“Depuis que Jean-Pierre Chevènement n’est plus au Sénat, le MRC n’a plus de sénateur. C’est une anomalie au regard de ce que le souverainisme à gauche et les idées républicaines que nous portons doivent exister au Sénat comme à l’Assemblée nationale“, défend Jean-Luc Laurent, président du mouvement.
L’ancien député de la 10e circonscription, battu dès le premier tour par la candidate LDI Mathilde Panot, élue au second tour contre la candidate LREM, entend donc négocier avec les autres formations politiques de gauche avec l’arme fatale généralement utilisée dans ce type de situation, la menace de listes autonomes.
“Dans un certain nombre de départements, nous allons aider la gauche à faire élire des sénateurs, nous souhaitons donc qu’il y ait une répartition, comme le demandent également d’autres partis comme le PRG ou le PCF“, reprend l’ancien député-maire du Kremlin-Bicêtre. En attendant, le MRC, qui vise deux sénateurs au niveau national, a d’ores et déjà prévu d’annoncer quatre listes MRC en France, dans le Nord, dans le Pas-de-Calais, en Loire-Atlantique… et en Val-de-Marne, bien que conscient qu’une liste MRC seule ne fera pas un sénateur.
Dans le Val-de-Marne, c’est le président du mouvement qui mènera la liste, si aucun accord n’est trouvé avec les autres formations de gauche.
C’est ce qu’on appelle le renouvellement, sans doute…!
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