La dissolution prochaine de l’agence de développement du Val-de-Marne, annoncée en Commission permanente du Conseil départemental au début du mois de mai (votre notre article précédent),
en raison de la fin de la clause de compétence générale du département, désormais non-habilité à financer du développement économique, suscite l’inquiétude des salariés de l’agence.
Lors de cette annonce, le département, qui finançait quelques 90% du budget de l’agence, précisait qu’il verserait “une contribution exceptionnelle et dérogatoire de 70 000 € pour payer les salaires de mai et juin”. Une douzaine de salariés sont concernés. Le département indiquait également que le président de l’agence, Abraham Johnson, par ailleurs vice-président du Conseil départemental, convoquerait prochainement une Assemblée générale pour dissoudre l’agence, constituée sous forme d’association.
En attente de connaître les modalités de leur départ, les salariés ont poussé un coup de gueule par voie de communiqué ce lundi, s’étonnant d’être informés de la fermeture imminente de leur agence par la presse, s’indignant d’être “mis à l’écart de toute concertation les concernant” et craignant que les caisses soient vides fin juin 2017, ne laissant rien “pour assurer un licenciement économique décent” comprenant un accompagnement à la recherche d’un nouvel emploi. Les salariés estiment être traités avec “peu de considération” estimant que le dossier a été traité avec “désinvolture”, dénoncent un “immense gâchis” et regrettent “le manque de communication du Conseil départemental du Val-de-Marne et de la direction de l’agence depuis le vote de la loi NOTRe (août 2015), jusqu’à l’annonce de la dissolution de l’agence“.
Du côté du Conseil départemental, on précise qu’une rencontre entre le président de l’agence, Abraham Johnson, et le personnel, est prévue en fin de semaine, qui devrait apporter des réponses complètes aux salariés. A suivre.
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Vous ne mélangez pas tout, là ?
Il ne s’agit pas d’un service social, mais d’une agence de développement économique chargée de promouvoir le territoire val-de-marnais. Depuis des années, les professionnels remarquent que la concurrence entre ces agences départementales au sein d’une même région est ridicule. Il faut imaginer les investisseurs étrangers démarchés par ces agences sur des salons internationaux avec tous le même slogan : c’est presque Paris. Aucun sens et surtout aucune efficacité budgétaire. Il vaut mieux avoir une force de frappe pour toute la région plutôt que se tirer la bourre entre départements.
Encore un service qui ferme ces portes dans le val de marne comme des services de proximité c est vraiment dommage de voir que le val de marne s enfonce dans une situation mortifere anti sociale est services quel différence avec la ville de Paris qui offre des services de proximité à ces parisiens leurs offrants les accès sociales voulut
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