Mis à jour le 11 octobre. Alors que le nouveau PLU de Villeneuve-le-Roi prévoit de développer du logement dans la zone de la Carelle, au grand dam des entreprises déjà installées sur place le président de la Chambre de commerce du Val-de-Marne, Gérard Delmas,
a tenté ce mardi d’initier une délicate médiation entre les entrepreneurs locaux et le maire LR de la ville, Didier Gonzales, à l’occasion d’une visite chez Paprec.
Spécialisé dans le recyclage, le groupe Paprec s’est installé à Villeneuve-le-Roi dès 1996 pour centraliser le traitement des déchets de ses clients du sud de l’Île-de-France. Au fur et mesure de sa croissance, l’agence Paprec IDF Sud 94 s’est dotée de machines et de centres de tri dédiés pour valoriser les déchets. « Aujourd’hui, seulement 25 % des déchets que nous réceptionnons et trions partent pour l’incinérateur à Villejust (Essonne). Sur les 75 % restants, nous vendons énormément de carton (80€ la tonne) avec l’essor de la vente en ligne qui requiert des colis et du papier blanc (250€ la tonne) pour produire des feuilles A4 très demandées par les nombreux utilisateurs d’imprimantes. Un tiers de nos clients se trouvent en France, un autre tiers en Europe, et le dernier tiers pour la seule Chine», souligne Philippe Fanartzis, directeur des relations institutionnelles de Paprec. Afin de poursuivre sa démarche de valorisation, Paprec IDF Sud 94 a acquis au début de l’année une parcelle voisine, sur l’ancien emplacement de l’usine Facom pour y déployer une unité de traitement de déchets électroniques. Or, le zonage de ce site dans le nouveau PLU empêche l’entreprise de lancer la construction du nouveau centre.
Pour Erwan Le Meur, directeur général adjoint de Paprec, l’entreprise ne peut donc plus innover et créer des emplois “non délocalisable” à Villeneuve-Le-Roi. «Nous n’avons pas été avertis de l’ouverture de l’enquête publique et lorsque nous avons demandé la documentation aux services de la mairie, vous nous les avez refusé. Nous avons été pris de vitesse. Tout ce que nous demandions, c’était de pouvoir entamer un dialogue sur la modernisation de la zone d’activité. A Gennevilliers, où nous détenons également une part de nos activités, nous avons co-construit un PLU qui étaient soumis comme ici à des plans de prévention. Nous avons un savoir-faire en la matière. Alors, accepteriez-vous de revoir le PLU avec nous ? » demande directement le dirigeant au maire.
La réponse est un non ferme. Didier Gonzales, estime de son côté que le projet entamé il y a six ans a fait l’objet d’une période de concertation suffisamment longue et relayée pour qu’ils puissent y participer, et il n’a aucune intention de revenir dessus. «Je ne comprends pas que l’on s’obstine a vouloir poursuivre une activité industrielle dans un cul-de-basse-fosse mal desservi à proximité d’un site SEVESO 2, en zone inondable. Toutes les recommandations préfectorales indiquent que les zones autour des gares doivent être densifiées, et l’État nous impose de créer 110 logements par an sur la commune. En contrepartie, le nouveau PLU ouvre une frange de 7 hectares aux franges de l’aéroport», insite-t-il.
Les entreprises de La Carelle, elles, entendent bien continuer à se mobiliser, et pas seulement Paprec. Les chantiers de la Haute Seine, l’entreprise de recyclage Chabany, le transporteur TPF, le dépôt pétrolier GPVM ou encore Emulithe ont décidé de faire bloc et indiquent regretter un manque de dialogue avec la municipalité. « Il y a 13 ans que l’on demande une sécurisation du site où les dépôts sauvages sont récurrents », rappelle Sylvain Chabany. « L’état de la voirie est déplorable, certains camions crèvent en empruntant ces routes défoncées. Le maire n’a aucune volonté d’entretenir la zone», abonde Jean-Jérôme Gazeau, dirigeant d’Emulithe, qui est justement spécialiste des enrobés de voirie. Nous avons lancé une nouvelle étude, la troisième, sur la sécurisation de la zone, nous envisageons un contrôle d’accès au moyen de gardiens. Nous avons déposé une demande de financement à la région. En revanche, pour la chaussée, je ne financerai pas les travaux. Cela représente 10 millions d’euros à trouver alors que la ville ne perçoit plus les recettes des taxes aux entreprises», tranche Didier Gonzales.
« Il est difficile pour une ville de concilier les intérêts des entreprises de son tissu local avec ceux de la population. La chambre entend faire en sorte que ces deux mondes puissent se parler. Il ne faut pas perdre de vue que l’enjeu c’est de construire ensemble les conditions pour que là où l’on créé des logements, il y ait aussi de l’emploi à proximité », plaide Gérard Delmas, président de la CCI du Val-de-Marne.
