1 365 039 habitants, tel est le chiffre de la population municipale millésime 2014, qui entre officiellement en vigueur au premier janvier 2017 en Val-de-Marne. Un chiffre en progression de 0,81%, représentant 11 034 personnes supplémentaires. Une progression inégale entre des villes qui perdent des habitants comme Villeneuve-le-Roi ou d’autres qui continuent à croître fortement comme Limeil-Brévannes,
laquellle reste en tête des communes à la plus forte dynamique avec 2111 habitants supplémentaires, soit une progression de 9,25% sur un an. La ville, qui il y a encore cinq ans se situait nettement au-dessous de la barre des 20 000 habitants, frôle désormais les 25 000 à quelques dizaines d’âmes près. Arcueil affiche également une belle progression de 5,90%, soit 1 165 habitants supplémentaires. De quoi lui permettre de passer le cap des 20 000 habitants, passant de 18 746 à 20 911, et de dépasser Villeneuve-le-Roi, qui passe au contraire sous la barre des 20 000. La ville, qui présente le plus fort taux de décroissance d’une année sur l’autre (-2,98%), passe de 20 481 à 19 870 habitants.
Au total, 6 villes gagnent un cran dans le classement, aux dépens de six autres. Charenton-le-Pont, qui gagne 366 habitants, double L’Haÿ-les-Roses qui en perd 429; Sucy-en-Brie dépasse Le Kremlin-Bicêtre qui perd 202 habitants; Orly passe devant Saint-Mandé, Arcueil devant Villeneuve-le-Roi; Joinville-le-Pont devant Chennevières-sur-Marne et Bry-sur-Marne devant Gentilly.
Vitry-sur-Seine reste en tête des villes les plus peuplées du département avec 91 188 habitants, devant Créteil, la ville préfecture, qui en compte 91 042. Suivent Champigny-sur-Marne (76 450) et Saint-Maur-des-Fossés (75 285).
En nombre d’habitants supplémentaires, Limeil-Brévannes pulvérise les records (+ 2111), suivie d’Arcueil (+ 1165), Saint-Maur (+ 1152), Vitry (+1113), Créteil (1053) et Ivry-sur-Seine (+ 860). Celles qui en perdent le plus sont Villeneuve-le-Roi (- 611), Vincennes (- 559), Thiais (- 468) et L’Haÿ-les-Roses (- 429).
Ces comparaisons sont bien-sûr à prendre avec du recul, résultant d’estimations résultant de recensements par échantillon, qui ne donnent pas une photographie complète de la population sur une année donnée (voir explications détaillées en bas de cette page).
Ci-dessous, cartes et tableaux pour visulaliser ces données 2017.
(Lire article de l’an dernier sur la croissance 2016)
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Quelques explications pour prendre les chiffres pour ceux qu’ils sont.
Un recensement par échantillon
Ces estimations ont été calculées à partir de recensements effectués par l’Insee (Institut national de la statistique) sur des échantillons de la population durant cinq années, l’année du millésime correspondant à celle du milieu. La taille des échantillons diffère en fonction de la taille des communes, pour des raisons de fiabilité statistique. Dans les communes de moins de 10 000 habitants, 20% des logements sont recensés chaque année, contre 8% dans les communes de plus de 10 000 habitants.
Ces échantillons sont choisis de manière à être représentatifs de la commune en termes de quartier et de type de logement. Concrètement, cinq groupes de rotation sont définis dans chaque commune, dont un seul est recensé chaque année, dans son intégralité pour les communes de moins de 10 000 habitants, à hauteur de 40% dans des communes de plus de 10 000 habitants. Au bout de cinq ans, 100% des logements ont ainsi été recensés dans les villes de moins de 10 000 habitants contre 40% dans les plus importantes.
