Soutiens, débats, actions de campagne, bisbilles, tweets… l’actu à chaud et en bref de la campagne des législatives en Val-de-Marne ce jeudi 8 juin.
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Je souscris pleinement à ce courrier. Il est bien facile de s’abriter derrière le Président de la République pour dissimuler son incapacité. Enfin le ton de Madame Petit est parfaitement inqualifiable. Se reporter au programme du Président de la République. Sait elle seulement ce qu’est l’Assemblée Nationale? Lui est il arrivé de lire par accident la constitution de la Vème République. Si vous êtes élue madame cela signifiera qu’une chèvre aurait tout aussi bien pu se présenter à votre place.
Voici le texte que j’ai envoyé à Mme Petit suite à son refus du débat public avec Zakaria Zaidane et les autres candidats de la 4ème circonscription du Val de Marne :
Bonjour Mme Petit
Vous vous plaignez de faire l’objet d’attaques depuis plusieurs semaines. Il me semblerait utile de distinguer attaques et questionnement justifié. Vous êtes aujourd’hui candidate à la députation sous l’étiquette du président de la République, ce qui vous met d’emblée en capacité d’être élue. Souffrez qu’on s’intéresse à vous et à votre parcours, d’autant que votre désignation a surpris puisqu’on ne vous avait pas vue parmi les militants qui ont fait la campagne présidentielle de M. Macron.
Questionner, ce n’est ni juger, ni condamner. C’est juste demander des éclaircissements afin que les citoyens puissent le moment venu faire un choix éclairé.
C’est dans ce cadre que nous vous avons interpellée sur votre positionnement local par rapport à votre nouvel engagement auprès de MM. Bayrou et Macron.
De nombreux électeurs de cette circonscription ont voté pour M. Macron aux présidentielles, tout en n’appréciant pas la politique menée localement par M. Bénisti. Qu’ils s’interrogent sur votre positionnement local est plutôt logique ! Ce sont eux qui nous ont fait part de leurs questions, car oui, nous parlons aussi aux citoyens, que nous avons l’habitude de rencontrer dans nos villes, et notamment tous les dimanches au marché de Villiers-sur-Marne, y compris d’ailleurs en dehors des périodes électorales.
Vous soutenez donc la politique de M. Benisti au niveau local et continuez à vous inscrire dans son équipe. Très bien, c’est votre choix, il est respectable. Il suffisait juste de le dire, et je vous remercie de répondre enfin à cette question posée il y a plusieurs semaines.
Par ailleurs, je trouve dommage que vous considériez que parler avec vos concurrents soit si inutile. Mais c’est sans doute parce que je suis une politicienne du passé, élue (comme vous) depuis 3 ans au conseil municipal de Villiers-sur-Marne.
Je souhaite revenir sur cet aspect, car vous et vos amis d‘En Marche/Modem aimez bien, avec une pointe d’arrogance d’ailleurs, vous présenter comme les seuls acteurs du renouvellement du personnel et des pratiques politiques, et renvoyer tous les militants d’autres partis au temps des dinosaures.
Mais où est la modernité de votre campagne ? Quelles pratiques nouvelles portez-vous ? Jusque-là nous n’avons vu qu’une campagne extrêmement classique. Il ne suffit pas de dire « qu’une nouvelle façon de faire de la politique est possible », encore faut-il la porter sur le terrain.
Et justement, quand une nouveauté est proposée, vous la refusez. Quel dommage ! En effet, les débats n’avaient pas trop cours jusqu’à maintenant pendant les législatives. Certes, ils ne sont pas obligatoires. Doit-on pour autant les considérer avec dédain comme juste « une nouvelle mode » ? Non, mais sans doute justement comme la recherche de manières différentes de s’adresser aux citoyens et de présenter son programme, plus incarnées et plus vivantes que la lecture d’un tract plus ou moins personnalisé. C’est une nouveauté sur notre circonscription, certes imparfaite, organisée sans doute un peu tardivement. Mais c’est cela aussi, expérimenter de nouvelles pratiques… Et le débat n’a pas été organisé pour « parler entre professionnels de la politique », mais parce que l’initiative, menée avec succès dans d’autres circonscriptions, nous paraissait justement une proposition démocratique intéressante.
Et ce le fût ! Vous vous vantez d’être « issue de la société civile » tout en étant conseillère municipale déléguée et conseillère départementale remplaçante. M. Zaidane, 36 ans n’est élu que depuis 3 ans aussi, et a aussi un métier. Si cela vous semble encore trop, vous auriez pu au moins débattre avec M. Szymanski, candidat EELV, qui lui n’a aucun mandat d’aucune sorte, mais n’a pas hésité à discuter avec de plus expérimentés que lui. Et c’est tout à son honneur.
Ce n’est évidemment pas facile de venir ainsi s’exprimer devant 150 personnes quand on n’y est pas habitué. Mais quand on brigue un mandat impliquant de défendre des positions et des textes dans l’hémicycle, qui n’est pas un environnement aussi bienveillant et respectueux que celui du débat d’hier soir, c’est au moins un moyen de montrer qu’on y est prêt.
