La socio-esthétique pour réhumaniser les soins critiques, voilà le défi que s’est lancé le service de réanimation médicale de l’hôpital Henri Mondor de Créteil, pour entourer et maintenir l’estime de soi de ses patients.
Ce mardi, l’hôpital figurera au nombre des 15 établissements récompensés par le Prix Première Chance de la fondation l’Oréal qui promeut la mise en place de soins de beauté et de bien-être au sein des structures médicales et sociales.
Accidents vasculaires, défaillances du système nerveux, infections graves, le quotidien des professionnels d’un service de réanimation est rythmé par l’urgence, le risque et la technicité de la prise en charge médicale. Parfois, le personnel médical s’impose une distance avec le patient. Parallèlement, les hommes et femmes hospitalisés dans ce service vivent des moments de souffrance aiguë, traumatisants et doivent composer avec cet environnement hostile.
Déterminé à faire évoluer la prise en charge des patients, le service réanimation de l’hôpital Mondor s’est lancé dans le projet SERHUMS : la socio-esthétique pour réhumaniser les soins critiques. Les socio-esthéticiens interviennent dans les structures médicales et sociales auprès d’un public en souffrance ou fragilisé. Grâce aux soins esthétiques (maquillage, épilation ), à la conversation ou au contact physique, le patient va retrouver une estime de soi. Par ricochet, les professionnels de santé et les proches des patients seront beaucoup plus sensibles aux souffrances de la personne.
Le service réanimation de l’hôpital Henri Mondor qui effectue chaque année 1200 admissions, prévoit d’intégrer un socio-esthéticien dans son équipe, une fois par semaine pendant six heures. Le prix qu’il va recevoir devrait permettre à l’hôpital de bénéficier d’une aide financière et d’un accompagnement de l’association partenaire CODES, spécialisée dans la formation en socio-esthétique.
reconnaissante de quoi? m’avoir transformée en hemiplegique et apres 3 mois dégagée en centre de “rééducation”!!
Dans quel service étiez vous précisément ?
aux soins intensifs me suis réveillée apres une operation ratée
de valide je me suis retrouvée une merde soit disant vivante hemiplegique!
quelle foutaise!!! j’ai “séjourné” 3 longs mois en soins intensif et les seuls gestes et paroles humaines émanaient , à titre purement individuel, d’agents encore sensibles et bienveillants
vous êtes bien négatif je trouve….pas très reconnaissant
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