Drapeau rouge et bonnets phrygiens sur le campus central de Créteil ce jeudi soir. A l’occasion du festival les L de la Nuit, étudiants, enseignants et personnel de la fac de lettre de l’Université de Créteil (Upec) ont fait leur Révolution(s). Pas question en revanche de battre le pavé à l’extérieur.
A l’heure où habituellement, le campus du centre-ville de Créteil s’endort, la vie se poursuivait hier pour l’un des événements marquants de l’année universitaire, les L de la Nuit. Cette manifestation organisée depuis six ans permet à toute la fac de lettres, langues et sciences humaines, de réaliser des projets en parallèle de leur cursus pédagogique. Conférences en amphi, concerts, expositions, jeux, les organisateurs de la soirée ont transformé le site de l’Upec en véritable tiers-lieu culturel.
A chacun sa révolution
Dans le hall de la bibliothèque universitaire du campus central, le Trio Dauber composé d’un pianiste, d’un chanteur lyrique et d’un poète, rompt le silence coutumier. À l’étage du dessous, place à l’expo.”Cette galerie réunit des travaux d’étudiants et de personnels de la faculté. Chacun était libre de se réapproprier le thème révolution”, explique Claudia, étudiante en licence de lettres. Aux côtés de photos sur le thème de l’écologie, certains étudiants ont choisi de poser vêtus comme de grandes figures de l’histoire (Che Guevara, César). “Notre classe a travaillé sur la mise en place de cette exposition et proposé quatre grands thèmes : la révolution au sens astronomique, l’homme face à l’évolution (Révolution ?) du numérique, la définition plus communément admise de la révolution pour les droits et enfin la révolution culturelle», raconte Eléonore, étudiante en L3 médiation culturelle. Jean a lui aussi participé à l’événement, mais avec une toute autre manière d’aborder le sujet.”Nous avons adapté en jeu de société l’historiographie du mythe arthurien, au cours de la partie, le texte a changé avec l’ajout de nouveaux personnages et les changements de rôles, une révolution permanente!”
Un drapeau de Cuba orné du Ché sur le dos, une étudiante en troisième année de licence d’Espagnol se rend dans un amphi pour assister à une
Et la révolution 2018 à l’Upec?
Alors que plusieurs fac sont occupées en France, mobilisées contre la réforme de l’université, et que Tolbiac a été évacuée par la police au petit matin ce vendredi, Créteil semble toutefois échapper à la vague. “Il y a une dizaine d’années, il y avait eu un mouvement assez dur avec des enseignants qui s’étaient joints aux élèves, mais depuis, il ne s’est jamais rien passé ici”, se remémore un étudiant devenu enseignant. La plupart des étudiants interrogés sur cette question ne ressentent pas l’envie de faire grève. “Contre quoi ? Contre qui ?“, questionne l’un d’entre-eux. Une jeune femme admet avoir été faire un tour à l’université de Tolbiac “par curiosité”, mais n’en est pas repartie convaincue. “Est-ce qu’il y avait besoin de bloquer pour pouvoir organiser des conférences et des soirées ? La preuve que non“, réagit-elle. Des actions ont pourtant commencé, pour faire bouger la fac de Créteil. Lundi 16 avril par exemple, le syndicat étudiant Unef organisait une réunion de mobilisation pour la “convergence des luttes” avec la CGT, les jeunesses communistes, la Fidl, le NPA jeunes, la France insoumise, l’association des jeunes Turcs et Kurdes DIDF… “Cela faisait très longtemps que nous n’avions pas organisé d’événement commun et nous avons quand même été une centaine“, note Thomas Khabou, de l’Unef. S’en est suivie une distribution commune de tracts mercredi à l’université. “Lundi 23 avril, nous organisons une nouvelle réunion avec les partis politiques et les associations. Et puis, d’ici quelques semaines, les lycéens qui se retrouveront sans affectation vont rejoindre le mouvement“, estime Thomas Khabou, qui ajoute que le contexte des partiels et des vacances n’ont pas aidé à bouger. Une mobilisation qui peine malgré tout à dépasser le cercle des militants les plus impliqués, et qui n’est portée que par le syndicat devenu minoritaire au sein de l’Upec. L’organisation majoritaire, Bouge ta Fac, soutient la réforme. “Nous sommes contre les blocages d’université et soutenons cette réforme qui va faciliter l’accompagnement à l’orientation”, indique Mihai Guyard, de Bouge ta fac.
je propose l’édition d’un timbre poste c’est discret , petit mignon et y a pas beaucoup de texte à mettre Au fait qui finance , notre enfin votre UPEC ? qui entretient notre enfin Votre UPEC ? que prévoit le Traité de Fonctionnement de l’Union Européenne pour les financement des établissement d’enseignement supérieur ? les formations professionnelles supérieures ? non non ne parlons surtout pas de cela ce serait gâcher la bonne humeur ambiante
une révolution sans polémique. Savoir remercier nos étudiants , tous les salariés et surtout toutes les personnes que nous oublions dans les évènements que certains appel petite main….
Notre UPEC ose avoir un avenir même sans aucun président ou présidente la vie et les compétences pour le fonctionnement est présent, avec respect et surtout humain.
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