Le péri-urbain serait-il une zone abandonnée aux confins des villes, peuplée de déclassés inquiets votant Front national ? C’est pour déconstruire cette géographisation sociologique des problèmes territoriaux
que le Paris du vivre ensemble, un think-tank animé par Esther Benbassa, sénatrice EELV du Val-de-Marne et directrice d’études à l’École pratique des hautes études (Sorbonne), et Jean-Christophe Attias, également directeur d’études à l’EPHE, a organisé fin 2014 un colloque de deux jours avec des chercheurs, des élus de terrain et des associatifs, pour diversifier les grilles de lecture sur les périphéries des villes et prendre le temps de définir les mots, à commencer par celui de péri-urbain. Ces travaux ont donné lieu à une somme, “Nouvelles relégations territoriales”, publiée par le CNRS, qui sera disponible en librairie le 9 février, nourrie des réflexions de chercheurs, urbanistes, géographes, historiens, complétés d’un témoignage de Maxime Baldit, directeur de cabinet de la mairie d’Arcueil, sur le cas spécifique de cette ancienne terre de maraîchage.
En réponse à des ouvrages comme La France périphérique, comment on a sacrifié les classes populaires, publié par le socio-géographe Christophe Guilluy en 2014, les auteurs démontrent la diversité des couronnes périurbaines en fonction des villes qu’elles entourent, de leur histoire…, proposent des typologies associées aux individus eux-même (les hyper-urbains, intro-urbains, hétéro-urbans et extro-urbains de Hervé Maréchal), regardent vers le futur et les initiatives en cours. “Le recyclage indéfini de l’opposition campagne/ville, si présente dans nos mentalités, ne nous permettra pas d’avoir prise sur un réel qui est tout sauf binaire et statique“, motive Esther Benbassa, directrice de l’ouvrage avec Jean-Christophe Attias.
En attendant la parution de l’ouvrage le 9 février, la sénatrice en fera une présentation en présence de plusieurs contributeurs ce lundi 30 janvier au Sénat.
Pour en savoir plus, télécharger l’avant-propos et le sommaire. Voir aussi ci-dessous la synthèse vidéo du colloque réalisé sur deux jours en 2014, réalisée par Anthony Foussard.
Guilluy est un chercheur qui s’appuie sur des années de travail pour appuyer ses thèses qui se trouvent validées par la réalité de l’évolution de la société. Benbassa est une politique qui se trouve dérangée dans ses conceptions dogmatiques et qui pense que deux jours de séminaire avec “des chercheurs, des élus de terrain et des associatifs” vont changer la réalité des faits…
EELV est surtout à l’approche d’élections une antenne de la gauche … de l’écologie de façade …
et on sait comment la gauche gère les municipalités avec son programme immuable:
– Construction massif de logement sociaux. (Clientélisme & subventions)
– faire fuire la classe moyenne et les plus aisé(pas le bon électorat)
Résultats :
plus de commerces ou bien du commerce communautaire peu varié, un manque de recette, et des dépenses qui explosent (éducation/sécurité/…)
Des jolies villes dortoirs ou il ne fait pas bon vivre ! merci la gauche, merci EELV !
Bravo pour la mise à l’épreuve du “concept fourre-tout” du péri-urbain !
Une contribution à ce sujet, avec focus sur le Val-de-Marne (et le triangle “Bourgeoisie non Bohème” du 92 et du 78) à propos du vote Fillon :
http://tnova.fr/notes/postface-d-alain-lipietz-primaires-de-la-droite-et-du-centre-l-effet-bocal
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