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Education | Val-de-Marne | 15/03/2017
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Fermetures de classes et non-remplacements : collèges et écoles en colère

Fermetures de classes et non-remplacements : collèges et écoles en colère

Après le rassemblement de ce lundi devant l’Inspection académique, ce-sont les enseignants et parents d’élèves du collège Joliot-Curie de Fontenay-sous-Bois qui sont venus protester contre la carte scolaire 2017 ce mardi, accompagnés de quelques élus. Ils s’inquiètent de la fermeture d’une classe de 5e, 

après une fermeture de 6e l’an passé. Le matin, 79% des professeurs du collège avaient débrayé pour exprimer leur ras-le-bol. Une délégation devrait être reçue en audience ce jeudi.

Ce mercredi, ce-sont les parents des écoles de Cachan qui exposeront leur colère, cette fois pour protester contre les absences non remplacées. A l’école du coteau, la Fcpe appelle à un rassemblement ce matin dès 8h20, faisant état de plus de 37 jours d’absences non remplacés  en maternelle et de 15 jours non remplacés depuis janvier en élémentaire. A l’école Paul Doumer, où un blocage est prévu ce matin, on signale 40 journées d’absence non remplacées depuis le début de l’année scolaire, un enseignant de CE1 non remplacé bien qu’absent depuis bientôt 4 semaines et jusqu’à 3 enseignants non remplacés sur une même journée, obligeant des répartitions d’élèves compliquées dans les autres classes qui débordent.

Hier, mardi 14 mars, le CDEN (Conseil départemental de l’Education nationale) a pris acte du projet de carte scolaire pour 2017 tandis qu’un voeu déposé par des organisations syndicales et la Fcpe, réclamait que l’entièreté de la dotation de 160 postes supplémentaires pour le Val-de-Marne soit réellement affectée dans cette carte, au lieu de la moitié. Président du groupe PS-MRC, Daniel Guérin a publié un communiqué ce mardi soir pour indiquer que son groupe s’était associé à ce voeu, citant notamment “la fermeture programmée de 3 classes dont 2 en maternelle à Villeneuve-le-Roi et Ablon-sur-Seine pour des variations d’effectifs concernant parfois un seul élève !” et indiquant que la carte qui a été adoptée ne reflète pas “la priorité à l’école publique fixée par le gouvernement et qui a permis la création de 55 000 emplois dans l’Education nationale au cours du quinquennat.

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