Ce jeudi 22 juin, seuls les automobilistes disposant de vignettes Crit’Air de 0 à 3 auront le droit de circuler dans l’agglomération parisienne, à l’intérieur de l’A86.
Exit donc les véhicules de classe 4 et 5.
Le mieux, bien sûr, reste de privilégier les transports en commun. A défaut d’être gratuits, bus, métro et RER seront accessibles à volonté toute la journée moyennant un forfait de 3,89 euros dans toute l’Ile-deFrance. Les Vélib et Autolib bénéficieront également de tarifs réduits. Voir les conditions Vélib, et conditions Autolib (1 heure gratuite).
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94 citoyens dit “de privilégier les transports en commun” ,
vous ne prenez pas lesdits transports pour dire ça. En ce moment la température dans les bus avoisine les 45°.
honte à la ratp de transporter de cette façon inhumaine.
Quand je pense que la RATP augmente encore les tarifs.Il est grand temps de se cabrer !
Et ayons une pensée pour les conducteurs de bus, derrière leur immense baie vitrée pratiquement sans aération !
Il y a longtemps que les parisiens ou les habitants de la petite couronne n’utilisent plus leur voiture mais les transports en commun … Pour ceux qui sont plus éloignés; il faudra attendre encore dix à quinze ans que le ‘grand Paris express’ soit terminé ; et pour les afficionados du petit pavillon individuel (très éloigné de leur lieu de travail) avec ses quelques mètres carrés de jardin pour le BBQ du dimanche, ils seront toujours condamnés à la voiture (une par adulte), aux rocades et aux supermarchés : c’est le prix de l’individualisme.
Il est des coins d’Ile de France pavillonnaires, mais très agréable à vivre à vélo au quotidien.
Typiquement des 10aines de villes entre 2000 et 4000 habitants / km2, à 15 km à vol d’oiseau des portes de paris (20 km de Paris Centre), voire moins.
En revanche c’est vélo (électrique ou pas) ou voiture ; les transports en commun n’y étant pas toujours compétitifs, et concentrant essentiellement une population captive : collégiens et lycéens dans des bus.
Pour les adultes : Vélo seul, ou vélo couplé à 1 transport en commun lourd genre RER, pour qui doit rejoindre Paris ou la Défense. Pour aller travailler à Rungis ou à l’aéroport d’Orly : voiture.
Je vous trouve un brin définitif dans votre jugement sans nuance.
La plupart des personnes dans ces pavillons individuels ne sont pas nécessairement des individualistes, mais surtout des Parisiens n’ayant plus les moyens d’habiter Paris intra-muros, ou en ayant été évincés par les opérations successives de « réhabilitation » de quartiers populaires, transformés en parcs à Bobos.
Alors, oui, il faut bien se loger et, comme par hasard, les seules opportunités à portée de bourse sont en grande couronne. Et là, pas vraiment de politique du transport en commun. La bagnole y reste le principal moyen de déplacement. Pas vraiment le choix.
Ce sera d’ailleurs bientôt le tour de l’ensemble de la petite couronne… Voyez Montreuil, un des derniers bastions populaires.
Ceci dit, savez-vous que dans ces contrées barbares de la lointaine Ile-de-France, le co-voiturage s’est mis en place depuis un bon moment ? 🙂
La maison individuelle dans une agglomération est bien une démarche individualiste … Il aurait mieux valu construire des petits immeubles, avec des rues aérées et des commerces de proximité, et une densité qui justifierai des transports en commun.
Mais de fait il ne sert à rien de polémiquer puisque ça existe, brillant résultat d’une absence totale d’urbanisme de la part de toutes les collectivités territoriales. Le mal est fait, et c’est irréversible !
Moi aussi j’ai été chassé de Paris par la spéculation immobilière (mes arrières grands pères, grand père, père, et fils y sont nés). Mais j’ai aménagé en petite couronne, dans un immeuble calme, près des transports et des commerces, où je peux vivre à pied (même pas besoin de vélo). C’est un choix.
Encore faut-il éviter de travailler de nuit , c’est comme être réveiller à 2h du mat par une perceuse ou le gars qui casse son carrelage. Ne pas dormir passe une fois mais pas plusieurs surtout si des vies humaines (au travail) sont en jeux….et je je ne parle pas des enfants qui dérangene les voisins quand ils marchent….. faut penser à toutes les situations
Devoir faire un choix entre une cage à poules à proximité de Paris et une maison en zone 5 à 1h30 du bureau…y’a pas à dire on est vraiment biens en région parisienne ;)!
C’est également mon cas : je suis né à Paris, j’y ai vécu mes trente premières années de vie, parisien de troisième génération.
J’habite en petite couronne à 20 mn du cœur de Paris.
C’est une chance plus qu’un choix.
Je connais bien d’autres personnes qui n’ont pas pu faire de même.
J’ai bien failli moi-même ne pas pouvoir habiter si près de Paris.
Je suis bien d’accord que la situation calamiteuse de la région parisienne résulte de choix discutables liés à la « nécessité de construire de l’habitat », pour le plus grand plaisir et bénéfice des bétonneurs nationaux.
Mais culpabiliser les habitants n’est pas une bonne stratégie. Vivre en pavillon ne fait pas ipso facto un indécrottable individualiste accroché à son BBQ…
Il était temps.
Grâce à mon vélo électrique, je m’en sors bien.
Bon courage
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