Ce jeudi 28 septembre, le Conseil municipal de Saint-Maur-des-Fossés, prévu à 19 heures, promet d’être animé avant l’heure. Un rassemblement est d’ores et déjà prévu devant la mairie à 18h30 pour protester contre la vente de plusieurs domaines de la ville qui accueillaient des associations.
Au total, ce-sont quatre propriétés que la commune de Saint-Maur-des-Fossés prévoit de céder pour près de 10 millions d’euros. Motif : il s’agit d’habitations ou bungalows (pour l’une d’entre elle qui abrite la Maison des associations) qui ne sont pas aux normes pour accueillir convenablement du public, et qui coûtent cher en termes de charges.
Pour les élus d’opposition municipale en revanche, le motif est insuffisant, car la délibération proposée au menu du Conseil municipal de ce jeudi (qui n’acte pas une vente proprement dite mais permet de déclasser et désaffecter ces unités foncières) ne dit pas où seront relogées les associations. Un certain nombre d’entre elles ne sont du reste pas au courant du projet de vente des locaux dans lesquelles elles officient. L’actuelle pépinière d’entreprises pourrait éventuellement être mise à contribution mais rien n’est officiel à ce jour.
“Ce projet ne faisait même pas partie des documents qui nous avaient été transmis sous format numérique. J’ai du les réclamer après en avoir pris connaissance en commission. C’est très préoccupant pour les associations. Il faudrait commencer par réfléchir à où les reloger avant de décider de vendre ce patrimoine”, s’alarme Denis Laurent, conseiller municipal EELV qui a réagi et commencé à écrire aux associations avec plusieurs élus d’opposition : Elisabeth Bouffard-Savary , Roméo De Amorin, Jacques Leroy, Pascale Luciani-Boyer et Catherine Thèves.
J’aimerai comprendre pourquoi St Maur est surendetté depuis de longues années : tous les équipements sont anciens, il n’y a pas d’hôpital public, la population est globalement aisée, il y a très peu de logements sociaux (cette ville ne respecte pas les lois sur la mixité sociale, paie 10 M € d’amende par an). A t’on emprunté pour payé des frais de fonctionnement ?
On s’en fout.
Saint-Maur est trop endetté pour avoir le luxe de garder ce genre de bâtiments à l’utilité plus que douteuse.
De toute façon Macron va sabrer dans les dépenses des collectivités locales, supprimer le 94 , bref tous les petits départements de la petite couronne, et supprimer les emplois aidés.
Dans ces conditions, comment continuer à subventionner ce genre d’associations surtout dans des locaux si vétustes ?!
Le maire, Sylvain Berrios, ne pouvait pas faire autrement.
Pour ce qui est de “l’utilité plus que douteuse” des locaux, c’est sans compter sur la richesse (pas forcément au sens pécuniaire !) et le rôle social des associations, qui s’en servent et en ont besoin !
La Maison des associations située rue du Maréchal Lyautey n’est pas vétuste !!!
Réponse de Raymond 94 concise et précise bien loin des approximations habituelles d’autres contributeurs.
Très bonne réponse.
Dans les villes que vous citez, il n’y a pas de mixité sociale, mais une concentration de populations modestes ou très modestes, qui paient peu ou pas d’impôts : il y a donc des problèmes budgétaires sérieux.
Si on se réfère à la loi, la mixité sociale c’est 20% de logements sociaux, le reste étant réparti entre classe moyenne, moyenne supérieure, et quand il y a la place des pavillons. Le tout répartis uniformément et non concentré en certaines zone.
Caricature : Saint-Maur environ 5% de logements sociaux, traversez la Marne : Bonneuil 70% de logements sociaux. Ni l’une ni l’autre ne pratique une politique de logements équilibrée.
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