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Service public | | 20/12/2017
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Eau potable : 9 villes du 94 se préparent à quitter le Sedif

Eau potable : 9 villes du 94 se préparent à quitter le Sedif

Sur les 18 villes concernées par une ré-adhésion au Sedif, parmi les 24 que compte le Grand Orly Seine Bièvre (Gosb), 9 ont choisi de reprendre leur adhésion dès janvier 2018 par l’intermédiaire du territoire, 

et 9 d’en différer la décision de deux ans, passant en attendant une convention temporaire avec le syndicat intercommunal qui gère l’eau potable de 150 communes. Les 6 autres communes du territoire n’étaient pas concernées, étant soit en délégation de service public avec Suez, soit en régie publique directe. Au total, le territoire du Gosb consomme environ 40 millions de m3 d’eau potable par an.

Dans le détail, les 8 communes de droite (Ablon-sur-Seine, Athis-Mons, Juvisy-sur-Orge, L’Haÿ-les-Roses, Rungis, Thiais, Villejuif et Villeneuve-le-Roi) ont décidé de ré-adhérer tout de suite, ainsi que  Choisy-le-Roi, dont le maire PCF Didier Guillaume plaide pour une régie publique mais via le Sedif, espérant peser de l’intérieur pour que le syndicat ne renouvelle pas son mode de gestion en délégation de service public une fois que le contrat en cours avec Véolia sera arrivé à échéance, c’est-à-dire en 2022.

9 communes de gauche ont choisi de passer en convention temporaire de deux ans, le temps de poursuivre les études pour décider ou non d’un départ définitif pour créer une régie publique de l’eau. Il s’agit des communes d’Arcueil, Cachan, Chevilly-Larue, Fresnes, Gentilly, Ivry-sur-Seine, Le Kremlin-Bicêtre, Orly et Vitry-sur-Seine.

«De cette manière, nous respections le choix de chacun, dans la logique de la coopérative des villes», se félicite Michel Leprêtre, président du Conseil de territoire. «Le dernier rapport de la Chambre Régionale des Comptes a été discuté. Il formule une conclusion : le changement de niveau pour la compétence eau vers la métropole. Avec toutes les incertitudes rencontrées, cette question renvoie aux évolutions de la loi NOTRe relatives, notamment aux souhaits des EPT sur l’évolution de leurs statuts et de leurs fiscalités», pointe un communiqué du Gosb.

Voir ci-dessous article plus détaillé sur les enjeux chiffrés de ce débat :

 

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