Déposé par les conseillers départementaux LR de Thiais, Rungis, Chevilly-Larue, Patricia Korchef-Lambert et Nicolas Tryzna, le vœu en faveur du maintien des activités de transports de marchandises sur la ligne de fret reliant le MIN de Rungis et la plate-f-orme logistique de fruits et légumes de Perpignan, a été adopté à l’unanimité ce lundi 26 juin.
“Implanté au cœur du MIN de Rungis, le terminal ferroviaire de cette ligne ferroviaire a été réhabilité en 2010 pour un montant total de 21 millions d’euros. Le Conseil Départemental du Val-de-Marne a soutenu cette opération à hauteur de 6,25 millions d’euros, le Conseil Régional d’Ile-de-France pour 6,65 millions d’euros, la SEMMARIS (société gestionnaire du MIN de Rungis) pour 3,05 millions d’euros et la SNCF pour 3,05 millions d’euros. Ces travaux de restructuration devaient permettre de doubler la capacité d’arrivage annuelle de fruits et légumes par le fer de 200 000 à 400 000 tonnes”, motivent les élus qui ont déposé le voeu.
Le voeu demande également à l’Etat de “réfléchir à la sanctuarisation de cette ligne de fret en la rendant d’utilité publique” et “s’oppose à toute proposition ou décision qui aurait pour conséquence une augmentation du trafic de camions de marchandises sur le territoire du Val-de-Marne”.
C’est en mai que la CGT avait lancé l’alerte sur le sujet. Fin mai, Christian Favier, président PCF du Conseil départemental et sénateur, avait aussi déposé une question écrite à l’ancienne ministre des Transports. Question qui attend aujourd’hui sa réponse.
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