Un morceau de ville de pas moins de mille habitants qui décide de larguer sa commune de rattachement pour convoler avec sa voisine, l’événement est rarissime mais c’est bien ce qui se joue en ce moment entre Champigny-sur-Marne et Joinville-le-Pont, dans un paisible quartier des bords de Marne à proximité de la guinguette Chez Gégène. Une commission de 15 habitants, qui seront élus au printemps, doit rendre son avis et la campagne bat son plein.
En préfecture, ce genre de procédure est tellement inédit qu’il a fallu plonger dans les subtilités du code des collectivités pour s’adapter. Certes, il arrive que les limites bougent légèrement entre deux communes, pour des raisons pratiques, mais généralement sans impacter d’habitants comme ce fut le cas l’an dernier entre Boissy et Marolles. Dans le cas de Champigny, c’est une véritable sécession, motivée par les habitants, qui s’est organisée.
L’historique de la sécession
Motif invoqué : le quartier Polangis, délimité d’un côté par la Marne et le parc du Tremblay, de l’autre par l’A4 et la RD4, accueille au total un peu moins de 5000 habitants, dont la grande majorité (un peu plus de 4000) résident côté Joinville. Comme dans de nombreuses villes denses, la limite communale semble s’être posée de manière un peu arbitraire, longeant en partie le boulevard Polangis puis plusieurs morceaux de rues. Un certain nombre d’enfants du quartier vont donc à l’école de Joinville, plus proche, et une convention a du reste été passée entre les villes à cet effet. Mais des habitants ont souhaité aller plus loin, pointant les complications au niveau scolaire, notamment des dérogations pas toujours acceptées, le côté enclavé dans Joinville de ce morceau de Champigny, et réclamant de bénéficier de tous les services municipaux de Joinville, en particulier en matière d’assainissement.
Portée par une association Réunissons Polangis qui revendique 250 adhérents, l’idée de raccrocher l’ensemble de Polangis à Joinville a ainsi cheminé depuis 2012-2013. A l’époque, son président Marc Jamet, qui depuis a déménagé en Bretagne en gardant un pied à terre à Saint-Maurice… en limite de Joinville (Saint-Maurice n’a qu’à bien se tenir!) porte une pétition signée par 400 habitants en préfecture, réclamant une enquête publique pour examiner le projet en s’appuyant sur le code des collectivités qui prévoit l’obligation d’examiner la requête à partir du moment où un tiers des habitants concernés la réclament. Face à cette requête peu commune, la préfecture se hâte de prendre son temps, d’autant que s’annoncent les municipales de 2014. L’association décide donc de passer à l’offensive en allant au Tribunal administratif pour forcer la préfecture à mener une enquête publique. En mai 2016, le Tribunal donne raison à l’association et la préfecture suit son avis sans faire appel, organisant dans les semaines qui suivent une enquête publique au terme de laquelle le commissaire enquêteur rend un avis favorable. De quoi concrétiser sérieusement le projet au grand dam de la ville de Champigny-sur-Marne qui attaque à son tour le bien-fondé de l’enquête publique au tribunal administratif mais n’obtient pas gain de cause.
Mini élection stratégique les 27 mai et 3 juin
En ce début 2018, c’est donc à l’étape suivante que la préfecture a du passer, celle de l’étude du projet par une commission composée de quinze habitants du quartier qui seront élus comme dans le cadre d’une élection municipale d’une commune de moins de 1500 habitants. Chacun se présentera individuellement mais pourra se regrouper avec d’autres au sein d’une liste commune sur laquelle les votants pourront choisir qui ils veulent et barrer les autres. Les environ 655 électeurs de Champigny-sur-Marne habitant dans le périmètre concerné par la sécession peuvent se présenter et sont en tout cas invités à aller voter. Une fois élue, cette commission devra se réunir et rendre un avis sur le projet, qui s’additionnera notamment à l’avis des communes et de l’enquête publique, avant que la question ne soit définitivement tranchée par l’Etat. Autant dire que l’élection de la commission revêt un caractère stratégique. A l’instar d’une votation à la mode suisse, il s’agit cette fois de convoquer l’ensemble des électeurs pour qu’ils donnent leur avis. L’avis de la commission dépendra en effet des personnes, pour ou contre le projet, qui seront élues. Les volontaires devront déposer leur déclaration de candidature entre le 2 et le 9 mai.
