Alors qu’Ile-de-France Mobilité a pris position ce mercredi pour demander à l’Etat de surseoir le projet CDG Express, qui doit relier la gare de l’Est à l’aéroport de Roissy, pour privilégier l’amélioration très attendue du RER B, la réaction d’Aéroports de Paris ne s’st pas faîte attendre.
L’exploitant des aéroports parisiens défend la nécessité de cette liaison par la saturation des voies d’accès routières et ferroviaires actuelles. «Le projet CDG Express est un impératif pour assurer l’avenir de la plateforme aéroportuaire de Paris-Charles de Gaulle», plaide Augustin de Romanet, président-directeur général du groupe ADP.
“Avec la construction de la ligne 17, le projet CDG Express s’inscrit dans une stratégie globale d’amélioration des accès à l’aéroport pour les 20 0000 passagers et 90 000 salariés qui s’y rendent quotidiennement, pour privilégier la desserte ferroviaire sur la desserte routière. Pour respecter les engagements pris dans le cadre de la candidature de Paris aux jeux olympiques de 2024, les travaux doivent commencer dès 2019, après l’obtention de l’autorisation environnementale unique”, insiste l’opérateur. “Depuis 2014, sous l’égide du coordonnateur interministériel, SNCF Réseau et le Groupe ADP ont réalisé toutes les études demandées pour répondre aux préoccupations d’Ile-de-France Mobilités. Les études réalisées, notamment par SNCF Réseau, ont démontré que le projet CDG Express n’impactait pas la capacité de transport du RER B ou les modalités d’exploitation du RER E même en cas de situation perturbée. La mise en place du CDG Express devrait aussi permettre de réduire de plusieurs centaines par an les incidents d’exploitation liés à des bagages abandonnés. Ces études soulignent également que le projet CDG Express participera au désengorgement du RER B, en lui permettant de retrouver son rôle de transport du quotidien. Afin de renforcer cet objectif, le Groupe ADP, SNCF Réseau et la Caisse des Dépôts et Consignations ont décidé d’inclure dans le projet CDG express 177 millions d’euros d’investissements sur la durée du projet pour la robustesse opérationnelle de la ligne du RER B“, démontre encore ADP qui insiste aussi sur les retombées économiques et sociales “avec la création de 2 400 emplois directs en phase de construction et 300 en phase d’exploitation” et rappelle que “ce projet ne bénéficiera d’aucune subvention publique.”
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