Vous invoquez le fait de « refuser la parole à l’ensemble des candidats de notre circonscription » pour justifier votre propre refus. C’est faux, personne n’a été refusé ! L’aboutissement tardif de l’organisation n’a pas forcément permis de joindre tout le monde, mais l’idée n’était pas d’exclure qui que ce soit. Maintenant, on peut toujours trouver des prétextes pour ne pas faire, nous, on préfère oser la nouveauté.
Je voudrais ici rendre hommage à Mme Guerreau, candidate pour Allons enfants, qui a accepté de participer au débat mais qui n’a pu se libérer d’engagements préalables. Cette jeune femme a 18 ans, aucun mandat, aucune expérience, mais ne recule pas pour autant.
Le débat s’est donc tenu à 4, et ce fût une remarquable expérience. Sortant justement de l’unique dialogue entre un candidat et un citoyen, qui a son intérêt mais n’est pas suffisant pour diffuser plus largement des idées et pour savoir comment elles se confrontent à celles des autres, ce débat a permis à plus d’une centaine d’électeurs d’écouter des candidats qu’ils n’auraient peut-être pas eu l’occasion ou l’envie de rencontrer autrement, présenter leurs idées, leur vision, leur parcours aussi, leurs motivations, leur singularité, parfois même au sein de leur propre famille politique, bref, des candidats dans toute leur humanité.
Et c’est ça aussi, « dépasser les clivages », pas juste une jolie formule de tract électoral, pas renoncer à toute expression ou idée dissonante, mais une vraie capacité à se rencontrer, à se parler, parfois à argumenter, parfois à se mettre d’accord. Une vraie expression démocratique. Et, en tant que spectatrice de ce débat, je remercie encore les quatre candidats qui s’y sont prêtés dans le respect des uns et des autres.
En vous retranchant derrière votre « gentille » invitation à « relire le programme du président et à nous en imprégner », vous nous signifiez surtout que « dépasser les clivages » veut dire pour vous avoir une uniformité d’opinion, un « prêt-à-penser » qui n’admet pas la diversité des idées. Vous avez manqué le coche de la modernité.
Débat de haute tenue: La candidate LR-UDI et le candidat socialiste au top du top: très bon niveau d’échanges entre eux.
La candidate d’on ne sait pas ou ex-filloniste devenue MODEM ou en marche girouette patentée brillait par son absence. Elle était donc aux abonnés absents (sans doute à cause de sa nullité reconnue par à peu près tout le monde). Sa seule compétence: être sur une affiche à côté de Macron). On comprend donc qu’elle n’ait pas voulue affronter de telles pointures connaissant à la fois le programme de leur parti mais sachant aussi marquer leur personnalité.
Quand on constate la bêtise crasse des tracts de la Maud Petit, on comprend qu’elle n’ait pas voulu au venir: pas le niveau.
Encore Merci au Maire de Chennevières d’avoir organisé ce débat.
Consternante désertion de madame petit qui refuse le débat alors que c’est l’essence même de la politique. Elle se refugie derrière le programme national de Macron mais au niveau local il aurait été intéressant de l’entendre. C’est de la lâcheté et du mépris pour les électeurs
La candidate LREM est bien présomptueuse de décréter qu’un débat en démocratie est une expression politique dépassée ! Ainsi donc elle n’a pas besoin d’échanger avec les autres candidats ?? Macron aurait donc du refuser de participer à tous les débats lors de la campagne présidentielle ?
Ou alors nouvelle engagée par opportunisme elle ne maîtrise pas encore le programme de LREM et n’est pas en capacité de le présenter ?
Elle n’a donc pas de petit que le nom !
Bonjour,
Quelques précisions sur le débat de la 4ème circonscription à l’initiative des candidat-e-s LR, PS et EELV :
PARTICIPANT-E-S AYANT CONFIRME LEUR PRÉSENCE :
– Jérôme Auvray (FN-Rassemblement Bleu Marine)
– Marie-Carole Ciuntu (LR/UDI)
– Samuel Szymanski (EELV)
– Zakaria Zaidane (PS)
INTRODUCTION
Accueil par le Maire de Chennevières
Annonce des candidat-e-s présents par le modérateur
Présentation personnelle de chaque candidat-e
L’ÉCONOMIE
Question n°1 : quel est votre projet en matière de pouvoir d’achat ?
Question n°2 : que pensez-vous des ordonnances Travail annoncées pour l’été ?
L’ENVIRONNEMENT
Question n°3 : quelles sont vos propositions pour la transition énergétique ?
Question n°4 : comment comptez-vous améliorer concrètement les transports ?
Question n°5 : quel est votre projet en matière de logement ?
LA SÉCURITÉ
Question n°6 : comment comptez-vous améliorer la sécurité des Français ?