Campagne de recrutement de candidats
A Champigny, la campagne bat donc son plein dès maintenant. Car il s’agit d’abord de trouver des candidats pour porter les voix du pour ou du contre. Du côté des sécessionnistes, le président de l’association, Marc Jamet, ne peut plus se présenter lui-même, étant officiellement domicilié en Bretagne, mais peut se tourner vers les 250 membres revendiqués de Réunissons Polangis, association déjà bien organisée. Du côté de ceux qui ne sont pas favorables au rattachement à Joinville, l’affaire est plus compliquée car les habitants ne se sont pas fédérés, se contentant de ne pas signer la pétition et ne donnant pas forcément leur avis au moment de l’enquête publique. C’est dans ce contexte que la dernière édition de la Lettre du maire, distribuée en février, a lancé un appel aux habitants concernés, rappelant que la commune s’est prononcée contre ce rattachement. “La ville de Champigny est très étendue, sur 9 km, mais les services sont les mêmes pour tous les habitants qu’il s’agisse des gymnases, des médiathèques et des équipements en général. Les habitants de Polangis ne sont pas traités comme des habitants de seconde zone. Dans le quartier où j’habite, du côté du Plessis-Trévise, les enfants ont leur école plus éloignée et les habitants ne demandent pas pour autant à changer de commune. En plus, nous avons passé une convention avec Joinville pour que les élèves qui habitent à côté de l’école joinvillaise puissent y aller. Je ne comprends pas. Une ville est composée de diversités. Dans le cas présent, on ne construit pas du commun mais de l’entre-soi“, regrette Christian Fautré, premier-adjoint PCF. Dans sa reconquête du quartier, la municipalité peut déjà s’appuyer sur deux de ses élus résidant à Polangis, l’un d’opposition, Alain Chevalier (ex-UDI qui a constitué un groupe avec Isilda de Amorin en scission du groupe LR-UDI-Modem de Laurent Jeanne), l’autre de la majorité, François Cocq, maire-adjoint LFI. Et les deux sont bien décidés à lutter contre la sécession.
Opposition et majorité municipale vent debout contre la sécession
Alain Chevalier a lancé un collectif “Défendre Polangis” et publié un tract pour inviter les habitants à le rejoindre. L’élu d’opposition, qui réclame un référendum en bonne et due forme, estime que l’enquête publique a été “biaisée” et ne reflète pas la réalité. “L’enquête publique a repris tels quels les arguments de l’association Réunissons Polangis et seulement 10% des habitants y ont participé. Ses conclusions n’ont aucune légitimité! Les habitants qui ne veulent pas changer de ville ne se sont pas déplacés pour donner leur avis. Quant au périmètre du quartier retenu, il a soigneusement évité la cité HLM!“, réagit le conseiller municipal qui réclame également une estimation des coûts. ” Il va falloir refaire tous les papiers d’identité et autres cartes grises, modifier toute la signalétique dans le quartier… Qui va prendre en charge ces frais ?”
De son côté, François Cocq est également déterminé et se tient “disponible” pour mener le combat et rappelle avoir publié une tribune sur le sujet dès la fin 2016. “La question des écoles ne tient pas car il y a une convention entre les villes, celle de l’assainissement non plus puisque c’est désormais le même territoire Paris Est Marne et Bois qui est en charge de cette question, il n’y a plus que celle du collège qui perdure, car celui de Joinville est plus près, mais la sectorisation dépend du Conseil départemental et celui-ci serait du reste bien avisé de s’en préoccuper. Pour le reste, il s’agit d’une motivation égoïste et mercantile d’habitants qui estiment que leur bien vaudra plus cher s’il est situé à Joinville. Cette manière de pratiquer la ségrégation sociale, comme l’atteste le périmètre du secteur à transférer qui ne comprend pas la cité Langevin-Wallon, est détestable!”, tranche l’élu qui réclame une consultation de l’ensemble des habitants de Champigny et une prise de position du Conseil de territoire.
Question d’impôts locaux
Pour Alain Chevalier, être rattaché à Joinville va entraîner une augmentation des impôts locaux, déplore-t-il encore. Faux, estime Marc Jamet, qui indique que cela cela dépend si l’on parle de la taxe d’habitation ou de la taxe foncière sur le foncier bâti. Concrètement, la TH de Champigny est de 26,60 % (données 2016) contre 24,30 % pour Joinville-le-Pont. La TF est de 21,32 % (données 2016) contre 26,92 % à Joinville-le-Pont.
Favorable au projet, le maire de Joinville reste discret
Flatté par cette demande de rattachement qu’il précise bien ne pas avoir sollicité, le maire LR de Joinville-le-Pont entend pour sa part faire profil bas durant cette campagne. “La demande ne vient pas de Joinville même si j’y suis favorable, et il n’est pas question de faire une campagne Joinville contre Champigny, j’ai trop de respect pour le maire de Champigny. Nous sommes dans le même territoire et je ne suis pas là pour déshabiller Champigny“, confie l’élu, qui entend se conformer aux conclusions qui seront rendues.
17 mai 2018 à 15 h 29 min | Signaler un abus
Les personnes qui habitent ce quartier ne sont pas nées à l’époque de la division administrative napoléonienne !
Donc elles n’ont pas été prises par surprise, et connaissaient parfaitement les avantages et inconvénients du quartier quand elles sont venues s’y installer.
