Sport | Val-de-Marne | 30/01/2017
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Le handball val-de-marnais mise sur la formation de ses jeunes

Le handball val-de-marnais mise sur la formation de ses jeunes © Fb

Alors que les Experts viennent à nouveau d’être sacrés champions du monde, le handball val-de-marnais ne se porte pas mal non plus et compte bien tirer profit de l’engouement généré par cette coupe pour monter de nouvelles marches du podium. Un objectif qui passe par la formation des jeunes, y compris dans les plus petits clubs comme celui du Plessis-Trévise.

Bien avant de devenir ce sport populaire porté par les succès internationaux des « Bronzés », « Barjots », ou « Experts », la pratique du handball était déjà développée en Val-de-Marne. En témoigne les 33 clubs du département dont deux évoluent en élite, un cas unique en France. Ce n’est donc pas un hasard si le siège de la fédération française se situe à Gentilly jusqu’à l’ouverture de la future maison du handball à Créteil.

Aujourd’hui, 6640 handballeurs dribblent, tirent et transpirent tous les weekends dans les gymnases du Val-de-Marne, mais il est parfois difficile de trouver des créneaux pour des clubs partageant les salles avec d’autres sports. «Nous sommes un peu les parents pauvres de l’île-de-France avec le plus faible ratio infrastructures/licences. A présent toutefois, nous avons le gymnase Gérard Roussel à Val Pompadour. Cette nouvelle salle va permettre au club de Valenton de se développer et au comité départemental d’avoir de nouveaux locaux», explique Philippe Pudelko, le président du comité départemental de handball depuis 2008.

Certes, les clubs de l’Union sportive Ivry Handball et de l’Union sportive de Créteil Handball campent aujourd’hui dans le ventre mou du classement de la première division et aucun joueur de ces clubs ne figure parmi les 31 sélectionnés en équipe de France. «C‘est difficile financièrement dans un petit département avec peu de ressources de faire vivre ces deux clubs professionnels, pointe Philippe Pudelko tout en restant confiant sur l’attractivité de cette discipline. L’accueil des championnats du monde en France est un événement formidable pour ce sport. A chaque titre remporté par l’équipe de France ces dernières années, nous avons eu un afflux de nouveau joueurs dans les clubs!».

Le district promeut la formation des jeunes dans toutes les catégories et cela paie. «La sélection départementale n’a loupé les finales du championnat de France des moins de 14 ans qu’une seule fois depuis 2008. Aujourd’hui, même les clubs plus modestes du département ont des éducateurs de qualifiés. Le département est un tremplin pour tous ces jeunes, et dès qu’un grand club leur fait les yeux doux, ils restent dans la région. Nous avons également fait du bon travail au niveau de la formation des jeunes arbitres», cite le président du district de handball.

L’Entente Plesséenne de Handball, un club familial

Ce mois de janvier, c’est Le Plessis-Trévise qui a eu la chance d’accueillir le Mondial des moins de 17 ans. Durant une semaine, le complexe omnisport Philippe de Dieuleveut a fait le plein. Une belle vitrine pour le handball local puisque l’organisation était en partie assurée par des bénévoles et membres du bureau de l’EPHB, le club du Plessis-Trévise. «C’est extraordinaire de recevoir des sélections nationales, l’organisation d’une compétition de cette ampleur représente un gros investissement mais nous avons de super retours. C’était important de faire découvrir ce sport aux jeunes car les matchs passent le plus souvent sur les chaînes payantes, on n’est pas encore comme le football en termes d’image», constate Jean Michel Guérin, le président de l’EPHB. «Le club va fêter l’année prochaine ses 40 ans d’existence. Notre équipe fanion évolue en Nationale 3, l’équivalent de la 5e division, et semble partie pour se maintenir. Nous avons deux autres équipes séniors dans les championnats régionaux et départementaux. Une équipe moins de 19 ans dans le championnat régional, puis des moins de 17 ans, 15 ans, 13 ans, du mini-hand pour les plus jeunes, et une équipe loisir», rappelle Thomas Jarrafoux, le vice-président du club qui compte environ 200 licenciés. « L’EPHB est un club familial, nous essayons d’organiser des événements pour que les joueurs et ceux qui les accompagnent se retrouvent dans un cadre convivial. C’est primordial pour avoir des bénévoles qui s’investissent dans la vie du club. La majorité des joueurs viennent du Plessis et ils nous restent fidèles. En revanche, nous orientons les jeunes les plus prometteurs vers des clubs qui possèdent des structures adaptées», conclut le vice-président.

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