Entreprendre | | 07/03/2017
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A Fontenay, la mini-entreprise du lycée Michelet prépare une bougie inépuisable

A Fontenay, la mini-entreprise du lycée Michelet prépare une bougie inépuisable © Fb

Ce n’est pas une bougie comme les autres qu’ont préparée les élèves du Lycée Michelet, à Fontenay-sous-Bois…  Les lycéens, qui ont créé leur mini-entreprise, Lasting Fire, ont relevé le défi de créer une vraie bougie de cire immortelle!

S’étant rendus compte que l’on pouvait fabriquer une bougie à partir de la cire fondue, ils ont en effet conçu un bougeoir capable de la récolter, reconstituant ainsi une nouvelle bougie le long d’une nouvelle mèche. Dans les semaines à venir, un prototype devrait être réalisé et si l’essai s’avère concluant, une série de bougies sera prête à être commercialisée. Pour financer leurs recherches, les 13 élèves participant à ce projet entrepreneurial épaulé par l’association Entreprendre pour Apprendre (EPA), ont vendu des coupons d’avances remboursables à leurs proches et récolté 212€. Si leur activité leur permet d’obtenir un résultat positif, les lycéens reverseront 20% à l’association Ela (association européenne contre les leucodystrophies) utiliseront les sommes restantes pour organiser un voyage scolaire.

Au sein de cette mini-entreprise, mise en place pour la deuxième année avec une classe de première MEI (maintenance des équipements industriels), les treize élèves ont chacun des responsabilité. Du responsable financier aux techniciens en passant par les responsables des ventes et de la communication, tous sont enthousiastes pour relever le défi. «Habituellement je fais un peu le clown mais là pour le projet je suis sérieux. Il faut que l’on se fixe plein de petits objectifs et si au final nous pouvons remporter le championnat ce sera fantastique», confie Wassim, directeur adjoint de cette mini startup.  «J’ai confiance en mon équipe, je sais qu’ils vont tous faire un bon travail, je me suis échauffé en vendant plusieurs carnets de tickets, je vais me donner à 100% pour la vente des bougies», assure de son côté  Yusef, le directeur commercial.

«Ils partent d’un prototype, mais au fur et à mesure de la phase de conception, ils vont peut être se rendre compte que le système ne va pas fonctionner et vont devoir trouver une autre solution. C’est comme ça que cela fonctionne en vrai», explique M. Kébaïli, le professeur de génie mécanique. Plusieurs fois durant l’année, Marion Lepinay, la coordinatrice départementale de l’association EPA intervient auprès des élèves pour les aider à mûrir leur projet. Au-delà de la réalisation et de la vente de leur produits, les entrepreneurs présenteront prochainement leur bougie inépuisable lors d’un salon réunissant la vingtaine d’autres mini-entreprises du Val-de-Marne, en vue de se qualifier pour le salon régional. «Cette démarche va leur permettre d’acquérir un certain nombre de savoir-faire et de savoir-être. Ils ont vécu un recrutement comme dans une entreprise avec des entretiens menés devant un responsable des ressources humaines. Par rapport à des enseignements purement théoriques, on constate une différence énorme dans leur implication», motive Nora Benkada, professeur d’économie et de gestion.

 

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