La démarche de rattachement à posteriori peut ainsi laisser planer quelques doutes sur son désintéressement.
Les personnes qui habitent ce quartier ne sont pas nées à l’époque de la division administrative napoléonienne !
Donc elles n’ont pas été prises par surprise, et connaissaient parfaitement les avantages et inconvénients du quartier quand elles sont venues s’y installer.
La démarche de rattachement à posteriori peut ainsi laisser planer quelques doutes sur son désintéressement.
17 mai 2018 à 17 h 49 min | Signaler un abus
Bonjour à tous,
Il n’y a rien de négatif dans le changement, si c’est dans la bonne direction.
Face au monde qui change, il vaut mieux penser le changement que changer le pansement.
Pour une fois qu’il y a de bonnes nouvelles.
Nous voyons pour nos enfants et notre vie de tous les jours, ce changement d’un très bon œil.
Ce que l’on voit aussi aujourd’hui c’est que certains élus opposés politiquement ont à priori peur de perdre leurs prérogatives et autres émoluments.
Une vie politique ça se reconstruit pas une vie de famille au quotidien alors vive cette transition.
Et que ceux qui peuvent voter aillent dans le sens de la liste “RÉUNISSONS POLANGIS”
Un Nouvel Habitant “napoléonien” de Polangis qui ne pourra malheureusement pas voter.
Et merci à ce site de pouvoir nous laisser nous exprimer en toute liberté.
JC FRITZ
Bonjour à tous,
Il n’y a rien de négatif dans le changement, si c’est dans la bonne direction.
Face au monde qui change, il vaut mieux penser le changement que changer le pansement.
Pour une fois qu’il y a de bonnes nouvelles.
Nous voyons pour nos enfants et notre vie de tous les jours, ce changement d’un très bon œil.
Ce que l’on voit aussi aujourd’hui c’est que certains élus opposés politiquement ont à priori peur de perdre leurs prérogatives et autres émoluments.
Une vie politique ça se reconstruit pas une vie de famille au quotidien alors vive cette transition.
Et que ceux qui peuvent voter aillent dans le sens de la liste “RÉUNISSONS POLANGIS”
Un Nouvel Habitant “napoléonien” de Polangis qui ne pourra malheureusement pas voter.
Et merci à ce site de pouvoir nous laisser nous exprimer en toute liberté.
JC FRITZ
22 mai 2018 à 21 h 48 min | Signaler un abus
Merci pour ce message plein d optimisme!!
Hâte de pouvoir voter pour cette transition pleine d énergie positive! !
RéunissonsPolangis😉
Merci pour ce message plein d optimisme!!
Hâte de pouvoir voter pour cette transition pleine d énergie positive! !
RéunissonsPolangis😉
13 mai 2018 à 19 h 29 min | Signaler un abus
Bonjour, je suis joinvillais habitant le quartier de Polangis. Tout d’abord je précise que des personnes, adhérentes de l’association campinoise favorable au rattachement, se sont avant tout prononcées en faveur du rattachement pour des raisons purement immobilières. C’est un fait, je l’ai entendu.
Au-delà de ces considérations purement financières ( l’argent étant le nerf de la guerre…), il faut bien admettre que les écoles, notamment la maternelle Jougla, sont sur-chargées alors que tout les enfants du quartier Polangis Champigny ne sont pas encore tous inscrits dans cette école. Les effectifs dépassent les 30 élèves dans certaines classes.
Qu’en sera t-il pour les joinvillais qui n’ont rien demandé, à qui on n’aura pas demandé leur avis et qui vont devoir en subir les conséquences si rattachement il y a ?
Par ailleurs, faire inscrire ses enfants à l’école où à l’école de musique avec des adresses de complaisance est assez malhonnête et particulièrement douteux.
À l’école de musique par exemple, des joinvillais ( des vrais, pas des campinois) se voient refuser des places alors que des campinois, grâce à cette “fraude” en obtiennent.
L’école de musique est par ailleurs trop petite et bon nombre de joinvillais sont déjà inquiets de l’absence d’anticipation de la mairie face aux nouveaux joinvillais qui s’installent dans les nouvelles constructions.
Par exemple, en éveil musical, seulement 24 places pour tout Joinville. Qu’en sera t-il si Joinville doit absorber en plus le quartier de Champigny ?
En ce qui me concerne, il m’arrive fréquemment d’aller faire mes courses à Champigny ou Saint Maur et ce n’est pas pour ça que je demande le rattachement de Polangis Joinville à ces villes. Je ne comprends pas cet argument car je ne vois pas ce que ça change.
Bonjour, je suis joinvillais habitant le quartier de Polangis. Tout d’abord je précise que des personnes, adhérentes de l’association campinoise favorable au rattachement, se sont avant tout prononcées en faveur du rattachement pour des raisons purement immobilières. C’est un fait, je l’ai entendu.
