Entreprendre | | 11/07/2018
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A Champigny-sur-Marne, l’imprimeur Comoprint capitalise sur le numérique

A Champigny-sur-Marne, l’imprimeur Comoprint capitalise sur le numérique © Fb

D’un petit atelier de fabrication de flyers et affiches pour le milieu de la nuit parisienne en 2002, trois amis originaires du Val-de-Marne ont fait un fleuron de l’imprimerie francilienne. Entre-temps, le métier a considérablement évolué et la demande a explosé grâce au virage numérique.

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Cet article s’inscrit dans le cadre de la rubrique Histoires d’entreprises et d’entrepreneurs, rédigée – en toute indépendance – grâce au soutien de la CCI du Val-de-Marne, pour donner à voir la géographie entrepreneuriale du département. Voir tous les articles publiés dans cette rubrique. 

Réduction des délais de livraison des commandes, baisse des coûts… le secteur de l’imprimerie est devenu hyper concurrentiel avec les nouvelles technologies et un certain nombre de petits imprimeurs ont mis la clé sous la porte tandis qu’autres tiraient au contraire leur épingle du jeu.  Comoprint fait partie de ces derniers.

Pour Mickaël Atlan, Steven Chemla et Steve Bensimon, l’aventure a commencé en 2002. A cette date, ils décident d’acquérir l’imprimerie avec laquelle ils travaillent et parient d’emblée sur le numérique, élargissant progressivement leur gamme de produits pour s’adapter aux demandes de plus en plus diversifiées des clients : affiches, banderoles, kakemonos, roll-up, drapeaux, adhésifs ou supports rigides…

“Nous nous sommes dotés des machines et du personnel pour répondre efficacement aux besoins de chaque client et sommes capable de produire en trois heures une commande de brochures, cartes de visite, stands et présentoirs du grand au maxi format”, précise Steve Chemla. L’entreprise développe également des offres spécifiques aux professionnels et dispose d’un portefeuille de clients de tailles diverses pour le secteur de l’enseigne, de la signalétique ainsi que des revendeurs.

Au-delà des formats, les entrepreneurs ont choisi de se diversifier en travaillant sur l’amont de la chaîne de production, se dotant d’une équipe de créatifs pour précéder les besoins, notamment en décoration avec du mobilier et des nappes personnalisables ou des habillements de valises de voyage dotées d’un dispositif pour les retrouver plus facilement en cas de pertes. La société a également intégré la dimension environnementale en obtenant la labellisation Imprim’vert en 2012. Elle s’est aussi rapprochée de la plateforme solidaire MyTree pour acquérir 20 000 arbres qui sont plantés dans le monde entier pour lutter contre la déforestation à chaque commande passée.

D’abord basée à Montreuil, Comoprint, trop à l’étroit,  déménage à Champigny en 2015 pour s’installer dans un local de près de 2000 mètres carrés où ronronnent une trentaine de machines pour imprimer et découper sur des largeurs pouvant atteindre trois mètres. Dernièrement, la société s’est dotée d’un système de découpe à fil chaud permettant notamment de travailler des blocs de polystyrène expansés et d’obtenir des lettres et logos en 3D décoratifs.

“A l’heure actuelle, le panier moyen de nos clients s’élève à 50 euros et nous souhaitons qu’il prenne de la valeur. Alors nous continuons à investir et nous apprêtons à recevoir de nouvelles machines. Nous nous plaçons également sur de nouveaux marchés porteurs comme la sublimation qui consiste à incruster des encres sur des matériaux. Trois ans après notre installation dans ces locaux, nous sommes à nouveau à l’étroit. Nous allons pousser les murs mais il va falloir à nouveau songer à prendre de plus grands locaux et souhaitons rester par ici puisque l’ensemble de nos collaborateurs vivent dans le département”, insiste Steve Bensimon. “J’ai bien compris qu’il allait leur falloir rapidement de nouveaux locaux mais je les invite à rester dans les environs. Nous nous situons ici en proximité de la future gare du Grand Paris Express et cela permettra la création d’un vaste hub générateur d’activité économique”, encourage Gérard Delmas, président de la CCI du Val-de-Marne en visite chez Comoprint.

Les trois dirigeants de Comoprint devant l’une de leurs nouvelles machines, Steve Chemla, Mickaël Atlan et Steve Bensimon (de gauche à droite)

Une fois que le système de découpe à fil chaud a terminé de sculpter le polystyrène expansé, une simple pression de la main sur le bloc permet d’en sortir la forme.

Le parc de machines de Comoprint compte cette pièce de musée qui réalise des tâches comme nulle autre.

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