Retour au tribunal pour le quartier de Polangis, en pleine guerre de sécession avec Champigny-sur-Marne pour rejoindre Joinville-le-Pont.
Délimité par la Marne, le parc du Tremblay, la RD4 et l’autoroute A4, le quartier de Polangis, qui compte environ 5000 habitants, est en effet situé à cheval entre Joinville-le-Pont et Champigny-sur-Marne, mais compte une majorité de sa population à Joinville (environ les 4/5e).
Depuis 2013, une association représentant les habitants de la partie campinoise se battent pour se raccrocher à Joinville, plaidant que les équipements publics joinvillais sont plus proches de leur demeure. L’association Réunissons Polangis a ainsi été jusqu’au tribunal administratif en mai 2016 pour forcer la préfecture à mener une enquête publique. Le tribunal lui ayant donné raison, le préfet, qui n’a pas souhaité faire appel, a lancé la procédure d’enquête publique et le commissaire enquêteur a rendu un avis favorable début 2017.
Pendant ce temps, la ville de Champigny-sur-Marne, peu enthousiaste à l’idée de lâcher un millier d’habitants à sa voisine, a fait appel de la décision du Tribunal Administratif de Melun de mai 2016. C’est dans ce contexte que l’affaire retournera au tribunal le 14 novembre, avant que la préfecture ne poursuive, ou pas, la procédure de transfert du quartier.
Ce type de transfert arrive de temps en temps, mais il concerne en général un bout de rue ou de parcelle, sans forcément d’habitants. Dans le cas de Champigny-Joinville, il s’agit de près d’un millier d’habitants, et l’affaire divise donc en ville, au-delà même des clivages politiques.
“Nous restons assez optimistes quant à la décision de la cour d’appel, conscients que nous avons toujours respecté la légalité et que nous continuerons à le faire” espère l’association Réunissons Polangis dans un communiqué.
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