Il ne reste plus que jusqu’au 30 novembre pour donner votre avis sur l’adaptation de votre ville au vélo, dans le cadre de l’enquête lancée par la Fédération des usagers de la bicyclette (Fub).
Ce baromètre des villes cyclables, qui concerne toutes les communes, vise à donner le ressenti des usagers du vélo grâce à une petite quarantaine de questions portant sur différents aspects (sécurité des trajets, existence et qualité des axes cyclables, jonctions type rond-points et carrefours, alternative lorsqu’il y a des travaux sur une piste cyclable, signalétique…). C’est le moment de vous exprimer car l’enquête s’achèvera le 30 novembre et il faut un nombre minimum de réponses pour que les résultats soient significatifs. D’ores et déjà, plus de 95 000 réponses ont été engrangées sur l’ensemble de la France
L’idée est venue d’une initiative similaire menée en Allemagne, le Fahhradklima-Test lancé en 1988 par l’l’ADFC, répliquée dans plusieurs pays par l’European Cyclist’s Federation, notamment en Suisse, en République tchèque, en Belgique, aux Pays-Bas. En France, Chambéry Métropole a lancé son baromètre vélo en 2015, suivi par Strasbourg, Metz et Orléans. Mais cette année, la Fub a lancé l’enquête sur l’ensemble du pays, en adaptant les questions. “Les résultats sont un puissant outil politique afin de promouvoir les villes les plus « cyclamicales » et inciter les autres à suivre l’exemple. Jusqu’à présent, ce baromètre allemand s’est montré très efficace pour négocier des améliorations avec les services des villes“, motive la Fub.
Lien vers l’enquête en ligne
Ci-dessous la carte de France des réponses, avec pour chaque commune le nombre de questionnaires remplis.
bonsoir,
J’ai remplit le questionnaire concernant la ville de Vitry-sur-Seine. Usagé au quotidien pour mes déplacements utilitaires, j’ai le réel sentiment d’être chosifier par les usagés motorisés, mise en danger par la chaussée déformé et méprisé par l’absence d’aménagement cyclable. Outre un mépris réel des pouvoirs locaux pour les cyclistes utilitaires, il existe un réel micro-climat de l’insécurité routière à Vitry-sur-Seine,une toute-puissance des automobilistes et une impunité qui s’apparente à une vrai violence sociale. J’ai un permis de conduire B, je suis à jour dans la mensualisation de ma taxe d’habitation et je suis vigilant-ensemble avec les piétons ….
Enquête très bien faite. Elle donne intelligemment la parole aux cyclistes et devrait permettre aux exécutifs locaux de prendre conscience des améliorations à apporter.
Je suis convaincu que de nombreux habitants, dans le Val-de-Marne et ailleurs, prendraient leur vélo plus volontiers si leurs trajets pouvaient se faire de façon sécurisée.
Pour répondre à Raymond94 : c’est vrai que certaines sections où le contre sens cycliste est autorisé sont dangereuses. Mais globalement, à condition de faire attention, c’est une mesure qui facilite la circulation des vélos. Et puis, il est tellement dangereux de circuler dans le même sens que des automobilistes pressés qui vous “poussent” par derrière ou se rabattent en vous coinçant sur des voies étroites ! Pour les feux tricolores, je pense que les accidents impliquant des piétons sont beaucoup plus souvent dus aux imprudences ou erreurs des automobilistes ou poids-lourds qu’à celles des cyclistes. Et les accidents graves dont sont victimes les piétons impliquent quasi toujours des voitures ou camions.
De toute façon, il est urgent de développer les circulations douces.
Les autorisations de circulation à contre sens pour les cyclistes sont criminelles étant donné les risque d’accidents, surtout dans les virages à gauche (et d’ailleurs c’est très peu employé). De même que l’autorisation de franchir un feu rouge met les piétons les plus faibles en danger, car les cyclistes ‘écologiques’ sont peu respectueux des autres.
Enfin, cher Raymond 94, nous souffrons entre autres de ne pas avoir d’impasse sauf vélos, voilà qui est gênant, vidéo d’urbanisme souhaitable, équitable pour tous :
L’absence de cet aménagement autorise certains automobilistes à des comportements illicites : vitesses, dépassements à moins d’1 mètre.