Au-delà de ces considérations purement financières ( l’argent étant le nerf de la guerre…), il faut bien admettre que les écoles, notamment la maternelle Jougla, sont sur-chargées alors que tout les enfants du quartier Polangis Champigny ne sont pas encore tous inscrits dans cette école. Les effectifs dépassent les 30 élèves dans certaines classes.
Qu’en sera t-il pour les joinvillais qui n’ont rien demandé, à qui on n’aura pas demandé leur avis et qui vont devoir en subir les conséquences si rattachement il y a ?
Par ailleurs, faire inscrire ses enfants à l’école où à l’école de musique avec des adresses de complaisance est assez malhonnête et particulièrement douteux.
À l’école de musique par exemple, des joinvillais ( des vrais, pas des campinois) se voient refuser des places alors que des campinois, grâce à cette “fraude” en obtiennent.
L’école de musique est par ailleurs trop petite et bon nombre de joinvillais sont déjà inquiets de l’absence d’anticipation de la mairie face aux nouveaux joinvillais qui s’installent dans les nouvelles constructions.
Par exemple, en éveil musical, seulement 24 places pour tout Joinville. Qu’en sera t-il si Joinville doit absorber en plus le quartier de Champigny ?
En ce qui me concerne, il m’arrive fréquemment d’aller faire mes courses à Champigny ou Saint Maur et ce n’est pas pour ça que je demande le rattachement de Polangis Joinville à ces villes. Je ne comprends pas cet argument car je ne vois pas ce que ça change.
10 mars 2018 à 16 h 57 min | Signaler un abus
Non Monsieur le débat n’est pas terminé, ne vous en déplaise.
La procédure va suivre son cour pendant au minimum un an, avant que le Préfet ne tranche, au vu des avis des Conseils municipaux de Champigny et de Joinville et du Conseil départemental
Vous êtes donc un ignorant, qui plus est, irrespectueux, et partisan, tout comme le fut le commissaire enquêteur.
Non Monsieur le débat n’est pas terminé, ne vous en déplaise.
La procédure va suivre son cour pendant au minimum un an, avant que le Préfet ne tranche, au vu des avis des Conseils municipaux de Champigny et de Joinville et du Conseil départemental
Vous êtes donc un ignorant, qui plus est, irrespectueux, et partisan, tout comme le fut le commissaire enquêteur.
9 mars 2018 à 22 h 56 min | Signaler un abus
Joinvillais habitant le quartier POLANGIS depuis 4 ans maintenant, nous souhaitons vous faire part de nos réserves quant au rattachement du quartier POLANGIS de Champigny à la commune de Joinville le Pont, pour les raisons suivantes :
Les groupes scolaires de Joinville sont en sur effectif
Les habitants de Champigny mettent en avant leur désir de pouvoir scolariser leurs enfants dans les groupes scolaires du quartier Polangis du fait de la proximité des écoles.
Des dérogations sont d’ores et déjà effectives et permettent déjà à une partie d’entre eux de pouvoir y être scolarisés. En effet, nous constatons chaque année un nombre important d’enfants Campinois scolarisés dans les mêmes classes que nos enfants. Mais peut être que les besoins sont bien supérieurs.
Pour autant, il est un fait que les écoles de POLANGIS sont saturées et les prospectives démographiques de Joinville (ZAC en cours, rajeunissement du secteur Polangis) n’iront pas dans le sens d’une amélioration de la situation.
Pour argumenter nos propos nous souhaitons vous faire part de notre expérience lorsque nous avons acheté notre maison dans le quartier de POLANGIS de Joinville le pont il y a de cela 4 ans. l’inscription de nos enfants a posé problème : Polangis ne pouvait plus accepter aucune nouvelle inscription. Et si nous n’avions pas mobilisé tous nos efforts et démontré à l’administration que nous venions d’intégrer la commune (production de la promesse de vente en mai pour une inscription en septembre, courrier et démarche de sensibilisation) nous aurions été rattachés aux groupes scolaires du secteur palissy situé bien loin de notre lieu d’habitation.
Nous comprenons la demande des Campinois mais selon nous, l’urgence n’est pas de solliciter un rattachement de commune à commune mais bien de prévoir l’extension des groupes scolaires, ou la construction d’une nouvelle école, dans un quartier de Polangis en surtension.
Il n’est en effet pas normal que des classes de petite section de maternelle se trouvent remplies de 30 enfants.
Par conséquent nous proposons que la commune de Champigny participe financièrement à l’extension ou la construction d’un nouveau groupe scolaire dans le quartier Polangis, avant qu’une nouvelle carte scolaire, mutualisée entre les deux communes, puisse être formalisée et permettre à l’ensemble des enfants du secteur Polangis d’être scolarisés à proximité de leur lieu d’habitation. Un rattachement seul ne réglera pas les dysfonctionnements actuels.
