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Education | | 12/05/2017
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Filles, garçons en 14-18, on fait quoi maintenant?, exposition des élèves du collège Guy Môquet de Villejuif

Filles, garçons en 14-18, on fait quoi maintenant?, exposition des élèves du collège Guy Môquet de Villejuif

Mises à feu, lettres, portraits, et valise…Ce jeudi 11 mai, le collège Guy Môquet de Villejuif a inauguré son exposition Filles, garçons en 14-18, on fait quoi maintenant? . 

Les élèves de 3ème ont participé au projet avec leurs enseignants d’arts plastiques, de Lettres, d’histoire-géographie et la documentaliste, avec l’aide de l’artiste plasticienne Catherine Videlaine. En s’appuyant sur des documents iconographiques, des productions de jeunes de 14-18, des représentations artistiques et littéraires, les élèves ont pu réfléchir autour de la représentation féminine et masculine dans le conflit 14-18.

Dans le cadre du cours de français, les élèves se sont mis à la place de jeunes de leurs âges qui correspondent en écrivant des lettres à leurs soeurs, frères, amis, parents…«  Avec ce projet on s’est dans leur peau, et on a pu comprendre à quel point les conflits sont très difficiles» raconte Lamine, 15 ans. Dans une valise, les enveloppes, où se trouvent les lettres, s’accordent avec ce qui est écrit : des enveloppes en forme de coeur pour les lettres d’amour, en forme de bombes pour les lettres venant du front, une horloge pour parler du manque… etc
Les élèves ont aussi assisté à une mise à feu. Un tas d’allumette déjà brulé, des boites d’allumettes qui attendent de l’être et quelque survivantes, tout ceci représentant les soldats morts au combat, et les quelques survivants. Lors d’une mise à feu Catherine Videlaine pose des allumettes sur le tas, qu’elle allume et laisse bruler durant de longues minutes. « Après avoir assisté à une mise à feu on nous a demandé de dessiner ce qu’on a ressenti. Et ça m’a rendu très triste. J’ai dessiné une femme qui pleure entouré de la tombe de son mari et son fils » témoigne Shahinez 14 ans. « On en retient que ce conflit a été une période très dure que ce soit pour les soldats que pour les femmes qui restent à la maison » explique Davone, 15ans.

« Nous avons beaucoup travaillé autour de l’évolution des droits des femmes lors de la guerre. Mais j’espère qu’avec ce travail nous les avons amené à réfléchir sur  la notion de conflit, la fabrication de l’ennemi et le vivre en bonne intelligence. C’est le but de toute l’exposition” explique Catherine Videlaine. L’exposition fait parti du projet artistique participatif  La guerre, quelles absurdités ? Mises à feu 14-18, menée par Catherine Videlaine.

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Cet article est publié dans avec comme tags Arts plastiques, droits des femmes,
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