Aucune fumée blanche n’est sortie de la salle du Conseil d’administration où se tenait ce vendredi 22 décembre l’élection du président ou de la présidente de l’Upec, après la démission pour raisons de santé d’Olivier Montagne. Après quatre tours de vote ne donnant aucune majorité,
l’élection a été reportée au 19 janvier 2018. De nouveaux candidats peuvent s’annoncer d’ici là.
L’université, déjà en crise suite au non-vote de son budget mi-décembre, est donc en vacance de président, même si Frédéric Gervais, vice-président, reste président par intérim.
Ce dernier, qui figurait parmi les quatre candidats en lice avec Caroline Ollivier-Yaniv de la liste Penser l’avenir, agir ensemble de l’ancien président Luc Hittinger, Vérène Chevalier de la liste Stoppons la fusion et décidons ensemble, déjà candidate en 2016, et Jean-Luc Dubois-Randé, le doyen de la fac de médecine, n’a obtenu que 2 voix lors du premier tour de vote, contre 9 et 9 pour Caroline Ollivier-Yaniv et Vérène Chevalier, et 11 pour Jean-Luc Dubois-Randé. Au second tour, le président par intérim, qui représentait la liste élue en 2016, s’est désisté en faveur du doyen, ce qui a donné 13 voix pour ce dernier et toujours 9 et 9. Idem au 3e tour. Au 4e tour, Caroline Ollivier-Yanniv a perdu 1 voix au profit du doyen qui en a obtenu 14, mais toujours pas la majorité absolue pour être élu. Aucun président n’a donc été élu. Il y a également eu une abstention aux quatre tours.
“Je suis écoeuré, l’ego l’a emporté sur le travail collectif”, confiait en sortant Mihai Guyard, administrateur étudiant de la liste Bouge ta fac, laquelle avait tranché pour le doyen. “Nous n’avons ni budget ni président et la date limite de dépôt des dossiers pour le PIA 3 (Projets d’investissements d’avenir) est le 28 mars, nous n’arriverons jamais à être dans les temps sans gouvernance“, s’alarme l’étudiant. Du côté de l’Unef, qui avait choisi Vérène Chevalier, Cécilia Koch, administratrice, s’inquiète aussi de cette vacance de gouvernance, “alors que le plan étudiant va rentrer en vigueur”, et espère que ces quelques semaines seront mises à profit pour qu’un candidat, actuel ou nouveau, fasse consensus.
Pour plus de détails sur le contexte de cette non-élection, lire :
je suis entièrement d’accord.
Guyard a beau jeu d’invoquer la querelle d’ego, lui qui a adressé trois pages de revendications aux candidats en faisant valoir les quatre voix qu’il tient dans sa main. S’il ne les avait pas données au plus clientéliste, nous aurions probablement une présidente à l’heure qu’il est !
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