CONCLUSION
Le dernier mot de chaque candidat-e
Remerciements et clôture par le modérateur
S’EXPRIMANT A TITRE PERSONNEL,
Jacques Grenier, ancien candidat EELV aux élections départementales à Villiers-sur-Marne, Bry-sur-Marne, Le Plessis-Trévise,
remercie les 1.150 électrices et électeurs qui ont voté EELV au 1° tour de l’élection législative, qui ont permis à la fois une progression de 11% du nombre de voix entre 2012 et 2017, et de dépasser 4% à Sucy-en-Brie et Villiers-sur-Marne.
Regrettant que le candidat EELV ne soit pas présent au 2° tour, il appelle néanmoins chacune et chacun des 72.728 électrices et électeurs de la 4° circonscription du Val-de-Marne à se rendre aux urnes dimanche 18 juin 2017 pour le 2° tour, au minimum pour voter blanc ou choisir l’une des deux candidates.
Bien que connaissant et appréciant les qualités personnelles de madame Maud Petit
depuis qu’ils furent adversaires aux élections départementales de 2015,
Jacques Grenier votera néanmoins pour madame Marie-Carle Ciuntu,
de manière critique, mais déterminée, parce que sa vision de l’intérêt général le lui commande.
Une députée est avant tout une représentante du peuple : avantage madame Ciuntu
Depuis la fin du second empire, le gouvernement ne désigne plus de candidature officielle, et l’argument « le président m’a choisie » avancé pour refuser le débat entre candidat n’est pas seulement une erreur de communication, mais une faute politique. Les 4 candidat-e-s présent jeudi dernier à Chennevières ont démontré qu’ils avaient la capacité de prendre du recul sur le programme officiel de leur parti ou du gouvernement, et de faire valoir le point de vue ou les intérêts de l’ensemble de la circonscription, y compris si nécessaire lorsqu’ils divergent de la vision de leur propre camp.
Voter la loi, ce n’est pas seulement soutenir sans faillir le gouvernement et le Président : pour cela, avantage madame Petit
Voter la loi, c’est préparer les dossiers en amont, y compris sur des domaines que l’on ne connait pas encore : avantage madame Ciuntu
Le travail en commission se nourrit d’un travail en profondeur sur le terrain, au contact des élu-e-s, des associations, des syndicats, des autres partis politiques, des habitant-e-s qui peuvent avoir à la fois un avis d’usager et parfois un avis d’expert. Cela exige de l’humilité dans l’approche, de l’écoute, la capacité en prendre en compte les arguments contraire à son opinion initiale, et d’en faire la synthèse en étant capable d’évoluer au contact de la réalité. Encore une fois, le débat de Chennevières a montré que certain-e-s candidat-e-s ont cette capacité, à des degrés divers, pour les absent-e-s, il n’a pas été possible de se faire une opinion. Cet épisode lui a donné la certitude que madame Ciuntu est apte à entendre des arguments contraires, voire critiques, tandis que l’attitude de madame Petit qui considère qu’exprimer un avis différent est une attaque personnelle, augure mal de sa capacité à faire avancer les dossiers de la circonscription.
Voter la loi, c’est proposer et défendre des amendements en séance publique : avantage madame Ciuntu
Les arguments avancés par madame Petit pour refuser par deux fois de débattre avec ses adversaires fait douter de ca capacité à exprimer un point de vue différent devant 576 collègues – pas toujours bienveillant-e-s de surcroît – et à les convaincre. Madame Ciuntu a démontré cette capacité.
Être députée, c’est apporter une valeur ajoutée personnelle à la Nation : avantage madame Ciuntu
Les principaux candidat-e-s du 1° tour ont entre 35 et 55 ans : leur parcours de vie, mêlant carrière professionnelle, luttes associatives ou syndicales, mandats électifs, leur a donné une épaisseur certaine. Le débat de Chennevières a mis en évidence que, selon le choix des électrices et des électeurs de la 4° circonscription, leur élu-e ne siègerait pas dans la même commission. La campagne n’a pas permis de distinguer la valeur ajoutée personnelle que pourrait apporter madame Petit, ni dans quelle commission. Et si l’on pense que l’inexpérience est le gage d’apporter du renouvellement dans les approches sans idée préconçue, madame Guerreau, candidate Allons Enfants au 1° tour et plus jeune candidate de France, y répondait de manière nettement plus éclatante. Dans ces conditions, est-il indispensable d’envoyer à l’Assemblée une 401ème députée En Marche ? La biodiversité, c’est bon aussi en politique.
Certes, le programme du parti Les Républicains et certaines positions de madame Ciuntu sont très loin de satisfaire un écologiste, et la gestion municipale de l’équipe à laquelle appartient son suppléant est très loin d’être convaincante.
Mais l’enjeu de cette élection est de savoir s’il faut laisser aux macroniens le privilège de dépasser les postures et les clivages ou si, à titre individuel et collectif, nous sommes capables de démontrer notre aptitude à distinguer l’intérêt général au delà des calculs politiciens à courte vue.
Dimanche 18 juin 2017, Jacques Grenier votera pour madame Ciuntu de manière critique, mais déterminée,
parce que sa vision de l’intérêt général le lui commande.
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