Et je vous épargne l’article 417-11, que vous connaissez par cœur, et respectez sans doute au quotidien 🙂
En tant que cycliste quotidien de faire donner des leçons de Code de la route par 1 automobiliste, ne manque pas de sel. C’est souvent très drôle. Décalé.
Au fait, vous n’avez jamais répondu à ces questions simples que je vous ai posé plusieurs fois : où habitez vous ? où travaillez vous ? quel type d’activité ? combien de km entre les deux ? votre activité vous oblige t’elle à un code vestimentaire ?
C’est curieux que vous ne cherchiez pas à montrer un exemple.
Bonjour,
Je peux parfaitement comprendre que « Il en faut pour tout le monde » puisse souhaiter garder un certain anonymat sur Internet. Vous-même, êtes-vous prêt à dire où vous habitez et où vous travaillez ?
Par ailleurs, votre question répétitive et de mauvaise foi tient du paralogisme extra dictionem : si vous faites du vélo, c’est que vous êtes un « bobo écolo friqué » ou oisif et vice-versa… J’ai peut-être mal compris, mais ça ressemble beaucoup à ça et ça ne risque pas de l’inciter à vous répondre…
De mon côté, j’habite en banlieue et je travaille en banlieue, à environ 7 km de mon domicile.
Chaque jour, je vais travailler en vélo ou, s’il pleut trop fort (j’aime beaucoup la neige qui incite les automobilistes et motocyclistes à lever le pied), en bus.
Alors, c’est vrai, j’habite en agglomération urbaine. Mais… C’est là, a priori, que se posent les questions de double-sens cyclables…
Je ne possède pas de voiture et j’utilise le vélo pour tous mes trajets de moins de 15 km. Je le fais par conviction et esprit citoyen (préserver le futur environnement de ma fille, ne pas alourdir les chiffres de l’Assurance Maladie, etc…), c’est aussi vrai. Mais pas seulement : ça me permet aussi de garder la forme et je fais de substantielles économies.
Je travaille le plus souvent en jeans et chemise. Mais j’ai toujours un costume au bureau, pour les réunions qui le nécessitent.
Je veille également à toujours avoir un poncho imperméable dans mon sac, en cas de fortes pluies.
Ma vie, je l’avoue, a été amplement simplifiée depuis que j’ai découvert le vélo électrique. C’est cher (il faut compter environ 1500 euros pour un bon VAE qui dure, mais on peut en trouver à partir de 500), mais ça l’est tout de même nettement moins qu’une voiture, que ce soit à l’achat, à l’entretien ou au « rechargement ».
Pour les courses, j’utilise un sac à dos et des sacoches (faute de congélateur coffre, je n’ai pas encore utilisé l’option « livraisons à domicile », en général gratuite au-dessus d’un certain montant d’achat, mais je sais qu’elle existe, y compris en province d’où je viens…).
Et comme je n’ai pas de voiture à entretenir, je peux, lorsque c’est vraiment nécessaire (assez rare), faire appel à un taxi.
En conclusion, je note que vous-même vous n’avez pas répondu à « Il en faut pour tout le monde » : sur quels chiffres vous basez-vous ?
De mon côté, je vous citerai un chiffre de l’INSEE : même pour des trajets très courts, inférieurs à un kilomètre, 58 % des actifs ont recours à la voiture! Sur ces 58%, il y a certainement des personnes handicapées, malades, etc… Mais ce n’est sans doute pas la grande majorité.
Bref, c’est dire s’il est temps de favoriser un peu plus le vélo et la marche à pied! (ce qui ne passe pas par les pistes sur trottoir qui semblent avoir tout l’amour des départements ces derniers temps…).
Cordialement
Raymond : C’est une définition toute personnelle, mais le “vélo au quotidien” c’est toute pratique du vélo par une personne qui tend à en faire son principal outils de déplacement (pas simplement pour le loisir, donc). Aujourd’hui, cet outils, pour la plupart des gens, c’est l’automobile, avec tous les ennuis qui vont avec : encombrement, bruit, pollution, danger (1 t de métal, ça peut faire mal)…
IEFPTM : “Ce qui me semble intéressant quand on parle vélo et vélo électrique c’est :
– distance pour aller travailler”
A mon avis, l’intermodalité serait également très intéressante à prendre en compte. Si vous bénéficiez de modes ferrés (train, métro, tram) avec wagon spéciaux acceptant les vélos, vous démultipliez l’aire utile de votre véhicule.
