Société | | 30/03/2017
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Les Roms de l’ex-bidonville Truillot d’Ivry-sur-Seine ont manifesté

Les Roms de l’ex-bidonville Truillot d’Ivry-sur-Seine ont manifesté

A l’été 2015, le bidonville Truillot d’Ivry-sur-Seine, qui accueillait quelques 300 personnes, essentiellement Roms et Roumains, était évacué après quatre années d’occupation. A l’époque, un diagnostic social avait été mené en amont et une cinquantaine de familles avaient été relogées via différents dispositifs.

22 familles (50 adultes et 42 enfants) avaient été relogées dans des bâtiments de la commune, 17 familles (36 adultes, 28 enfants) avaient été prises en charge par le Conseil départemental et l’Etat, et 10 familles (26 adultes, 32 enfants) avaient rejoint un village d’insertion construit à côté quelques mois plus tard. 12 familles ont également été suivies dans le cadre de la Plateforme régionale d’accueil information orientation Suivi (AIOS) mise en place par le préfet de Région en janvier 2015. Les autres personnes se sont dispersées dans d’autres campements et squats, dans la ville ou ailleurs.

Deux ans plus tard, le Collectif de soutien aux Roumains d’Ivry a fait le bilan. “Nous avons fait un recensement et avons enregistré 202 personnes dont 58 enfants, qui survivent dans la rue, dans des squats, dans des bidonvilles ou des hôtels indignes pour des familles. Ce sont les laissés-pour-compte de l’expulsion“, dénonce Sacha Kleinberg, représentant de ce collectif. Après un événement de soutien au cirque Romanès ce samedi 25 mars, le collectif organisait une manifestation devant la préfecture de Créteil ce mercredi 29 mars pour réclamer le relogement des 202 personnes, de manière définitive. “Nous avons calculé, 800 000 euros ont été dépensé pour loger temporairement ces personnes dans des hôtels dans des conditions très précaires. Mettons cet argent non pas dans des hôtels pourris mais dans des constructions, des projets de vie digne pour ces gens », reprend Sasha Kleinberg.

Une délégation a été reçue en préfecture et s’est entretenue avec un collaborateur du préfet et le directeur du service de sécurité. Une rencontre avec le nouveau préfet doit être organisée . «Ils doivent nous recontacter dans le mois pour que le préfet visite les lieux d’habitation y compris pour les personnes qui sont à la rue»,  explique Bernard Prieur, représentant du collectif, en sortant de la réunion.

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