En parallèle de la pétition et de la campagne de communication contre la suppression du département, l’heure était hier à la mobilisation des personnels du Conseil départemental du Val-de-Marne. Son président, Christian Favier, avait invité les agents à la Maison des Arts et de la Culture (MAC) de Créteil et le ton était donné dès l’entrée avec des stands pour signer la pétition.
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Le département a été créé il y a plus de 200 ans et son étendue était basée sur la distance entre le siège et sa périphérie en une journée de cheval. Quelle modernité de le laisser!!! Les gens au pouvoir dans les département savent qu’ils n’auront plus de place où se recasser c’est l’unique objet qui maintient encore cette strate adm
Nos petits départements (92, 93, 94) sont eux le résultat il y a 50 ans du démembrement d’un plus ancien ; mais même avec des chevaux-vapeurs, il devient de plus en plus long de les traverser. Car routes départementales ou pas, les trajets quotidiens (domicile-travail ou autres) franchissent allègrement ces limites départementales artificielles.
Pour organiser tout cela, trajets sur route comme transports publics, logements, lieux d’emplois, il faudrait une autorité intelligente à la dimension de la ville entière – ou au moins les 4 “départements” centraux.
Quant à la région, elle est déjà très occupée avec les RER et trains de banlieue, vu le retard accumulé. Et avant 2015, elle s’occupait plus des champs de betteraves que des routes (pas assez écolos sans doute). Donc, il nous faut une autorité pour la zone urbaine dense, en entier.
Encore une fois, Favier et sa clique utilisent l’argent public et la crédulité des agents départementaux pour essayer de sauver leur fromage.
Pathétique…
La campagne de Favier joue clairement sur les peurs. Le slogan du département est : “Supprimer des services utiles à tous NON”. Question: où a-t-il lu que la suppression d’un niveau de collectivité induit de facto la disparition des services qui y sont attachés ?! Personne pour lui dire expliquer le concept de “transfert de compétences” ?!!! Si on suit son raisonnement, si on fait disparaitre le 94, les collèges (dont le financement et l’entretien incombe aux départements) seront laissés en jachère !!!!! Qui est assez bête pour croire ça ?!!!
En réalité, le dernier département communiste de France défend son fonds de commerce et milite pour le maintien du mille feuilles administratif source de gabegie.
Bien sur que nombre de services publics pourraient être fortement réduits, voire privatisés.
Des missions actuellement assurées par un choix politique pourraient être totalement arrêtées puisque la politique du gouvernement est la réduction de 13 milliards sur 5 ans qui s’ajoutent aux 11 milliards précédents de 2014 à 2017… Soit 24 milliards sur 8 ans comment imaginer que des services publics ne soient pas supprimés ?????
Complètement d’accord avec vous Zevi.
C’est au niveau des communes et des départements que se prennent une grande partie des décisions qui impactent directement la vie des citoyens, par exemple dans l’éducation, écoles, crèches, lycées…
Au passage, les maires de France ont copieusement sifflé Macron aujourd’hui même, tellement toutes les dotations des communes et des départements sont rabotées d’année en année afin de les affaiblir, de les rendre inopérants et de rendre ce fameux “transfert des compétence”, dont quelqu’un parlait plus haut, inéluctable.
Et quand on voit la politique de ce gouvernement, on sait très bien quelles décisions ils prendraient si c’était eux qui étaient à 100% décisionnaires sur les budgets à allouer en matière d’éducation, de santé ou de logement. Toujours plus de privé, toujours plus d’inégalité.
Les départements, dans les limites de leur compétences, peuvent avoir une politique qui diffère de celle du gouvernement, c’est ce qu’on appelle la décentralisation, c’est ça qui gène et c’est pour ça qu’on veut les supprimer.
C’est faux, la suppression des départements n’a rien à voir avec une question politique, mais c’est une question institutionnelle pure : comment faire des politiques publiques efficaces avec un tel amoncellement de collectivités territoriales, dont les lois Maptam et NOTRe n’ont pas raisonné les compétences, les lobbies d’élus locaux y veillant au Parlement ?
Complètement d’accord. je trouve honteux de trouver des affiches partout dans ma ville avec ses slogans (et d’ailleurs qui paie les affiches??)
