Les blocages d’écoles ont déjà commencé, avec la maternelle Jules Grévy d’Alfortville hier, qui refuse la fermeture d’une classe et sa perte de décharge de direction. Et ce matin, le CTSD, réunion lors de laquelle la direction académique doit discuter de la carte scolaire 2018 avec les représentants du personnel, sera boycotté par les syndicats SNUDI-FO, SNUipp-FSU et CGT.
Comme il y a deux ans, les mesures d’ouvertures et fermetures de classes pour la prochaine rentrée s’annoncent particulièrement tendues malgré les 176 postes supplémentaires, alors que le dédoublement des CP dans l’ensemble des écoles en REP (Réseau d’éducation prioritaire) contre seulement celles de REP + cette année, ainsi que celui des CE1 en REP + (encore plus prioritaire) entre en vigueur. En élémentaire, ce dédoublement contribue à la forte augmentation du nombre de classes, représentant 124 supplémentaires (solde fermetures/ouvertures) au total. En maternelle en revanche, le solde fermetures/ouvertures est de 60 classes en moins à la rentrée, entraînant des suppressions de décharges en cascade, d’autant plus que le seuil de classes pour obtenir des décharges augmente. De quoi susciter la colère des enseignants qui dénoncent également la suppression des postes PDMQDC (Plus de maîtres que de classes) ou encore la fusion des brigades de remplacement de court et long, terme. Ce matin, ce n’est pas à l’intérieur de l’Inspection académique que siégeront les représentants des enseignants mais à l’extérieur qu’ils feront entendre leur voix.
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