Rapprocher la police de la population en étant au contact direct des usagers et de leurs préoccupations, prévenir les situations de conflit faciles à désamorcer, développer la prévention… voilà quelques unes des missions pour lesquels l’Etat cherche à recruter des réservistes citoyens,
à ne pas confondre avec les réservistes de la Police nationale, policiers retraités qui reprennent du service dans certaines situations.
“Nous ne cherchons pas des cowboys mais des personnes qui connaissent bien la cité. Ce ne sont pas des auxiliaires de police et ils ne porteront pas d’uniforme”, précise le préfet du Val-de-Marne, Laurent Prévost. Pour assurer cette mission, l’objectif cible est d’environ trois ou quatre réservistes par circonscription de police, soit entre 50 et 70 dans le Val-de-Marne, qui compte 17 circonscriptions de police.
Il n’est pas non plus question de créer une milice ni de stimuler la délation, rassure-t-on en préfecture.
En 2015, c’est l’Education nationale qui avait recruté des réservistes citoyens bénévoles, pour aider les enseignants à transmettre les valeurs de la République à leurs élèves. Une action parmi les 11 mesures prises par le gouvernement suite aux attentats dans les locaux de Charlie Hebdo. En Val-de-Marne, 146 personnes avaient répondu présents.
Au niveau local, plusieurs villes du Val-de-Marne ont aussi réfléchi à des dispositifs d’intermédiation reposant sur des citoyens bénévoles, comme par exemple les “citoyens vigilants et solidaires” à Saint-Mandé ou L’Haÿ-les-Roses.
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