La police municipale de Villiers défend ses pistolets 9 mm

«Lorsque nous étions équipés de pistolets semi-automatiques 7,65 millimètres, la capacité d’impact n’était pas assez puissante, et une personne à bonne distance de nous et portant un gilet pare-balle n’aurait pas été stoppée. Avec le .38 ou le 9 millimètres, il y a neutralisation au moins partielle de la personne visée, motive le chef de la police municipale, Lionel Vendima.  La différence entre les .38 et les 9 millimètres que nous venons de recevoir, c’est la capacité de feu. Le premier n’a que 6 munitions et une fois épuisées, il faut les recharger manuellement ce qui peut prendre un temps précieux en intervention, alors que le second en contient 15 cartouches». Les agents de Villiers-sur-Marne vont bénéficier de formations au début du mois de mars.

C’est l’attentat de Nice, le 14 juillet dernier, qui a poussé à l’évolution de la loi pour autoriser les policiers municipaux à troquer leurs revolvers 38 spécial pour des armes automatiques de calibre 9 millimètres. «C’est dommage d’attendre des événements aussi dramatiques pour décider d’améliorer l’équipement des gardiens de la paix. J’ai toujours coutume de dire que l’armement de la police municipale est avant tout dissuasif et qu’il n’existe que pour que nos agents n’aient pas à s’en servir», insiste le maire.

Au total, 50 000€ ont été consacrés en 2016 pour renforcer l’équipement de la police municipale avec des plaques balistiques, des nouveaux gilets pare-balles, des détecteurs de métaux, des portiques de sécurité, et autres flashball.

Bientôt des caméras piéton

Prochaine étape : la municipalité vient de déposer une demande de subvention pour équiper les agents de caméras-piétons, ces dispositifs permettant aux policiers de filmer pendant leurs interventions.

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