pour l’IGN.”
Reçue par la directrice de cabinet de Nicolas Hulot, le ministre de la Transition énergétique, ce mardi 12 décembre, l’intersyndicale a indiqué en sortant s’être entendue confirmer les suppressions d’emplois à venir. Devant l’IGN, les professionnels du climat issus des trois établissements publics, IGN (Institut géographique national), Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) et Météo France, se sont pour leur part allongés pour “pour symboliser le nombre d’emplois détruits au titre de 2018“. L’intersyndicale devrait être désormais auditionnée par des parlementaires venus les rencontrer lors de leur manifestation.
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