C’est à 21 heures, au termes de quatre heures de discussion, que s’est achevé ce mercredi 10 janvier le Conseil d’administration extraordinaire du lycée Georges Brassens, sans qu’aucune issue à la crise ne soit trouvée.
Ce jeudi matin, près d’une quarantaine de professeurs ont à nouveau exercé leur droit de retrait. En dehors des cours donnés par les enseignants qui n’ont pas décidé d’exercer leur droit de retrait, le sport a lieu normalement car il se tient dans le gymnase, ainsi que les cours de TPE pour les élèves de première, qui se tiennent au CDI.
Ce mercredi, le Conseil d’administration exceptionnel a essentiellement donné lieu à une confrontation entre la région et les enseignants sur les questions d’expertise.
Du côté des enseignants, le rapport d’expertise réalisé à Noël par la région ne passe pas. “Les précédentes expertises faisaient état de rapports flocage en situation 2 et maintenant ils sont passés en situation 1, comme si la situation s’était améliorée d’elle-même !“, s’agace un enseignant. Les professeurs ont réclamé une contre-expertise réalisée par un cabinet indépendant de la région, la réparation des faux-plafonds, une inspection visuelle générale des flocages et l’engament des autorités de l’Etat sur le fait qu’il n’y a pas de problème.
“Nous avons également indiqué que nous étions prêts à faire cours ailleurs”, indique l’enseignant.
Les professeurs espèrent également un avis de l’ARS (Agence régionale de santé) concernant la menée d’une expertise indépendante et attendent un arbitrage du rectorat. “Hier, le rectorat n’était pas présent au Conseil d’administration extraordinaire”, regrette le professeur.
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