+ 2% de temps dans les bouchons par rapport à l’an dernier dans l’agglomération parisienne aux heures de pointe, tel est le verdict de la sixième édition du classement des villes les plus embouteillées réalisée par le constructeur de Gps, TomTom.
L’éditeur logiciel néerlandais s’appuie sur les statistiques de sa flotte pour publier son classement mondial, en comparant à distance égale le temps de parcouru aux heures de pointes et à des heures plus calme. La palme des embouteillages revient à Mexico (66% de temps supplémentaire en moyenne dans la métropole aux heures de pointe), suivie de Bangkok, Jakarta, Chongquing et Bucarest (50%). En Europe, la France tient son rang avec Marseille en 5e position, ex-aequo avec Londres du haut de ses 40%.
En France, l’agglomération parisienne suit Marseille avec 38% d’embouteillages, en progression de 2% par rapport au précédent classement, situant la métropole à la 35ème place mondiale. Selon les données de TomTom, les automobilistes franciliens auraient passé en moyenne 40 minutes de plus dans les bouchons, et 154 heures en un an.
Les points noirs se situent essentiellement sur le périph, les quais et quelques boulevards dans Paris, ainsi que les débuts d’autoroute (A1, A3, A6). Au-delà de Paris et de ses sorties autoroutières, c’est surtout l’Est francilien qui est concerné, au niveau de l’A86, de la Francilienne, et de l’A4.
La marque de GPS a ainsi répertorié plusieurs tronçons dans le Val-de-Marne parmi les 10 premiers points de congestion de l’agglomération parisienne.
- La portion d’autoroute de l’Est qui s’étend du Pont de Nogent jusqu’à la sortie du tunnel, avec des ralentissements qui s’étalent en moyenne sur 1,8 kilomètres. (5e)
- Le tronçon d’autoroute du Soleil dès la sortie du périphérique entre Montrouge et Gentilly, et des congestions sur près de 1,6 kilomètres. (6e)
- Le boulevard périphérique entre l’avenue de porte d’Italie (Le Kremlin-Bicêtre) et l’avenue de la porte de Vitry (Ivry-sur-Seine) avec des ralentissements sur près de 1,3 kilomètres. (10e)
D’autres nœuds routiers figurent parmi les 30 premiers tronçons problématiques également sur le boulevard périphérique à hauteur des quais de Bercy à Charenton-le-Pont sur 1,2 kilomètres, et le long du cimetière de Gentilly et du Parc Kellerman sur 1,1 kilomètres. Enfin, le périphérique de l’Île-de-France entre Maisons-Alfort et la pointe du lac à Créteil, avec plusieurs tronçons de ralentissements récurrents.
Ce classement apporte tout de même un démenti. Le pont de Nogent n’y apparaît pas comme le plus gros bouchon d’Europe !
L’annulation de certains projets, comme l’autoroute entre Rosny-sous-Bois et Noisy-le-Grand ou le doublement du viaduc de 600m de l’A4 au-dessus de la Marne à Joinville, en est certainement en grande partie responsable, tout comme l’insuffisance de la capacité du RER A. Il y a aussi le projet abandonné d’une branche du RER E qui devait desservir la gare du Plant à Champigny et rejoindre la ligne A (branche Boissy-saint-Léger) à l’autre gare de Champigny Saint-Maur qui aurait été bien utile d’autant que les rails existent depuis longtemps !
Enfin il y avait un projet de doublement du Bd Périphérique entre la porte de Bagnolet et la porte d’Orléans en souterrain dans un tube à 2 étages comme sur l’A86 ouest.
L’objectif idiot des écolos étant de tuer la voiture, aucune mesure efficace n’est prise.
Et pourtant, plus de bouchons = plus de pollution, mais c’est impossible à faire comprendre à des écolos bornés.
Il faut développer les transports collectifs, mais ils ne pourront JAMAIS couvrir tous les besoins.
Transport individuel et transport collectif doivent être complémentaires.
Aujourd’hui les 2 sont saturés et incapables d’être efficaces.
Et oui, quelles solutions ?
7 millions d’habitants s’entassant dans 1 carré de 25 km2.
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