Un surcoût à prévoir lié aux frais d’entretien et de gestion des espaces publics
Parmi les autres arguments mis en avant par les Campinois pour leur rattachement à Joinville : profiter des aménagements de voirie et d’espaces publics réalisés à Joinville comme par exemple pour l’éclairage public, l’assainissement, l’état des chaussées ou trottoirs ou encore l’entretien des voies…
Surprenante argumentation qui va à l’encontre de leur intérêt car il est un fait que les espaces publics du secteur Polangis sont dégradés et peu qualitatifs.
La commune de Joinville peine aujourd’hui à entretenir son patrimoine. Les trottoirs des rues bordant les écoles sont trop étroits et la circulation des poussettes s’avère bien souvent impossible en dehors de la chaussée.
Nous subordonnons donc le rattachement des rues Campinoises de ce secteur à la réfection préalable ou au financement de leur réaménagement par la commune de Champigny afin que cet effort ne soit pas supporté par la commune de Joinville et ses administrés.
Sur le fait de consommer davantage dans les commerces à Joinville, nous cernons difficilement en quoi un rattachement à Joinville modifierait les habitudes de consommation.
Certains opposants à ce rattachement y voient surtout un intérêt purement financier des Campinois. Les prix de l’immobilier étant beaucoup moins élevés à Champigny qu’à Joinville, certains imaginent que c’est l’espoir de juteuses plue-values qui guident la demande des Campinois.
Nous pensons que c’est affaire de chacun mais il faut reconnaître que la situation actuelle de ces deux micro marchés immobiliers permet à des familles moins aisées de pouvoir se loger dans le quartier de Polangis, allant ainsi dans le sens d’une mixité sociale que nous ne voudrions pas voir disparaître.
Pour aller dans le sens des requérants, une action municipale visant à contrôler les déclarations d’intention d’aliéner et par la même les prix de vente des biens peut être envisagée mais son application peut interpeler sur le plan juridique.
Voici en résumé les raisons pour lesquelles nous ne sommes pas favorables à cette proposition de rattachement, sauf à mettre en débats les points d’alerte que nous soulevons et à y trouver une issue consensuelle.
Joinvillais habitant le quartier POLANGIS depuis 4 ans maintenant, nous souhaitons vous faire part de nos réserves quant au rattachement du quartier POLANGIS de Champigny à la commune de Joinville le Pont, pour les raisons suivantes :
Les groupes scolaires de Joinville sont en sur effectif
Les habitants de Champigny mettent en avant leur désir de pouvoir scolariser leurs enfants dans les groupes scolaires du quartier Polangis du fait de la proximité des écoles.
Des dérogations sont d’ores et déjà effectives et permettent déjà à une partie d’entre eux de pouvoir y être scolarisés. En effet, nous constatons chaque année un nombre important d’enfants Campinois scolarisés dans les mêmes classes que nos enfants. Mais peut être que les besoins sont bien supérieurs.
Pour autant, il est un fait que les écoles de POLANGIS sont saturées et les prospectives démographiques de Joinville (ZAC en cours, rajeunissement du secteur Polangis) n’iront pas dans le sens d’une amélioration de la situation.
Pour argumenter nos propos nous souhaitons vous faire part de notre expérience lorsque nous avons acheté notre maison dans le quartier de POLANGIS de Joinville le pont il y a de cela 4 ans. l’inscription de nos enfants a posé problème : Polangis ne pouvait plus accepter aucune nouvelle inscription. Et si nous n’avions pas mobilisé tous nos efforts et démontré à l’administration que nous venions d’intégrer la commune (production de la promesse de vente en mai pour une inscription en septembre, courrier et démarche de sensibilisation) nous aurions été rattachés aux groupes scolaires du secteur palissy situé bien loin de notre lieu d’habitation.
Nous comprenons la demande des Campinois mais selon nous, l’urgence n’est pas de solliciter un rattachement de commune à commune mais bien de prévoir l’extension des groupes scolaires, ou la construction d’une nouvelle école, dans un quartier de Polangis en surtension.
Il n’est en effet pas normal que des classes de petite section de maternelle se trouvent remplies de 30 enfants.
Par conséquent nous proposons que la commune de Champigny participe financièrement à l’extension ou la construction d’un nouveau groupe scolaire dans le quartier Polangis, avant qu’une nouvelle carte scolaire, mutualisée entre les deux communes, puisse être formalisée et permettre à l’ensemble des enfants du secteur Polangis d’être scolarisés à proximité de leur lieu d’habitation. Un rattachement seul ne réglera pas les dysfonctionnements actuels.
Un surcoût à prévoir lié aux frais d’entretien et de gestion des espaces publics
Parmi les autres arguments mis en avant par les Campinois pour leur rattachement à Joinville : profiter des aménagements de voirie et d’espaces publics réalisés à Joinville comme par exemple pour l’éclairage public, l’assainissement, l’état des chaussées ou trottoirs ou encore l’entretien des voies…
Surprenante argumentation qui va à l’encontre de leur intérêt car il est un fait que les espaces publics du secteur Polangis sont dégradés et peu qualitatifs.