Malheureusement, pour celui qui habite en milieu urbain loin (+ de 15 km) de son travail, il est bien souvent impossible de coupler son vélo avec un transport en commun. Pour les autres… de toute façon, faute de transports en commun…
Alors donc, pour vous au quotidien, c’est quoi ?
D’autant que la ville de résidence n’est pas la seule donnée.
Ce qui me semble intéressant quand on parle vélo et vélo électrique c’est :
– distance pour aller travailler
– nombre de personnes dans le foyer
– densité de la ville habitée et des villes limitrophes
– présences d’itinéraires avec pue ou pas de voitures
– possibilité de garer notamment à son domicile 1 vélo, a fortiori 1 vélo spécial ou une carriole
– dénivelé
– kilométrage annuel avec chaque moyen de transport, dont avec famille.
Voilà des données intéressantes.
Le vélo va 4 fois + vite que la marche, est peu dangereux statiquement, permet d’emporter des objets voire des passagers, et est bénéfique pour la santé, notre sédentarité nous occasionnant des maladies regrettables.
Le vélo a peu d’inconvénients, surtout dans un rayon raisonnable autour de chez soi. Pour moi ce rayon est de 5 km au quotidien, et peut se porter à 15 km à vélo électrique.
La voiture a des avantages, j’en ai une 🙂
Par contre a aussi des nuisances, pour son utilisateur (économiques), et pour la collectivité : bruit, accident, pollutions, empêcher les piétons de circuler sur les trottoirs, empêcher certains de se mettre au vélo. Nuisances économiques, aussi, sévères :
Le vélo, électrique ou non, a bien des avantages à faire valoir, seul, ou couplé avec 1 transport en commun.
L’essayer c’est l’adopter.
Pas le Café du Commerce du gars qui pratique pas, la vraie vie d’utilisateurs quotidiens val de marnais, seuls ou en famille.
D’où le succès du vélo électrique.
J’ai répondu un peu plus haut. J’ai vécu 62 ans à Paris, où aucun moyen de transport personnel n’est utile. Maintenant, chassé par le prix des loyers, j’habite à Saint Maur, et je me rends à Paris plusieurs fois par semaine pour des activités associatives et pour des balades. Je ne me déplace qu’en transports en commun, sauf une fois par mois où je fais les grosses courses lourdes : produits ménagers, bouteilles et conserves. Ma Twingo a 20 ans et son embrayage d’origine, preuve que je l’utilise peu, uniquement pour les déplacements à grande distance. J’ajoute que j’ai choisi mon lieu de résidence en fonction de la disponibilité des transports en commun.
Au fait, que pensez-vous du non-respect de l’article 417-11 du code de la route, dans les 47 communes du Val de Marne ?
Vous n’avez pas répondu à ma question simple, comme d’habitude. Pourquoi cette stratégie de fuite ? Parce que vous ne travaillez plus, et n’avez aucune contrainte ? Moi j’utilise les transports en commun, je ne met aucun cycliste ou piéton en danger, et je marche.
Bien entendu, j’utilise aussi une vielle Twingo pour les longues distances.
Du reste, quand vous citez comme pratique “criminelle” le fait d’autoriser des cyclistes dans les 2 sens, sur quels chiffres vous basez-vous ?
Et quand vous dites “d’ailleurs c’est très peu employé”, que voulez-vous dire par là ?
@ Raymond 94, concernant autorisation de Cédez le passage au feu, la proportion d’usagers commettant des infraction n’est pas > à vélo, renseignez vous sur les statistiques de responsabilité en cas d’accidents.
Vous gagneriez à vous renseigner sur ce qui existe jusqu’en Île De France, généralisé à l’échelle d’une ville, et pas que vers la droite, maman quel danger, Fiou :
https://www.youtube.com/watch?v=2NIG37PF3OQ
@ Raymond94
Si quelque chose serait “criminel”, ce serait de ne pas avoir un urbanisme de cette trempe ::
Autorisant une égalité entre les 4 moyens de transport principaux.
Votre assertion sur le danger de double sens cyclable est particulièrement malvenue et ne peut être qu’une méconnaissance de ce qui se passe en Europe depuis 50 ans.
Pour rappel : 1 doubles sens cyclable français
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