Lors de la conférence de presse commune des présidents des départements de banlieue parisienne la semaine dernière, le retard du chantier de Grand Paris Express a été évoqué comme “un secret de Polichinelle”,
par le président du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel (PS), qui déplorait via cet exemple que le vrai Grand Paris, celui des projets concrets, s’enlise au profit d’un jeu de mécano institutionnel. Pour Christian Favier (PCF), président du Val-de-Marne, ce retard est imputable à une limitation imposée des recrutements, incohérente avec la taille du chantier. Et l’élu d’interpeller “solennellement” le gouvernement “afin qu’il autorise la Société du Grand Paris à embaucher pour bien gérer le chantier“.
“Ces retards et dérives sont dus avant tout à l’incohérence complète de l’Etat. Il limite arbitrairement le nombre d’emplois de la Société du Grand Paris à 220 salariés. Comment imaginer qu’avec ce petit nombre de salariés, cette société soit en mesure de gérer un chantier hors normes, de plus de 30 milliards d’euros ? La première chose à décider pour faire avancer au plus vite ce grand projet, et dans les meilleures conditions financières, c’est de permettre à la Société du Grand Paris d’embaucher très vite 300 salariés supplémentaires. 500 emplois ne seront pas de trop pour maîtriser de façon sérieuse les coûts et d’éviter d’épuiser les usagers qui attendent ces nouvelles lignes !“, exige le président du département.
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