La grève totale des enseignants des 19 classes de l’école élémentaire Martine Soulié n’aura duré qu’une journée, ce mardi 5 décembre.
A l’origine du mouvement : quelques dizaines de déclarations d’incidents adressées à la direction académique, et dont les enseignants estimaient que les responsables de l’institution n’avaient pas pris la mesure. Précisément, le cas de trois élèves au comportement perturbateur allant jusqu’à des gestes violents envers les professeurs avaient été confiés par les parents.
En amont de la grève, une délégation de cinq enseignants avait été reçue à l’Inspection, accompagnée par les secrétaires départementaux du Snudi-Fo 94 et du Se-Unsa 94, qui a permis d’apaiser la situation. Concrètement, un suivi médico-psychologique va être mis en place avec un diagnostic précis pour chaque élève.
“La délégation a été écoutée avec attention et des engagements ont été pris afin d’assurer une réponse positive et adaptée aux besoins de chaque élève, respectant les demandes de leurs parents (place en IME, en établissement avec prise en charge médicale, suivi par le médecin scolaire…). Ils doivent être respectés intégralement afin que puisse être rétabli un climat permettant aux personnels et aux élèves de cette école de pouvoir travailler dans la sérénité”, indique Snudi-Fo.
“Les actions proposées sont satisfaisantes à nos yeux. Nous n’envisageons aucun mouvement de parents non seulement parce que les enseignants ne le souhaitent pas, mais aussi parce que cela ne réglerait aucun problème et pourrait au contraire envenimer les choses”, indique de son côté le Gipe, une association de parents d’élèves.
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