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Pour repondre à “citoyen de villeneuve le roi” vous devez certainement ne pas avoir vécu dans cette ville autrefois si conviviale, si tranquille, ses fetes qui attiraient les villes voisines, un vrai village au coeur de la banlieue (une qualité criée par lactuel maire sur tous les toits pour sa communication),sa solidarité reelle vis a vis de toutes les classes d’Ages …je n’était pas concerné par le vote à cette époque car trop jeune mais je souhaite vivement un changement de maire à lavenir celui-ci est trop dur et trop clivant pour une ville qui foit retrouver son calme dautrefois…
Pour répondre au citoyen de VLR qui à le courage de ne pas donner son identité,qu’il se souvienne que Didier Gonzales s’est fait élire sur le pseudo combat ” non au bétonnage” en 2001! Quand à la ZAC c’est l’hôpital qui se fou de la charité ? Prenez votre voiture et essayez de ne pas la casser tellement les routes ressemble au cratères sur la lune ! Demandez au maire et à son équipe de rembourser les 50 000 euros qu’ils doivent au Villeneuvois ! Charité bien ordonnée commence par soit même.
Information en direct,le maire refait peindre la cabane politique à l’intérieur du marché alors que nos écoles ont besoins d’argent ! Éric Chamault n’est pas ma tasse de thé,mais il à le mérite se se battre contre le PLU de monsieur le maire et de ses amis promoteurs.
Citoyens de VLR apprenez à tournez votre langue 7 fois dans votre bouche.
Monsieur Chamault se souvient-il de l’état dans lequel lui et ses amis communistes ont laissé notre ville ? Faut il lui rappeler les projets de ZAC et de bétonnage qu’ils avaient prévus dans toute la ville ? Et avec des impôts à la hausse…..Comment peut il donner des leçons aujourd’hui ?
Depuis le changement, nous bénéficions d’une offre croissante de parcs et jardins (coulée verte, parc soupaut, parc paulbert…). Les faits parlent d’exu memes mais les élucubrations font parler ceux qui devraient se taire.
VILLENEUVE LE ROI VILLE MOURANTE :
Hallucinant !!! Ce maire de bas étages,autocrate,autoritariste fait la sourde oreille. Il veut tuer Villeneuve le roi et bétonner avec ses amis promoteurs,sans concertations. A une autre époque,nous aurions donné un nom à ce comportement anti démocratique.
Le pire,c’est le bétonnage en zone inondable,en dessous des avions,prêt du site Seveso 2 !!! Et le T12 à voté pour ça !!! La population,le maire et ces amis,n’en on rien à faire,leurs sécurité,il s’en moque et l’expropriation des entreprises qui fournissent des emplois aux Villeneuvois cela ne les regarde pas,c’est le moindre de leurs soucis. Démocratie vous disiez ??? Si vous la trouvez,prévenez moi,à Villeneuve le roi elle à disparue depuis que ce maire est maire.
Une honte,un scandale… Écoeurant.
Que le PLU de Villeneuve ne représente pas les souhaits de sa population, c’est devenu une affaire « ouest-Valdemarnaise » du fait de la réforme NOTRe qui confie l’urbanisme à des machins non élus que sont les Établissement Public Territoriaux. Voici comment le PLU du Villeneuve a fini par être voté (avec bien du mal et une énorme abstention) au Grand Orly Seine Bièvre : http://www.laveniravillejuif.fr/spip.php?article787
Les réponses de Didier Gonzalès aux chefs d’entreprises sont saisissantes : quel mépris pour ceux qui font tourner l’activité à Villeneuve le Roi et qui crées des emplois. Alors parce que la commune ne perçoit plus la taxe professionnelle, il faudrait les jeter… c’est irresponsable…
Quant à la pseudo concertation autour du PLU, c’est une mascarade… Didier Gonzalès ment…aucun débat sérieux n’a été entamé avec les habitants et les acteurs économiques… les habitants du quartier de la Grusie découvrent avec stupeur que le complexe sportif de la Grusie va être rasé, que près de 8oo logements vont être construits dans un périmètre très réduits…
Je puis attester en tant que Conseiller municipal de VLR que les élus n’ont pas été informé de ces projets élaborés dans le secret du bureau du Maire.
Ce que veut Didier Gonzalès c’est transformer notre ville en cité dortoirs, sans animation, sans activité, sans vie au profit de ses amis promoteurs pour construire des logements de standing afin de faciliter sa réélection.
Triste personnage.
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