Bravo au président favier pour sa ténacité et son courage politique pour l’intérêt de la population du val de Marne. Je soutiens cette campagne d’information pour faire connaître les dangers de la politique de Macron uniquement au service des plus fortunés donc bien entendu contre le service public dont il n’a que faire…
On voit bien d’où le vent souffle à lire les commentaires sur le “mille feuilles” des fonctionnaires alors que la plupart sont sur des contrats “contractuels et “payés des salaires exorbitants” … ben voyons !! Mais les salaires faramineux des staff de direction et des actionnaires et les paradis fiscaux, vous allez bientôt nous raconter que ce sont les mille feuilles de fonctionnaires territoriaux qui en jouent et en bénéficient, n’est ce pas !
Quant au clientélisme, considérez un peu toutes les affaires politicardes mêlées aux intérêts financiers privés… allons, allons …un peu de tenue
Quel rapport entre l’argent du Privé et celui des seuls contribuables qui payent vos salaires et vos avantages ?!?!?!?! On voit bien que la leçon que vous inflige votre “Baron” fonctionne à plein !
Il est évident que la volonté du gouvernement est re-centraliser afin d’avoir toutes les manettes du pouvoir.
Le Val de Marne est un département ou malgré les attaques répétées et incessantes de gouvernements successifs, il fait encore assez bon vivre …
Si le Val de Marne venait à être absorbée dans une quelconque super structure, je pense qu’on peut dire au revoir à pas mal des derniers acquis sociaux dont nous bénéficions encore.
On voit bien que votre seul intérêt réside dans vos acquis et non dans le service public… ou de ce qui en reste…
Ah Citoyens, comment les faites-vous fonctionner les services publics ?
Avec des logiciels et des machines ? Vous seriez bien content(e) ou rassuré(e), s’il advenait que vous deviez vous rendre aux urgences, ce que je ne vous souhaite pas, de trouver des personnels médicaux suffisamment en nombre pour vous soigner bien et rapidement. Ces personnels relèveraient de l’APHP, c’est à dire, des fonctionnaires. Le sachant peut être que vous refuseriez le soin ?
Quant à moi, votre boule de cristal un peu limitée vous trompe : je fais partie de la catégorie cadres sup et en libéral, de surcroît. Je paye pour votre chômage alors que je n’y ai même pas droit !
Les “acquis sociaux” financés par la péréquation venant de Paris et des Hauts de seine. C’est une blague. S’il y a deux départements qui peuvent tenir votre discours dans la région c’est bien Paris, sa fiscalité basse ainsi que les Hauts de Seine.
Les fonctionnaires ne peuvent pas être virés, par contre regrouper les 3 départements de la petite couronne afin d’harmoniser et de rationaliser les personnels, les missions qui peuvent être transférées à la région comme les collèges en plus des lycées, le RSA est gérée par les CAF mais il est financé depuis 2004 par les départements mais c’est l’Etat qui en fixe le montant. A l’instar de la Guyane et de St Martin, que l’Etat reprenne en main partout via les CAF la gestion du RSA et de la dépendance (la prochaine bombe à retardement).
En vous lisant, je comprends mieux pourquoi les Hauts de seine en ont assez de servir de seconde banque après Paris pour financer sans DROITS de regard la gestion catastrophique du 93 et dans une moindre mesure du 94. Et donc pourquoi les élus du 92 et du 78 veulent se marier entre eux.
Franchement, des 3 départements de la petite couronne (le département de Paris va être supprimé au 01er janvier 2019), le 92 compte le plus d’habitants mais seulement 6 400 agents. 93 et 94 sont moins peuplés mais comptent 8 000 agents chacun. On ne parle de plus ou moins 200 agents pour 3 départements peuplés de 1 400 000 habitants à 1 200 000 habitants.
A l’heure du digital, conserver autant de départements en milieu urbain est une connerie sans nom.
Macron reculera sur la suppression des départements de la petite couronne mais pour mieux les affaiblir. Vous maintenez les départements mais vous les vider de leurs compétences, dans quelques années la suppression sera encore facile.
A moins qu’il tienne promesse conformément à sa campagne électorale en ne conservant les départements qu’en zone rurale et c’est logique, le Val de Marne n’est pas la Lozère.
Quel est l’élu le plus populaire si ce n’est le maire. Les taux de participation aux élections parlent d’eux mêmes. En 2014, participation en recul à 66% pour les maires, aux cantonales et aux régionales à peine plus de 50%.
Conclusion ? Le Val-de-Marne serait un micro état dans l’état ? Quels sont les acquis sociaux spécifiques au 94 et dont ne bénéficieraient pas les 94 autres départements de France métropolitaine ?