La commune de Joinville peine aujourd’hui à entretenir son patrimoine. Les trottoirs des rues bordant les écoles sont trop étroits et la circulation des poussettes s’avère bien souvent impossible en dehors de la chaussée.
Nous subordonnons donc le rattachement des rues Campinoises de ce secteur à la réfection préalable ou au financement de leur réaménagement par la commune de Champigny afin que cet effort ne soit pas supporté par la commune de Joinville et ses administrés.
Sur le fait de consommer davantage dans les commerces à Joinville, nous cernons difficilement en quoi un rattachement à Joinville modifierait les habitudes de consommation.
Certains opposants à ce rattachement y voient surtout un intérêt purement financier des Campinois. Les prix de l’immobilier étant beaucoup moins élevés à Champigny qu’à Joinville, certains imaginent que c’est l’espoir de juteuses plue-values qui guident la demande des Campinois.
Nous pensons que c’est affaire de chacun mais il faut reconnaître que la situation actuelle de ces deux micro marchés immobiliers permet à des familles moins aisées de pouvoir se loger dans le quartier de Polangis, allant ainsi dans le sens d’une mixité sociale que nous ne voudrions pas voir disparaître.
Pour aller dans le sens des requérants, une action municipale visant à contrôler les déclarations d’intention d’aliéner et par la même les prix de vente des biens peut être envisagée mais son application peut interpeler sur le plan juridique.
Voici en résumé les raisons pour lesquelles nous ne sommes pas favorables à cette proposition de rattachement, sauf à mettre en débats les points d’alerte que nous soulevons et à y trouver une issue consensuelle.
9 mars 2018 à 21 h 24 min | Signaler un abus
Finalement Monsieur Chevalier ne défend pas Polangis il défend son mandat d’élu à la Mairie de Champigny-sur-Marne, qu’il va donc perdre …
La politique est bien triste …
Finalement Monsieur Chevalier ne défend pas Polangis il défend son mandat d’élu à la Mairie de Champigny-sur-Marne, qu’il va donc perdre …
La politique est bien triste …
12 mars 2018 à 9 h 38 min | Signaler un abus
Bonjour,
Votre commentaire est dénué de fondement d’une part vous ne connaissez pas le travail d’un élu d’opposition dans une ville communiste depuis 70 ans, et les valeurs républicaines qui sont associées au mandat. D’autre part vous ne connaissez pas la législation car ce mandat ira jusqu’à son terme en 2020. Comme d’ailleurs la décision de rattachement ou pas que le prefet prendra et dont la date d’effet sera après les électios municipales.
Bonjour,
Votre commentaire est dénué de fondement d’une part vous ne connaissez pas le travail d’un élu d’opposition dans une ville communiste depuis 70 ans, et les valeurs républicaines qui sont associées au mandat. D’autre part vous ne connaissez pas la législation car ce mandat ira jusqu’à son terme en 2020. Comme d’ailleurs la décision de rattachement ou pas que le prefet prendra et dont la date d’effet sera après les électios municipales.
9 mars 2018 à 19 h 32 min | Signaler un abus
N’importe quoi ! M. CHEVALIER et la nommée AVOCETTE007, si ce n’est pas la même personne sont ridicules. Le débat est terminé et a été tranché avec l’enquête du commissaire enquêteur que vous avez l’air d’oublier. Je n’insisterai pas avec vous c’est inutile.
les chiens aboient la caravane passe
N’importe quoi ! M. CHEVALIER et la nommée AVOCETTE007, si ce n’est pas la même personne sont ridicules. Le débat est terminé et a été tranché avec l’enquête du commissaire enquêteur que vous avez l’air d’oublier. Je n’insisterai pas avec vous c’est inutile.
les chiens aboient la caravane passe
9 mars 2018 à 19 h 15 min | Signaler un abus
J’ai du mal à comprendre que la seule objection des opposants soit toujours la même : la plus value potentielle…
Par ailleurs, la cité est exclue car elle n’est pas enclavée comme le quartier, c’est précisé dans le dossier de présentation.
Ceci a peut être échappé aux opposants alors que le commissaire enquêteur, neutre, nommé par la préfecture l’a compris.
Il a mêmes été jusqu’à donner un avis favorable…comme quoi.
Au fait l’appel de la mairie, avec nos impôts, a été rejeté, n’est ce pas ?
Et la mairie a été condamnée à régler la somme de 1500 euros pour cet appel inutile.
Concernant le principal soucis des polangeois campinois, c’est l’école.
Pensez que joinville commence a préciser qu’il n’y a plus de places dans l’ecole du bas de joinville, PAlissy. Bientôt polangis ?
Et donc quid des futures dérogations ?
Et pour le college, aucun accord existe, ni dérogation.
