Le collectif d’associations RESF (Réseau éducation sans frontière) Val-de-Marne organise une manifestation de soutien aux lycéens sans papier ce mercredi 10 mai à 14 heures devant la préfecture de Créteil.
“A l’approche de la fin de l’année scolaire (et de la législature), la situation des lycéens sans-papiers s’aggrave dans le Val-de-Marne. Parmi les dossiers de demande de régularisation déposés avec le soutien du RESF94, certains ont bien débouché sur un titre de séjour d’un an « vie privée et familiale », d’autres sur un titre « étudiant », dont le renouvellement sera toutefois impossible à la fin des études ou en cas de changement d’orientation. Mais ce qui inquiète et indigne le plus les lycées concernés, c’est que des élèves, pourtant soutenus et encouragés par les communautés scolaires, reçoivent une autorisation provisoire « pour finir l’année scolaire », voire une « obligation à quitter le territoire » (OQTF), parfois même avec une interdiction de retour de deux ans.
Ainsi, Victor-Hugo Dos Santos Pereira, élève en terminale littéraire au lycée Léon Blum de Créteil, a demandé sa régularisation et un titre de séjour à la Préfecture. Celle-ci ne lui a octroyé qu’une autorisation provisoire « pour finir l’année scolaire ». Cela signifie qu’il a le droit de passer son baccalauréat mais qu’après, il sera sans-papiers et devra quitter la France. C’est inacceptable ! Enseignants, personnels, parents et élèves du lycée Léon Blum, – qui le connaissent depuis son arrivée-, réclament la régularisation de sa situation administrative avec un vrai titre de séjour, afin de lui permettre de poursuivre ses études au milieu de ses camarades et dans l’enseignement supérieur, et de réussir son projet et sa vie en France. Et que dire de Laye (lycée Chérioux de Vitry), de Nadir (lycée Champlain de Chènevières), de Bandiougou (lycée Jean Macé de Vitry) et ceux des autres lycées qui ont reçu une OQTF ? Ces élèves vont venir grossir les rangs d’une main d’oeuvre qualifiée mais surexploitée et sous payée, alors que plusieurs ont des attaches familiales en France“, explique RESF 94, qui précise également se mobiliser pour les parents d’élèves d’enfants scolarisés dans le département.
“Tous les lycées du département sont concernés”, précise Pablo Krasnopolski, de RESF 94.
je suis lycéenne et très bonne élevé je suis on France depuis deux ans et ma situation et et toujours au poing mort sans papier je ne sais pas quoi faire comme démarche je sus perdu si vous pouvais m’aider a faire mes démarche merci cordialement.
N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.