Monsieur Favier, le meilleur moyen de connaître l’avis des Val de Marnais sur ce sujet, c’est d’organiser un référendum “populaire” (cela va de soit…) plutôt que d’utiliser l’argent du contribuable pour défendre vos seuls intérêts…
Votre campagne par courrier, affichage autour du périph, rocades et web n’est absolument pas constructive et encore moins démocratique !
Vive le débat contradictoire. Pour ma part, OUI bien évidemment, les départements sont d’une inutilité absolue au 21ème siècle et ne servent que celles et ceux qui les font fonctionner. D’autres pistes sont possibles et nécessaires.
Il faut être réaliste. Déjà ça réduira les dépenses internes clientélistes et pas toujours justifiées et le millefeuille de fonctionnaires payés des salaires exorbitants pas toujours à bon escient. Du coup ça donnera plus de moyens aux vraies politiques utiles à tous ! Il ne faut pas être naïf, le mec il se bat pour ses privilèges et pas pour nous !
Sa campagne de désinformation disant que si le département disparaît, tout ce qu’il propose sera supprimé, est scandaleuse ! Ca révèle bien le mentalité du personnage qui pratique déjà,tout le monde le sait, un clientélisme éhonté au sein et à l’extérieur du CGVdM
On parle d’un projet porté par un Président de la République qui a comme objectif de réduire de 120 000 le nombre de fonctionnaires et de “réduire de façon pérenne” la dépense publique… Dur d’imaginer qu’il veut supprimer des collectivités pour en conserver toutes les politiques et tous les agents non ?
Personne ne parle de supprimer 120 000 fonctionnaires. Ce sont des non-remplacements de postes. Ne savez-vous donc pas combien d’entre vous partent à la retraite tous les ans ? Relisez vos fondamentaux avant de dire n’importe quoi et de répéter les leçons bêtement apprises…
Donc 120 000 retraités en plus non remplacés, c’est à dire 120 000 cotisants en moins…il va falloir qu’on m’explique comment on va arriver à sauver le système de retraites actuel sans toucher au montant des pensions…
Merlin, faut pas prendre les gens pour des billes :
Vous parlez de l’hôpital, dont les personnels relèvent de la fonction hospitalière, pas de la fonction territoriale (collectivités locales). Pour ce qui est des CMS municipaux, soit il faut tomber malade aux heures de bureau version mairie, soit il faut espérer que les médecins généralistes ne disparaissent pas tous.
Vous parlez de l’école, or comme au collège ou lycée, les enseignants sont payés par l’Etat – y compris dans les établissements privés sous contrat.
Pour la retraite (en France) en principe par répartition veut dire : les cotisations des actifs paient (chaque année) les pensions des retraités, en obtenant ainsi des droits à retraite.
Sauf que les politiques ont créé plus en plus de droits à retraite sans cotiser (c’est social) ; il y a de plus en plus de retraités (c’est démographique) et beaucoup de chômeurs (c’est économique). Mais comment ça tient alors ?
C’est simple : celles et ceux qui cotisent beaucoup par répartition, auraient eu davantage de retraite, par capitalisation. C’est solidaire ! Mais pas le pacte de 45
Il y a beaucoup de personnes qui commentent ici et qui feraient mieux de voyager un peu et/ou de se renseigner sur comment toutes les solutions que propose Macron ont marché dans les pays ou elles sont appliquées depuis des décennies.
Et bien, on voit une disparition quasi totale de la classe moyenne, on se retrouve avec des ménages pour la plus part en surendettement (par ce qu’il faut payer sa retraite qui à été privatisée, l’école qui a été privatisée, l’hôpital, que ce soit pour des soins ou pour la maternité, qui a été privatisé, etc…) et en gros il n’y a plus que deux classes, les riches et les pauvres. Ce qui par ailleurs ne peut que aboutir à des sociétés violentes.
Pas très compliqué : alignement des conditions de retraite (CRNACL) sur celles des salariés du privé. Egalité, qui fait partie des promesses de campagne de E. Macron.
En ajoutant : la solution (aux retraites et au reste) n’est pas, bien sûr, de seulement supprimer 120 000 postes dans des collectivités locales. Mais d’en créer encore plus dans des activités économiques utiles. Que ce soit dans le privé, ou à l’occasion de transferts (à un autre échelon territorial) de postes utiles, pour des compétences départementales transférées.
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