Après le signalement courant octobre d’un cas de tuberculose dans une petite section de l’école maternelle Paul-Vaillant Couturier à Villejuif, l’Agence Régionale de Santé organisait ce mardi, à 18 heures, une réunion d’information à huis-clos avec les parents, instituteurs et représentants des associations de parents d’élèves.
Alors que certains parents commencent à s’inquiéter, le Centre de Lutte Anti-Tuberculose du Val-de-Marne (Clat 94) a planifié un dépistage collectif pour les enfants de la classe de petite section de maternelle où le cas s’est déclaré. Ce vendredi, les enfants vont bénéficier d’un entretien médical, suivi d’une radiographie pulmonaire. Enfin, l’examen se terminera par la réalisation d’une intradermoréaction (IDR) à la tuberculine (test de cuti). Lundi, une première interprétation du résultat sera réalisée, mais l’ARS précise que le test peut se révéler positif jusqu’à trois mois après la date du dernier contact avec la personne malade. Ainsi, un deuxième temps de dépistage aura lieu au mois de décembre.
«Nous étions tous un peu inquiets en recevant la nouvelle, mais les médecins nous ont bien expliqué qu’il fallait rester au moins huit heures consécutives avec la personne contaminée, et comme mon enfant n’est pas dans la classe touchée, il ne devrait courir aucun risque», se rassure un père d’élève en sortant.
Le cas de tuberculose pulmonaire a été signalé dans le courant du mois d’octobre. Le Clat 94, alerté par un signalement nominatif, a réalisé une enquête pour déterminer les personnes qui auraient pu être contaminées. La transmission de cette maladie infectieuse du poumon et de ses membranes, due à la mycobactérie Bacille de Koch, se transmet par voie aérienne, via des gouttelettes contenant les bactéries expulsées par la toux ou les postillons des malades. Elle est facilitée par le confinement et la mauvaise ventilation d’un lieu. Les symptômes de la tuberculose ne sont pas spécifiques, il peut s’agir de fièvres, d’un amaigrissement, de sueurs nocturnes. Pour la tuberculose pulmonaires, il y a en général de la toux, des douleurs thoraciques et parfois des crachats de sang.
Après cette première phase de test de dépistage, les parents dont les enfants seraient concernés par une mise sous traitement seront contactés individuellement, pris en charge par le CLAT94 et les médecins traitants. Un nouvel élargissement des dépistages pourrait être décidé en fonction des nouvelles personnes testées.
Tous les ans, près de 5000 cas sont déclarés chaque année en France dont 35% pour la seule région Île-de-France. Après une baisse importante depuis des années, l’incidence francilienne semble se stabiliser, avec 14,9 nouveaux cas de tuberculose maladie pour 100 000 habitants en 2014, indiquait l’ARS à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la tuberculose du 24 mars 2016. Le BCG, vaccin contre la tuberculose, n’est plus obligatoire depuis 2007, et n’est pas intégralement remboursé. Il reste obligatoire pour les personnels de santé, pénitentiaire, toute petite enfance ou encore des établissements sociaux. La vaccination est également “fortement recommandée” dès la naissance pour les enfants vivant en Ile-de-France, en Guyane, à Mayotte ou dans un pays où la tuberculose est fortement présente, pour les enfants vivant dans des conditions sociales défavorisées (habitat précaire, surpeuplé…) ou ceux qui ont des antécédents familiaux de tuberculose.
Personne ne s’étonne ? et pourtant, il est très facile de s’informer sur la recrudescence de cette épidémie. La vaccination par le bcg n’est plus obligatoire pour nos enfants et bizarrement on nous envoie des milliers de clandestins porteurs de germes pathogènes s’installer tranquillement chez nous._ A méditer.
Pouvez-vous nous préciser qui est le “on” dans votre phrase “on nous envoie…”.
Encore une argumentation ad personam, et encore une non-réponse sur le fond.
J’imagine que quand il s’agit de couler les bateaux des passeurs (voir ici par exemple : https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/l-ue-prete-a-lancer-une-operation-militaire-contre-les-passeurs_1673982.html), cela rentre bien dans le cadre de “tout faire pour accueillir l’immigration”, c’est cela ?
Votant systématiquement blanc ou pour des parties d’opposition jamais élus, le moindre qu’on puisse dire ait que je n’ai pas “les yeux de Chimène” pour les politiciens français passés ou actuels.
Mais plutôt que de digresser sur mon cas (argumentum ad personam…), pouvez-vous répondre à la question posée et décrire comment les politiciens français envoient des milliers de clandestins ?
Ceux sont eux qui affrètent les embarcations des passeurs (pour ceux qui passent par la Méditerranée) ?
Par ailleurs, vous ne me connaissez pas, donc ne vous exprimez pas en mon nom.
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