Environnement | | 20/01/2017
Réagir Par

Maisons-Alfort accélère son raccordement à la géothermie

Maisons-Alfort accélère son raccordement à la géothermie

14 000 logements sont d’ores et déjà alimentés par la géothermie à Maisons-Alfort, ainsi que des écoles (Edouard Herriot, Condorcet, Saint-Exupéry, Jules Ferry), les quatre collèges et encore la gendarmerie, l’école vétérinaire, l’Anses, Sanofi… D’ici à 2019, 1 000 nouveaux logements seront raccordés au réseau.

Une nouvelle pompe à chaleur est ainsi en construction dans la centrale géothermique de la rue Georges Gaumé, dans le quartier des Juilliottes. “Cela va permettre d’augmenter de 10 % la performance énergétique de cette centrale”, indique à la commune. Au global, la géothermie permet de répondre à 60 % des besoins en matière de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire dans les sites raccordés.
Dans le détail,  le réseau de géothermie raccordera  plusieurs nouvelles copropriétés en 2018, puis la nouvelle maison de retraite prévue aux Planètes, le foyer d’aide médicalisé, la pension de famille et les logements sociaux.
Ces 3,75 millions de travaux seront financés par le Syndicat Mixte de géothermie, sur fonds propres et sur emprunts, “sans répercussion sur le prix de la chaleur vendue aux abonnés“, insiste la commune. Les travaux de rénovation de la centrale de géothermie ont commencé en juillet dernier et s’achèveront fin mars 2017. Les travaux d’installation de la pompe à chaleur commenceront à la suite, pour une mise en service en octobre 2017.

Pour rappel, la géothermie en Ile de France repose sur le forage du Dogger, un gisement d’eau chaude situé à 1,6 km de profondeur. L’eau puisée via ces profonds puits arrive à une température comprise entre 55 et 75 degrés dans des centrales, échangeurs thermiques, pour transmettre la chaleur de l’eau géothermale (salée et corrosive) vers un circuit d’eau propre et non polluante, le réseau de chauffage urbain. L’eau est ensuite rejetée dans le Dogger via un second puit tandis que l’eau du réseau de chauffage urbain va ensuite alimenter en chauffage les bâtiments avec des étapes intermédiaires dans des chaufferies d’appoint qui ajustent la température avec du chauffage au gaz. Grâce à ce système, en moyenne 60% du chauffage est issu de la chaleur naturelle du Dogger, les 40% restant correspondent au complément de chauffage au gaz.

Abonnez-vous pour pouvoir télécharger l'article au format PDF. Déjà abonné ? Cliquez ici.
Cet article est publié dans avec comme tags Chauffage, géothermie,
Cet article est publié dans
Aucun commentaire

    N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.

    Ajouter une photo
    Ajouter une photo

    Laisser un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

    Vous chargez l'article suivant