Les opposants assumeront ils le jour un enfant, collégien ou écolier, se fera écraser en traversant la N4 pour se rendre à plus de 20 min au collège ou école primaire au lieu de se rendre dans le quartier ?
Et je ne parle pas des elus opposants … dont la vocation d’elue est de défendre les administrés. Tous les administrés.
Acceptez la démocratie, tout ouvrez les yeux, il y a plus de pour que contre.
Alors on écoute la majorite ?
On piétine la démocratie ? Au risque de perdre son poste d’elue ? Ceci changerai un peu des manœuvres politiciennes.
Connaissez vous la série « baron noir » ?
On dirait des manœuvres de ce type.
Évitez, de crier à la division du quartier, personne n’est contre personne. Le quartier n’est pas divisé. Certains ont juste des avis contraires, mais c’est le principe de la démocratie. Entendez que vos objections « manœuvres politiciennes » sont d’un niveau si faible qu’il serait urgent de trouver de vrais arguments/objections qui permettraient d’avoir un débat constructif.
Et je suis certains que cela pourrait être intéressant d’écouter des contresens arguments de qualités.
Malheureusement il n’y en a eu aucun jusqu’´ici
Nous respectons les « contres » et souhaitons qu’ils en fassent de même.
Évitons d’abaisser le débat à un niveau de cour d’ecole.
J’ai du mal à comprendre que la seule objection des opposants soit toujours la même : la plus value potentielle…
Par ailleurs, la cité est exclue car elle n’est pas enclavée comme le quartier, c’est précisé dans le dossier de présentation.
Ceci a peut être échappé aux opposants alors que le commissaire enquêteur, neutre, nommé par la préfecture l’a compris.
Il a mêmes été jusqu’à donner un avis favorable…comme quoi.
Au fait l’appel de la mairie, avec nos impôts, a été rejeté, n’est ce pas ?
Et la mairie a été condamnée à régler la somme de 1500 euros pour cet appel inutile.
Concernant le principal soucis des polangeois campinois, c’est l’école.
Pensez que joinville commence a préciser qu’il n’y a plus de places dans l’ecole du bas de joinville, PAlissy. Bientôt polangis ?
Et donc quid des futures dérogations ?
Et pour le college, aucun accord existe, ni dérogation.
Les opposants assumeront ils le jour un enfant, collégien ou écolier, se fera écraser en traversant la N4 pour se rendre à plus de 20 min au collège ou école primaire au lieu de se rendre dans le quartier ?
Et je ne parle pas des elus opposants … dont la vocation d’elue est de défendre les administrés. Tous les administrés.
Acceptez la démocratie, tout ouvrez les yeux, il y a plus de pour que contre.
Alors on écoute la majorite ?
On piétine la démocratie ? Au risque de perdre son poste d’elue ? Ceci changerai un peu des manœuvres politiciennes.
Connaissez vous la série « baron noir » ?
On dirait des manœuvres de ce type.
Évitez, de crier à la division du quartier, personne n’est contre personne. Le quartier n’est pas divisé. Certains ont juste des avis contraires, mais c’est le principe de la démocratie. Entendez que vos objections « manœuvres politiciennes » sont d’un niveau si faible qu’il serait urgent de trouver de vrais arguments/objections qui permettraient d’avoir un débat constructif.
Et je suis certains que cela pourrait être intéressant d’écouter des contresens arguments de qualités.
Malheureusement il n’y en a eu aucun jusqu’´ici
Nous respectons les « contres » et souhaitons qu’ils en fassent de même.
Évitons d’abaisser le débat à un niveau de cour d’ecole.
10 mars 2018 à 17 h 05 min | Signaler un abus
Vos élucubrations et autres arguties, en quoi consiste votre réponse sont révélatrices du fait qu’il n’y a que la vérité qui blesse.
Vos élucubrations et autres arguties, en quoi consiste votre réponse sont révélatrices du fait qu’il n’y a que la vérité qui blesse.
9 mars 2018 à 13 h 01 min | Signaler un abus
Merci a AVOCETTE 007
ALAIN CHEVALIER
Merci a AVOCETTE 007
ALAIN CHEVALIER
8 mars 2018 à 8 h 41 min | Signaler un abus
Si ce quartier est rattaché, Joinville ne sauterait-il pas une tranche de population dans le calcul de la dotation de l’état ?
Si ce quartier est rattaché, Joinville ne sauterait-il pas une tranche de population dans le calcul de la dotation de l’état ?
7 mars 2018 à 11 h 42 min | Signaler un abus
Il est important de donner quelques précisions par rapport à cet article bien documenté et qui présente les points de vue de tous, ce qui est tout à fait normal et sain dans une démocratie:
– Tout d’abord, la campagne ne sera ouverte que le 14 mai; d’ici cette date, l’Association “Réunissons Polangis”, se maintient dans un devoir de réserve et compte respecter ses obligations en ne donnant que des informations. Pour nous, la campagne ne battra son plein qu’à partir de cette date et nous diffuserons à ce moment des argumentaires complets qui vont bien au-delà de ce que peuvent présenter les adversaires de la réunification.
