Opération classe morte ce mardi au lycée Pierre Brossolette du Kremlin-Bicêtre. Enseignants, parents et lycéens sont venus manifester devant le rectorat pour réclamer une assistante sociale à temps plein sur l’établissement. Ils doivent être reçu d’ici quelques jours.
Il y a trois ans, le lycée Pierre Brossolette avait une assistante sociale présente sur la structure. Les élèves pouvaient alors se rendre à son bureau pour tenter de résoudre des problèmes d’hébergement, de ressources ou des difficultés administratives. Désormais, l’assistante sociale n’est plus qu’affectée à 30% sur le lycée et les requêtes des élèves ou de leurs parents sont transmises par voie de fiches à la responsable de secteur qui gère plusieurs établissements. “Certains élèves vivent des situations très difficiles pour lesquelles il faut agir rapidement comme lorsqu’il faut trouver une place en foyer pour le jour même à un élève sans domicile. Nous disposons d’une infirmière deux jours par semaine seulement. Elle est à l’écoute mais ce n’est pas la personne adéquate pour savoir à qui téléphoner, à qui adresser un dossier. A chacun ses compétences”, explique Sylvie Cassé, enseignante siégeant au conseil d’administration du lycée.
Depuis octobre 2017, les enseignants du lycée ont fait parvenir quatre demandes d’audience au rectorat à ce sujet. C’est dans ce contexte que parents et les lycéens ont organisé une opération classe morte ce mardi, assortie d’une manifestation devant le siège du rectorat à Créteil. “Au bout d’un certain temps et à force de faire du chahut, nous avons finalement reçu un appel de notre chef d’établissement nous indiquant que le rectorat proposait de recevoir une délégation vendredi 19 octobre. Nous allons tout de même organiser une nouvelle journée classe morte un jour avant de façon à maintenir la pression”, prévient une enseignante.
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