31, c’est le nombre de projets immobiliers à Villiers-sur-Marne consciencieusement listés par la section PS locale, qui dénonce la création de 1800 logements au terme de leur réalisation, en plus d’un millier prévu dans les années qui viennent autour de la future gare de Grand Paris Express. Un exercice de malhonnêteté intellectuelle dénonce-t-on au cabinet du maire.
“Nous avons parcouru l’ensemble de la ville pour relever, rue par rue, l’ensemble des programmes sur la commune. Nous avons ensuite compilé les données sur une carte de la ville. Nous y constatons la présence de plus de 30 projets, représentant un total de plus de 1800 logements. Ces chiffres, qui prouvent la frénésie immobilière que nous dénonçons depuis plusieurs années, ne prennent en compte que les programmes affichés et excluent notamment l’aménagement du nouveau quartier autour de la future gare, qui apportera pour sa part près de 1000 logements. Le maire rejette la responsabilité de cette fièvre immobilière sur des dispositions de la loi qui l’obligeraient à la construction de logements. Or, la négociation menée entre l’Etat et la ville a abouti à un accord sur la création de 160 logements par an, bien loin des 1800 actuellement recensés“, dénoncent les élus PS, qui s’inquiètent de ce que les infrastructures routières, scolaires et de transport suivent, tout en se défendant d’être “conservateur en matière d’urbanisme”.
“C’est vraiment de la malhonnêteté de la part du PS que de prétendre que 1800 logements vont être créés en un an, cela signifierait 200 logements par mois! C’est matériellement impossible. Ces permis n’ont pas tous été accordés, réagit-on au cabinet du député-maire LR de la ville, Jacques-Alain Bénisti. Le PS présente les choses comme si c’était la ville qui initiait les projets alors que ce sont des propriétaires privés qui sont demarchés par des promoteurs. Que je sache, c’est par la majorité socialiste de Jean-Paul Huchon que le Sdrif (schéma directeur de la région) de 2011 a été voté, et par la majorité socialiste du gouvernement qu’ont été décidés la TOL (Territorialisation de l’offre de logements) qui fixe notre cap à 160 logements par ans, tout comme la loi Alur qui a supprimé le COS (Coefficient d’occupation des sols) et la surface minimum pour pouvoir construire. Alors que notre PLU prévoyait un minimum de 400 m2 pour pouvoir construire, on peut désormais le faire sur un confetti! Et malgré cela, nous avons reçu un courrier du préfet nous indiquant que notre PLU est trop protecteur, contraire aux objectifs de densification du Sdrif, parce que nous n’avons construit que 530 logements entre 2011 et 2015 au lieu de 80o.” Et d’ajouter que les projets seront modérés ou différés, et que les promoteurs devront se plier au respect d’une architecture compatible avec le style briard de la ville.
“Je maintiens qu’il y aura bien 1800 logements de construits dans les deux ans, sans compter le projet autour de la gare, j’ai vu les pancartes avec des permis déposés et affichés, et des constructions en cours“, défie Frédéric Massot, élu PS. Nous ne sommes pas contre les objectifs de la TOL, mais 160 logements par an, ce n’est pas pareil que 1800 en deux ans. Certes, la ville ne peut interdire les projets privés, mais elle pourrait organiser des règles plus contraignantes au niveau du PLU, concernant les constructions, les parkings, afin de faire baisser la marge des promoteurs. Le COS a été supprimé depuis longtemps, il faut regarder des indicateurs d’avenir, avec notamment des obligations sur les économies d’énergie“, plaide l’élu d’opposition.
“Nous avons voulu imposer deux parkings par logement dans un projet situé près de la gare, et n’avons pas eu gain de cause car il faut encourager les transports en commun”, pointe de son côté le directeur de cabinet du maire.
Les projets immobiliers sont essentiels pour une ville comme Villiers. Qu on arrête de critiquer. La ville construit en fonction des besoins de l’île de France.
Prévoir de construite sur les boulevards ou routes departementales est une réponse pour ne pas pénaliser le pavillonnaire et répondre à la demande de logements sur Villiers.
C’est un jeu risqué surtout quand on regarde la densification à marche forcée de villes PS comme Alfortville…
La blague !
Les élus PS seraient bien avisés, d’établir la même dans le “fief” socialiste d’Alfortville – le “QG” où tout bon petit soldat du PS trouvera un emploi en mairie – !
Ce n’est pas une “frénésie immobilière”, mais une cimenterie permanente à ciel ouvert, avec des constructions toutes aussi immondes les unes que les autres concernant le bailleur LOGIAL, sans parler des autres qui fleurissent à tous les coins de rues !
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