Santé | | 29/11/2017
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Les élus PCF défendent la greffe hépatique à Mondor

Les élus PCF défendent la greffe hépatique à Mondor

Si aucune issue n’a pour l’instant été trouvée au sein de l’AP-HP pour éviter le départ de la chirurgie hépatique de l’hôpital Henri Mondor, la mobilisation s’organise. 

Les élus PCF du Val-de-Marne, du Conseil départemental et du territoire Grand Paris Sud Est Avenir ont d’ores et déjà pris position pour défendre le service. Une réunion se tient ce mercredi pour décider les actions à venir.

Si cette décision n’était pas éconduite par un large mouvement social, elle mettrait à mal l’axe stratégique du GHU formé par l’hépatologie et la transplantation hépatique. Elle réduirait de manière importante les moyens hospitaliers du GHU au détriment des malades et des personnels, elle fragiliserait d’autres secteurs comme la transplantation rénale, l’imagerie, la recherche, l’Université et sa Faculté de médecine”, prévient Fabien Guillaud-Bataille, secrétaire du PCF 94.  “A l’heure où se prépare dans la plus grande omerta, le nouveau Plan régional santé pour les dix prochaines années, la suppression de ces deux services de chirurgie hépatique et cardiaque, seraient un très mauvais signal en matière de désertification médicale, un risque de voir à nouveau menacés l’Université Paris-Est-Créteil(UPEC) et des hôpitaux comme ceux d’A.Chenevier et Emile Roux“, insiste l’élu.

“Le départ du centre de transplantation hépatique de Mondor ne serait d’ailleurs qu’une étape de plus dans un processus de désintégration du CHU Mondor qui ne dit pas son nom. Malgré le succès de la lutte de 2011, l’avenir de la chirurgie cardiaque reste incertain. Ces secteurs sont des pivots de Mondor, ils garantissent à l’hôpital d’être à la pointe de son activité, des interventions de meilleure qualité pour les patients, mais aussi une attractivité pour les étudiants, les enseignants, les chercheurs de l’Université Paris Est Créteil. C’est tout l’axe stratégique du Groupement Hospitalier que cette décision de fermeture vient remettre en question. Il s’agit bien là d’une menace pour la santé publique et la qualité des soins, pour les patients, pour les étudiants, pour la recherche, pour l’attractivité du territoire, pour le rayonnement et l’excellence de l’hôpital public. Autant de raisons pour se mobiliser avec force“, insistent pour leur part les élus communistes et partenaires du territoire Grand Paris Sud Est Avenir (GPSEA).

Fermer ce service réduirait en outre l’attractivité de l’hôpital pour les étudiant.es et enseignant.es de l’Université Paris Est Créteil (UPEC), menaçant à terme la pérennité des enseignements au CHU de Mondor. De plus, cela risque de remettre en cause la réalisation du nouveau bâtiment « RBI » (Réanimation, Bloc, Interventionnel) à Mondor, dont la livraison est prévue en 2020. Cette structure de pointe (21 salles d’opération, 55 lits en réanimation, salles d’imagerie, etc.) est pourtant très attendue par la communauté hospitalière.  Cette nouvelle décision autoritaire et brutale met à mal la recherche et la santé publique des populations, car elle conduirait par ricochet à remettre en cause d’autres structures hospitalières en Val-de-Marne (Chenevier notamment). Réduire les chirurgies cardiaque et hépatique, c’est remettre en cause toute la chirurgie, la formation des universitaires, la recherche, réduire une réponse de proximité aux besoins de soins… Sauver la chirurgie cardiaque et hépatique, c’est donc sauver Mondor“, soutiennent pour leur part les élus PCF – GC-LFI du Conseil départemental.

La sénatrice PCF Laurence Cohen a également interpellé le gouvernement en séance.

Ce mercredi, la coordination de vigilance Mondor doit se réunir pour mettre en place sa stratégie de mobilisation.

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