Pour calculer le nombre d’habitants de l’année millésimée, il ne suffit pas de faire la moyenne de la population recensée sur cinq ans, il faut la rapporter à l’estimation du nombre de logements constatés l’année en question. Le calcul correspond donc à la somme des habitants recensés dans les cinq échantillons (des 5 années) divisés par le nombre de logements concernés, ce qui permet d’obtenir un nombre d’habitants moyens par logement. Ce nombre est ensuite multiplié au nombre de logements constatés le 1er janvier de l’année du millésime. Concernant les chiffres officiels 2017 de la population millésimée 2014, dont les chiffres viennent d’être publiés, la population a donc été estimée à partir du nombre de logements répertoriés dans les villes en 2014. (voir détail sur le site de l’Insee)
Une marge d’erreur de plusieurs %
Cette analyse par échantillons ainsi que les aléas pratiques du recensement (comptage ou non des habitants lorsque pas de réponse par exemple) conduit à une marge d’erreur de plus ou moins 2 % pour une commune de plus de 50 000 habitants, de plus ou moins 3% pour une commune de 20 000 à 50 000 habitants, de plus ou moins 4% de 10 000 à 20 000 habitants, et encore de plus ou moins 5% de 6 000 à 10 000 habitants. Plus la population est importante, plus la marge d’erreur est faible, au niveau national, l’Insee l’estime ainsi à 0,02%, soit quelques 15 000 habitants. (Voir explications détaillées sur le site de l’Insee)
Population municipale ou population totale?
L’Insee distingue la population municipale et la population totale. La population municipale comprend les habitants effectifs de la ville, y compris les sans-domicile-fixe ou les personnes incarcérées en établissement pénitentiaire. La population totale comprend en plus des personnes qui ne résident pas effectivement en ville mais y ont gardé une résidence, c’est le cas d’étudiants habitant ailleurs mais officiellement logés chez leurs parents. (Voir détail sur le site de l’Insee) Les chiffres donnés ici sont ceux de la population municipale, ce sont eux qui sont utilisés officiellement.
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Les Dr Nimbus qui parlen t de population stable en IDF feraient bien de lever les yeux ceclées de lunettes à double ou triple foyer de leurs chéres études et regarder autour d’eux : l’agglo parisienne n’est qu’un vaste chantier et l’urbanisation se poursuit de manière accélérée en grande couronne, sans parler des “campings sauvage” de migrants porte de la Chapelle et de sdf un peu partout pour lesquels nos omniscient pouvoirs oublics n’ojnt aucune solution de logement car comme d’hab ils sont incapables d’anticiper. L’évolution de ce “merveilleux” Gross Paris est proprement orwellienne, et la qualité de vie des malheureuses fourmis qui l’habitent en chute libre (pas de clim digne de ce nom dans la plupart des transports oublics pour un pays soi-disant “hyperdéveloppé” et “modèle de l’Univers entier”). Mais comme les technocrates remplis d’hubris qui nous dirigent d’une main de fer ont comme objectif d’égaler des mégapoles chinoises comme Shangai (28 millions d’habitants), rien d’étonnant…
Rappel utile (fait dans l’article) des marges d’erreur concernant l’estimation de la population par commune, “plus ou moins 2 % pour une commune de plus de 50 000 habitants, plus ou moins 3% pour une commune de 20 000 à 50 000 habitants”, etc.
On peut ajouter la règle générale : l’incertitude sur une différence est égale à la somme des incertitudes. Par exemple, pour la variation de la population d’une même commune (entre 2016 et 2017), la marge d’erreur est le double de celle faite en estimant sa population (en 2016 ou en 2017).
Et la plupart des variations indiquées (communes du Val de Marne) sont inférieures à 2%… Ce qui reste compatible avec l’hypothèse ‘population stable’ , car inférieur à la marge d’erreur sur la variation, voire même sur la population.
C’est la limite des mesures par échantillon, néanmoins instructifs au fil des années.
Avec la pollution qui augmente, accompagnant cet accroissement exponentiel – et démentiel- préparons-nous au port du masque .
Il serait peut-être temps d’arrêter ce grouillement déraisonnable ? L’Eternel a dit , parait-il,
” croissez et multipliez ” mais il a omis de préciser par combien …
La pollution diminue en Île-de-France : http://www.airparif.asso.fr/_pdf/publications/bilan-2015.pdf
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