La reconquête de la baignade dans la Seine ou la Marne pourrait bénéficier de “l’effet Jeux”. La préfecture de région a lancé, il y a quelques mois, un appel à projet pour l’installation de sites de baignade en Île-de-France en héritage des JO. Une vingtaine de villes se sont portées candidates dont 10 en Val-de-Marne.
“L’héritage des Jeux Olympiques et Paralympiques est également territorial. Pour Paris et sa région, il y aura un avant et un après 2024”, promet le comité d’organisation.
Des épreuves de triathlon et de natation en eau libre doivent se dérouler dans la Seine. De ce fait, le fleuve doit satisfaire un strict cahier des charges en matière de qualité de l’eau. Plutôt que de concentrer leurs efforts sur les quinzaines olympiques et paralympiques, les services de l’État et les collectivités souhaitent que des aménagements durables soient réalisés au bénéfice des franciliens. C’est dans ce contexte que la préfecture de la région Île-de-France a lancé un appel à candidature pour l’installation de cinq sites de baignade sur la Seine et la Marne.
Une vingtaine de villes dont 10 en Val-de-Marne ont répondu à cet appel. Il s’agit d’Ivry-sur-Seine, de Vitry-sur-Seine, de Choisy-le-roi, d’Orly, de Villeneuve-le-Roi, de Villeneuve-Saint-Georges, de Saint-Maur-des-Fossés, de Champigny-sur-Marne, de Nogent-sur-Marne et de Saint-Maurice. Ailleurs, Paris, l’île Saint Denis, Saint-Ouen, Epinay-sur-Seine, Vigneux-sur-Seine, Athis-Mons, Juvisy, Viry-Châtillon, Ris-Orangis, Corbeil-Essonnes, Nandy, Morsang-sur-Seine, Chelles et Gournay ont également fait acte de candidature.
“Il faut se saisir de cette opportunité qui est plus rapidement réalisable que le Grand Paris Express ! A travers la reconquête des berges, nos villes vont créer des îlots de fraîcheur, valoriser leur patrimoine et offrir à leurs habitants de nouveaux lieux de vie. D’ici la fin de l’année, les études que nous menons sur la qualité de l’eau vont nous permettre de mieux appréhender les aménagements à réaliser pour ouvrir la baignade”, évoque Pierre Bell-Lloch, vice-président du conseil départemental en charge notamment de l’eau et de l’assainissement. Reste à trouver des leviers de financement que cet appel à projet semble offrir.
“Le Val-de-Marne est absent des sites olympiques et avec lui ses habitants. Il faut que nos citoyens puissent s’emparer de cette initiative mondiale. Certes ils vont vivre des émotions fortes avec ses sportifs, mais il faudra qu’ils puissent continuer à vivre des moments heureux une fois les jeux finis. Nos cours d’eau nous font parfois vivre des épreuves difficiles mais ils peuvent aussi nous faire vivre des moments agréables”, retient Didier Guillaume, maire de Choisy-le-Roi et vice-président du conseil départemental.
“Le comité d’organisation a dit qu’il n’y aurait que 5 sites retenus pour cet appel à projet et 2 ont déjà été réservés pour des lieux de baignade dans Paris”, déplore Cécile Veyrunes-Legrain, maire-adjointe de Vitry-sur-Seine et vice-présidente du territoire GOSB.
La vraie question à se poser est, pourquoi le VDM est-il toujours exclu des grands projets sportifs ?
Rien sur les JO, rien pour le stade de rugby de la FFR, aucun stade de grandes ampleurs, pas de grande Halle des sports… pfff
Pourquoi ?
1. Parce que le Bois de Vincennes a été exclu du Val de Marne. C’est pourtant la capitale du Sport de Haut niveau, mais administrativement c’est dans Paris.
2. Quant à un Grand Stade, cela montre effectivement qu’il y a une carence de transports en commun à très haut débit (genre RER) en Val de Marne. Depuis qu’en 1992 les Verts ont imposé au Conseil régional le modèle du Grand Stade “à proximité de plusieurs gare RER et de Paris” (donc à Saint Denis) cette règle est devenue la norme. L’absence de grand
stade en Val de Marne traduit aussi les déficiences du RER C. Sinon Seine Amont aurait eu sa chance.
Sinon, en termes de résultats sportifs (médailles aux JO etc), le Val de Marne se porte bien , merci.
N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.