Dix mois après avoir été évacués de leurs appartements menacés par le violent incendie des boxes de stationnement sous la dalle de Choisy-le-Roi qui a coûté la vie à un pompier, la perspective d’un retour chez soi n’est toujours pas d’actualité pour les résidents. Une situation dramatique pour des propriétaires qui ne seront plus indemnisés par leurs assurances début janvier.
Après avoir vécu le traumatisme d’un réveil en urgence, à quatre heures du matin, en laissant leurs effets personnels derrière eux pour échapper à un danger de mort, les sinistrés de la résidence Anatole France sur la dalle de Choisy pensaient que le plus dur était derrière eux. Mais les résidents ne sont pas au bout de leurs surprises près de dix mois après le violent incendie.
Tout avait pourtant plutôt bien commencé avec la désignation d’un expert par le tribunal administratif de Melun dès le 18 janvier. Le rapport rendu deux semaines plus tard avait diagnostiqué une situation de péril grave et imminent et recommandé la mise en œuvre de travaux de sécurisation. Dans la foulée, le 2 février, le maire de Choisy-le-Roi a pris un arrêté de péril prohibant l’accès à l’immeuble jusqu’à la réalisation des travaux préconisés. Le syndic de copropriété a alors désigné une entreprise qui a engagé des travaux de consolidation des boxes de stationnement où l’incendie s’est déclaré et a fait la plupart des dégâts, provoquant un effondrement de 70 m2 au niveau -1, fissurant deux piles porteuses de l’immeuble de même qu’un escalier d’accès aux logements.
« Au départ, les délais devaient être respectés et nous étions sensés retourner dans nos appartements dans des temps raisonnables. Le maître d’œuvre devait faire évacuer toutes les épaves et les véhicules en état et finir d’étayer le 31 juillet. Mais entre temps, le 3 août, un juge du tribunal de grande instance de Nanterre a désigné un expert après avoir été assigné par des assureurs et des particuliers souhaitant être indemnisés. Il est passé le 14 septembre mais a considéré qu’il lui faudrait davantage de temps pour faire ses constations et qu’il ne rendrait pas son rapport avant mars », explique Marie-Claire, ancienne élue au syndic, qui a acheté son appartement il y a 18 ans.
Sans solution, ils menacent d’aller dormir à l’hôtel de ville
Cette nouvelle a été reçue comme un nouveau coup dur pour les propriétaires, financier celui-là. En effet, la plupart des contrats d’assurances qu’ils ont souscrits leur permet d’être indemnisés tous les mois à hauteur de la valeur locative de leur bien, or cette garantie n’est pas éternelle et doit s’interrompre à la date anniversaire du sinistre, début janvier 2019. “Qu’est-ce que l’on devient à partir de cette date ? Nous allons nous retrouver à payer un loyer en plus des charges de copropriété, des taxes et du remboursement de notre emprunt que nous payons toujours alors que nous ne vivons plus chez nous. Si aucune solution n’est trouvée, nous irons dormir à l’hôtel de ville. Le pire c’est qu’il n’y a que deux appartements en rez-de-jardin dont les planchers ont été endommagés, les autres n’ont pas été impactés. Après un hiver sans chauffage et la prolifération de rats et d’insectes, dans quel état allons nous retrouver nos logements ?”, s’indignent Ludivine et Serge, un couple de primo-accédants parents d’un bébé né peu après l’incendie.
Les propriétaires ont demandé à l’assurance du syndic de copropriété de les prendre en charge dans le cadre d’une garantie pour la perte d’usage de leurs appartements mais celle-ci s’y refuse. Pour l’assureur, l’impossibilité d’utiliser tout ou partie des locaux doit résulter d’un sinistre imputable à l’immeuble et à ce jour, l’origine de l’incendie demeure inconnue, de même que l’enquête de la police judiciaire est toujours en cours. En réaction, les propriétaires planchent en ce moment sur la création d’un collectif pour rétribuer un avocat qui leur permettrait d’agir pour réclamer leurs droits sans provoquer à nouveau un arrêt des travaux. Ils songent également à arrêter de payer les charges de copropriété.
Ces derniers jours, Didier Guillaume, maire PCF de Choisy-le-Roi et conseiller départemental, a fait parvenir à la préfecture du Val-de-Marne un courrier pour alerter sur les risques de laisser trop longtemps cette barre d’immeuble au cœur de la ville inhabitée et demander de l’aide pour reloger de façon plus pérenne les différents types de résidents. Selon la mairie, 192 personnes dont 129 adultes et 63 mineurs vivaient dans la résidence Anatole France. Certains se sont regroupés rapidement après le sinistre au sein de l’association choisyenne du square Anatole France pour obtenir des informations et envisagent également de faire appel à des avocats pour faire évoluer la situation.
Tiens ALDO, le porte-C….. du sieur tristement célèbre PANETTA (celui qui en refusant une ralliement au second tour les municipales de 2014, a donné la mairie au Front de Gauche) est de retour avec son lot de cynisme et d’incompétence.
Balayez devant votre porte vous qui sur votre propre liste avait 2 conseillers municipaux ACTUELS qui sont de Thiais !
D’ailleurs, à quoi vous servez ? Je me suis laissé dire qu’à chaque conseil municipal, vous êtes bouche-cousue !
Vous venez avec une muselière donné pa le sieur PANETTA ?
Très surpris monsieur , de votre réaction car autant que je sache cette personne c est toujours préoccupée du sort des habitants de Choisy le roi bien avant le 10/ 01/2018
Depuis cette catastrophe Mme BARON a bien intervenir auprès du maire lors d une réunion du conseil municipal mais certaines personnes lui ont interdit de s exprimer
Et vous qu avez vous fait pour les sinistrés
Depuis le début, je me suis préoccupée de la situation des sinistrés, personnellement. Aidons-les de quelque façon que ce soit tous ensemble! Ils ont autre chose à faire que de parler politique. Ces familles ont simplement besoin de réintégrer leur logement. Un peu de pudeur et de solidarité! Se cacher derrière un pseudo ” Aldo ” depuis 2014 couvrant Panetta, homme de gauche, pour manipuler et insulter n’est guère glorieux. Ca suffit!
Quelle honte de faire de la basse politique sur la détresse des gens. Madame Baron trouve, ici, enfin le moyen de donner un peu de sa voix sachant qu’ailleurs personne l’écoute.
Les élections municipales pointent, et Madame Baron, éternelle opposante à tout, se réveille.
Madame Baron ayez de la dignité dans votre comportement.
Comment une municipalité peut-elle laisser pourrir une telle situation! Nous l’avons alertée par un vœu au conseil municipal du 27 juin 2018 par une requête afin de voir enfin les travaux commencer, qu’une accessibilité soit réservée aux résidents et d’assurer une sécurité renforcée de vidéoprotection grand angle déjà demandée par les habitants et approuvée par le Préfet. Hélas cette requête a été boycottée par tous les autres membres du conseil municipal! Nous avons dû la distribuer aux riverains!
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