Logements | Val-de-Marne | 06/04/2017
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Une convention SGP- Valophis Habitat pour anticiper les nuisances et opportunités du Grand Paris Express

Une convention SGP- Valophis Habitat pour anticiper les nuisances et opportunités du Grand Paris Express

Vous avez l’impression que le Val-de-Marne est déjà bien en chantier avec le Grand Paris Express ? Vous n’avez rien vu. Les travaux de dévoiement de réseaux qui sillonnent le département depuis un an n’étaient qu’une mise en bouche. Le gros du chantier, c’est maintenant, avec le démarrage des travaux de génie civil et l’entrée en scène des tunneliers.

A raison d’un puit d’aération tous les 800 mètres, d’une quinzaine de gares et de plusieurs centres de maintenance, les grands axes vont se transformer en vrai gruyère et les marteaux piqueurs fanfaronner. Une nuisance nécessaire pour ce chantier du siècle qui permettra d’ici 2022 de relier l’Est et l’Ouest du département en une vingtaine de minutes au lieu d’une très grosse heure, mais qui n’en sera pas moins pénible pour les habitants.

Une unité dédiée à l’accompagnement des riverains

Pour prévenir les nuisances, la Société du Grand Paris (SGP), maître d’ouvrage de ce nouveau métro, a développé un système de cartographie permettant de délimiter les périmètres les plus impactés par le chantier à différents niveaux. Une première étape pour identifier les équipements, logements, quartiers les plus concernés. La seconde consiste à tricoter du sur mesure pour anticiper les travaux en informant et en accompagnant les populations. Une condition sine-qua-non pour que projet de transport reste populaire et ne commence pas à crouler sous les contentieux.  “Une unité dédiée va être créée au sein de la SGP pour accompagner les riverains”, indique Christian Garcia, directeur des relations territoriales. Un accompagnement qui passera d’abord par l’information, avec des réunions riverains, mais aussi par des actions concrètes comme par exemple la mise à disposition d’un agent de sécurité en cas de flux intenses de camions, des aides pour mettre en place des double-vitrages dans les habitations situées devant le chantier… “On se doit d’être innovant“, pointe Christian Garcia. Un accompagnement qui s’appuiera aussi sur des intermédiaires pour identifier les situations et apporter des réponses cohérentes d’un lieu à l’autre.

Une première convention signée avec l’OPH Valophis Habitat

Ce mercredi 5 avril, cette démarche s’est illustrée par la signature d’une première convention liant la SGP et Valophis Habitat, le bailleur social du Val-de-Marne, en présence de leurs présidents respectifs Philippe Yvin et Abraham Johnson. L’OPH, qui compte près de 40 000 logements dans le Val-de-marne, n’a pas été choisi au hasard. 10% de son parc est situé dans les villes traversées par le Grand Paris Express et une quarantaine de ses résidences se trouvent dans les périmètres concernés par les chantiers, dont 6 de manière assez directe, notamment à Maisons-Alfort et à Champigny. D’ores et déjà, les deux sociétés ont rapproché leurs données cartographiques pour évaluer précisément les habitants de quels bâtiments seront impactés et comment. La convention prévoit également la participation de Valophis aux instances de gouvernance et aux suivis de chantiers, la communication de proximité aux riverains, la mise en oeuvre de mesures d’atténuation type double-vitrage, ravalement isolant… jusqu’au déménagement, à la charge de la SGP.  «Nous joindrons nos efforts et les compétences de nos équipes pour accompagner les locataires, les associer au déroulement des chantiers, limiter les nuisances et œuvrer à la promotion du logement social autour des nouveaux pôles de développement que seront les gares du Grand Paris Express», se réjouit Abraham Johnson, président de Valophis.

Exemple de coopération cartographique entre la SGP et Valophis Habitat pour localiser les résidences les plus impactées par le chantier

Un oeil dans les projets de construction autour des gares

En outre, la SGP s’engage à mettre Valophis dans la boucle concernant le développement urbain autour des gares, en le mettant concrètement en contact avec les acteurs des projets de construction et en le tenant au courant des développements. « Cette convention vise aussi à encourager la création de logements dans les quartiers de gare, grâce à un travail partenarial avec ce groupe, qui gère plus de 4 000 logements dans les communes traversées par le nouveau métro» , a ainsi insisté Philippe Yvin, président du directoire de la Société du Grand Paris.

Pour la SGP, il s’agit de la première convention passée dans le cadre de l’accompagnement des habitants riverains. Le maître d’ouvrage avait auparavant appréhendé l’impact économique sur le commerce de proximité en signant une convention avec la Chambre de commerce et d’industrie.

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