– Pour mesurer l’impact des impôts locaux (fonciers et habitation), il faut également prendre tous les taux qui sont du ressort de la commune, notamment la taxe d’ordure ménagère qui est beaucoup plus élevée à Champigny qu’à Joinville. La mesure du global donne une égalité qui peut présenter des variations suivant les situations personnelles (propriétaire ou locataire). Il est donc difficile d’en faire une généralité sans tenir compte aussi des valeurs locatives.
– Quant à mon cas personnel, c’est vrai je partage mon temps entre la Bretagne et Saint Maurice. Mais c’est à la demande des adhérents que je suis resté Président de l’association, pour respecter les engagements que j’ai pris en créant Réunissons Polangis et pour continuer à défendre les intérêts des habitants qui nous ont fait confiance. Je n’y ai aucun intérêt financier, c’est plutôt le contraire et je n’ai aucun projet politique sur le Val de Marne.
– Non, Christian Cambon n’a bien entendu aucune crainte à avoir pour Saint Maurice, commune qui est très bien gérée et que j’apprécie.
Merci de votre article
Il est important de donner quelques précisions par rapport à cet article bien documenté et qui présente les points de vue de tous, ce qui est tout à fait normal et sain dans une démocratie:
– Tout d’abord, la campagne ne sera ouverte que le 14 mai; d’ici cette date, l’Association “Réunissons Polangis”, se maintient dans un devoir de réserve et compte respecter ses obligations en ne donnant que des informations. Pour nous, la campagne ne battra son plein qu’à partir de cette date et nous diffuserons à ce moment des argumentaires complets qui vont bien au-delà de ce que peuvent présenter les adversaires de la réunification.
– Pour mesurer l’impact des impôts locaux (fonciers et habitation), il faut également prendre tous les taux qui sont du ressort de la commune, notamment la taxe d’ordure ménagère qui est beaucoup plus élevée à Champigny qu’à Joinville. La mesure du global donne une égalité qui peut présenter des variations suivant les situations personnelles (propriétaire ou locataire). Il est donc difficile d’en faire une généralité sans tenir compte aussi des valeurs locatives.
– Quant à mon cas personnel, c’est vrai je partage mon temps entre la Bretagne et Saint Maurice. Mais c’est à la demande des adhérents que je suis resté Président de l’association, pour respecter les engagements que j’ai pris en créant Réunissons Polangis et pour continuer à défendre les intérêts des habitants qui nous ont fait confiance. Je n’y ai aucun intérêt financier, c’est plutôt le contraire et je n’ai aucun projet politique sur le Val de Marne.
– Non, Christian Cambon n’a bien entendu aucune crainte à avoir pour Saint Maurice, commune qui est très bien gérée et que j’apprécie.
Merci de votre article
9 mars 2018 à 10 h 56 min | Signaler un abus
Non, Monsieur Chevalier ne “se ridiculise pas”, il a seulement pour lui, le bon sens, consistant à dire que cette demande de sécession d’un quartier dans un environnement urbain continue n’a aucun sens, surtout à un moment où la création des territoires, depuis 2016, va progressivement faire perdre du sens aux frontières communales et favoriser les nécessaires mutualisations à cette nouvelle échelle de décision.
La vérité, il faut le redire, qui se cache derrière la requête de ces citoyens de Polangis, sois disant mal traités, est ailleurs et dans la recherche de plus-values foncières. Et comme elle est inavouable, elle est évidemment dissimulée par des arguments fallacieux.
Mais au fait, le périmètre de la sécession inclut-il la cité Paul Langevin? Et si non pourquoi? Le maire de Joinville aurait-il alors peur de ces “gueux”, qui désormais, pourraient faire partie de ses habitants?
Arrêtons donc les hypocrisies!
Non, Monsieur Chevalier ne “se ridiculise pas”, il a seulement pour lui, le bon sens, consistant à dire que cette demande de sécession d’un quartier dans un environnement urbain continue n’a aucun sens, surtout à un moment où la création des territoires, depuis 2016, va progressivement faire perdre du sens aux frontières communales et favoriser les nécessaires mutualisations à cette nouvelle échelle de décision.
La vérité, il faut le redire, qui se cache derrière la requête de ces citoyens de Polangis, sois disant mal traités, est ailleurs et dans la recherche de plus-values foncières. Et comme elle est inavouable, elle est évidemment dissimulée par des arguments fallacieux.
Mais au fait, le périmètre de la sécession inclut-il la cité Paul Langevin? Et si non pourquoi? Le maire de Joinville aurait-il alors peur de ces “gueux”, qui désormais, pourraient faire partie de ses habitants?
Arrêtons donc les hypocrisies!
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