108 760 Val-de-Marnais étaient inscrits au chômage, et tenus de rechercher un emploi, fin décembre 2017, contre 106 020 fin décembre 2016, soit 2 740 personnes supplémentaires et une croissance de 2,6% sur une année. Une grande partie de cette hausse s’explique par le jeu inversé des vases communicants entre catégories.
Fin 2016 en effet, le chômage avait brusquement diminué après un pic au-delà de 107 000 à l’été. Alors que les chiffres du chômage étaient veillés comme du lait sur le feu à la veille de la campagne des présidentielles 2017, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de chercher un emploi (les catégories A,B,C), ceux qui sont généralement comptabilisées dans les chiffres du chômage, étaient descendus à 106 410 fin décembre 2016 contre 106 680 fin décembre 2015. Une catégorie avait en revanche fortement progressé, celle des catégories D, correspondant aux demandeurs d’emploi non tenus de rechercher un emploi en raison d’un stage, d’une formation, d’une maladie… Le nombre de demandeurs d’emploi de la catégorie D était ainsi passé de 3 910 fin 2015 à 5 230 fin 2016 en Val-de-Marne, soit un delta de 1320 personnes et une progression de 33,8% sur un an !
Lire : Chômage en Val-de-Marne : jeu de cases communicants entre catégories
Au cours de l’année 2017, cette catégorie s’est toutefois dégonflée progressivement. Et fin décembre 2017, les chiffres sont repassés de 5 190 fin 2016 (les chiffres de décembre 2016 sont en effet légèrement différents selon qu’ils ont été publiés en janvier 2017 ou janvier 2018, le chiffre publié début 2017 indiquait 5 230 et celui de janvier 2018, pour la même période, indique 5 190) à 4 020 fin décembre 2017, soit un delta de 1170 personnes et une diminution de 22,5%.
La catégorie qui progresse le plus en 2017 est celle des inscrits tenus de rechercher un emploi, en activité réduite longue, qui progresse de 11%. Les chômeurs sans aucun emploi progressent en revanche très peu, de seulement 0,2% sur un an.
Le chômage des plus de 50 ans augmente, celui des moins de 25 ans diminue
Dans le détail, les nombre de demandeurs d’emploi (catégories A,B,C – tenus de chercher un emploi) de plus de 50 ans augmentent de 4,8%, passant de 26 860 personnes à 28 140, soit 1280 personnes supplémentaires. Les moins de 25 ans ont revanche diminué dans les effectifs du chômage, passant de 10 630 fin 2016 à 10 430 fin 2017, en diminution de 1,9%. En termes de durée de chômage, c’est la catégorie entre 1 et 2 ans qui progresse le plus (11% en un an), représentant fin 2017, quelque 22 080 personnes.
Télécharger les chiffres du chômage en Val-de-Marne à fin décembre 2017
Télécharger, pour rappel, les chiffres du chômage en Val-de-Marne à fin décembre 2016
Il y a de multiples causes du déclin industriel: 1) des entreprises qui ont peu de fonds propres, comme ces entreprises dites ” familiales” qui répugnent à faire appel à des partenaires financiers,2) trop peu d’investissements dans la recherche 3) frilosité à développer les exportations 4) inadaptation de l’éducation nationale qui ne répond pas aux besoins de l’économie en termes d’ingénieurs et de techniciens 5) inadaptation de nos élites politique énarques totalement ignorantes du monde de l’entreprise et du commerce.
Mais tout de même la France est un beau pays et je propose ” soyons au moins n°1 dans l’agriculture “( ce qui n’est pas non plus gagné)
Comment peut-on parler de déclin quand la production est seulement 5 à 10 % sous son maximum historique et qu’elle pourrait le dépasser cette année ?
Comme la statistique montre que le chômage des jeunes diminue, peut on dire que la suppression des contrats aidés a fait augmenter le chromage ?
La suppression des contrats aidés en juillet 2017, toutes catégories confondues, a fait augmenter le chômage et la paupérisation…
Dommage que les Citoyens ne se soient pas mobilisés pour le maintien de ces contrats aidés bénéfiques à tout le monde, notamment dans le secteur associatif… !
Commencez par vous radier vous meme à dire autant de bétises
Encore une bonne raison pour radier ce département.
… malgré les radiations !
Les statistiques utilisées par l’article que vous avez mentionné proviennent également de l’INSEE. Visiblement, selon vous, la fiabilité des sources varie selon que leurs publications vous servent ou non. Bref…
L’article en question ne traite que de l’industrie manufacturière, qui est un sous-ensemble de l’industrie, et omet notamment le secteur énergétique (une paille !). Que vous ne sachiez pas faire la différence entre ces deux notions révèle que vous êtes fort mal placé pour parler de ces sujets.
La production industrielle française est mesurée mensuellement par l’INSEE par son Indice de la production industrielle (IPI). La dernière mesure (novembre 2017) est ici : https://www.insee.fr/fr/statistiques/3304473
Vous y trouverez également une série longue (“données complémentaires”), qui corroborent ce que j’ai écrit précédemment.
Si c’était le cas, on aurait constaté une baisse graduelle de la production industrielle française “depuis des décennies” (je vous cite). Ça n’est pas le cas, car, je le répète, le maximum de la production industrielle française a été atteint en 2008, en gros la veille de la faillite de Lehman Brothers. Votre hypothèse est donc fausse.
De plus, parler de déclin quand on est seulement 5 à 10 % sous le niveau maximum, que le production industrielle croit (https://www.entreprises.gouv.fr/files/files/directions_services/etudes-et-statistiques/conjoncture/tbmi/2018-01-TB-mensuel-activites-industrielle.pdf page 4, courbe en noir), et qu’elle pourrait repasser le maximum cette année, c’est mensonger.
Le maximum de la production industrielle française a été atteint en 2008 (https://philippewaechter.files.wordpress.com/2013/05/france-2013-mars-ipidepuis60.jpg). Les raisons sa baisse sont donc plus à aller chercher du côté des excès de la finance (Lehman Brothers).
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