Suite à une question écrite au gouvernement, déposée en octobre 2016 par le sénateur-maire de Saint-Maurice Christian Cambon sur la fermeture du bureau de poste de Boissy-Saint-Léger, le secrétaire d’Etat à l’Economie a répondu le 11 mai 2017 en indiquant que le bureau de Boissy, comme plusieurs autres du département, connaissait une baisse continue de son activité, mais que le point de contact serait maintenu.
Et le secrétaire d’Etat de préciser que suite à la rencontre entre son cabinet et la délégation d’élus qui s’étaient rendus à Bercy “le gouvernement a demandé au président de La Poste de prendre les mesures utiles pour garantir une présence postale de qualité, en particulier pour les bureaux situés dans les quartiers de la politique de la ville ou dont l’activité d’accessibilité bancaire est importante”.
Ci-dessous l’échange complet
Question n° 23736 adressée à M. le ministre de l’économie et des finances transmis à M. le secrétaire d’État, auprès du ministre de l’économie et des finances, chargé de l’industrie, du numérique et de l’innovation Publiée le : 27/10/2016 Texte de la question : M. Christian Cambon attire l’attention de M. le ministre de l’économie et des finances sur la menace de fermeture de bureaux de poste dans le Val-de-Marne. À partir de novembre 2016, les horaires d’ouverture du bureau de poste de la rue de Paris, à Boissy-Saint-Léger, seront modifiés pour ouvrir uniquement le matin.
Après la suppression du service bancaire et cette restriction des heures d’ouverture, ces mesures entraîneront une moindre fréquentation, ce qui risque de provoquer à terme une décision de fermeture. Ainsi, pour lutter contre la désertification de ce bureau de poste, des élus de la commune se mobilisent. Ils ont diffusé une pétition en ligne qui a déjà recueilli près de 300 signatures. Ils demandent également qu’un vœu soit voté au prochain conseil municipal de la ville pour s’opposer à cette fermeture.
La commune a déjà connu la suppression d’une antenne de sécurité sociale, d’une permanence de la caisse d’allocations familiales, d’un bureau SNCF, du tribunal d’instance, de Pôle emploi, ainsi que la réduction des services assurés par la RATP sur la station RER. Aucun courrier indiquant une éventuelle fermeture, de la part de la direction de La Poste, n’a été envoyé au maire. Ce manque d’information ne rassure pas quant à l’avenir de ce service de proximité. Des informations font état d’autres fermetures de plusieurs bureaux de poste dans le Val-de-Marne. Il lui demande quelles mesures il souhaite prendre pour lutter contre la désertification des services publics de proximité.
Réponse de M. le secrétaire d’État, auprès du ministre de l’économie et des finances, chargé de l’industrie, du numérique et de l’innovation À publier le : 11/05/2017, page 1813 Texte de la réponse : La loi du 2 juillet 1990 confie à La Poste une mission de service public d’aménagement du territoire, au titre de laquelle La Poste est tenue de maintenir un réseau d’au moins 17 000 points de contact sur le territoire national. La loi impose également à La Poste, dans le cadre de sa mission de service universel postal, de faire en sorte que les communes de plus de 10 000 habitants disposent d’au moins un point de contact par tranche de 20 000 habitants. Dans le respect de ses obligations légales La Poste peut mettre en place des solutions de partenariat lui permettant de maintenir et pérenniser la présence postale sur l’ensemble du territoire. Ainsi, dans un contexte de décroissance du volume du courrier et de diminution de la fréquentation de ses bureaux, en baisse de 6 % par an, de développement du numérique et de changement des habitudes de consommation de ses usagers, La Poste est amenée à adapter son réseau. Pour autant, ces transformations doivent se faire au bénéfice des usagers et en concertation avec les élus. Au niveau local, la concertation intervient notamment au sein de la commission départementale de présence postale territoriale (CDPPT). Dans le département du Val-de-Marne, La Poste compte depuis plusieurs années 105 points de contact, répartis en 96 bureaux de poste, cinq agences postales communales et quatre relais poste commerçants. Interrogée sur le sujet, La Poste a indiqué ne prévoir aucune fermeture de point de contact dans le département. Plusieurs des bureaux de poste de ce département, comme celui de la rue de Paris à Boissy-Saint-Léger, connaissent une baisse continue de leur activité depuis plusieurs années et font l’objet de projets de transformation de la part de La Poste. Une délégation d’élus du département a été reçue au ministère le 15 mars 2017 et a alerté le ministre en charge des postes sur les conséquences de ces transformations en termes d’accès aux services postaux essentiels des habitants les plus fragiles de certains des quartiers concernés, en pointant principalement les difficultés d’accès aux services bancaires. À la suite à cette rencontre, le gouvernement a demandé au président de La Poste de prendre les mesures utiles pour garantir une présence postale de qualité, en particulier pour les bureaux situés dans les quartiers de la politique de la ville ou dont l’activité d’accessibilité bancaire est importante. Il lui a également rappelé le nécessaire respect des conditions de dialogue avec les élus préalablement à toute transformation de bureau de poste. Le Gouvernement a également demandé à La Poste de le tenir informé, ainsi que le président de l’Observatoire national de la présence postale territoriale, de l’évolution des différentes situations évoquées dans le Val-de-Marne. Le prochain contrat d’entreprise, dont la préparation est engagée, sera l’occasion pour l’État de marquer son attachement à la bonne exécution mais aussi à la nécessaire modernisation des modalités d’exercice des missions de service public de La Poste, gage de leur pérennité.
Ben voyons le saccage de la vie sociale est publique avec ce nouveau gouvernement cela ne risque pas de changer c est énorme tout ce qu ils ferment à quoi ils vont s attaquer il faut se défendre pourquoi le val de marne n à jamais réagi est n à jamais voulu changer d hommes ou de femmes politiques
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