Les hôpitaux de Saint-Maurice, l’hippodrome de Vincennes, le pont de Charenton… Le Vélotour Paris 2018, un tour cycliste décalé, est passé par le Val-de-Marne dans une ambiance festive. Un peu plus de 6000 participants étaient de la partie, parfois déguisés.
C’est la quatrième édition parisienne mais cet événement est d’abord né à Dijon il y a 13 ans avant de se diffuser dans plusieurs villes de France comme Orléans, Le Havre, Bordeaux ou encore Marseille. Avec huit lieux différents cette année, cet événement prend toujours plus d’ampleur sous la direction de Bastien de Marcillac, en poste depuis six ans : «Il y a deux idées dans le Vélotour, celui de découvrir une ville et des lieux insolites, mais aussi de faire du vélo dans le respect du code de la route et de promouvoir la possibilité du partage de la route entre vélos et voitures, grâce aux salariés et aux 160 volontaires venus nous donner un coup de main.» Pas question en effet de faire couper les routes pour cet événement. Il s’inscrit dans la circulation des villes qu’il traverse, avec tout du long des bénévoles pour indiquer la direction et faciliter le passage. C’est le cas d’Alexandre, posté à la première séparation du parcours dans le bois de Vincennes. «Au début, je voulais faire l’événement, mais c’est compliqué de venir du 93 avec son vélo, c’est dommage qu’ils n’en louent pas sur place. J’accompagne mes fils qui font partis des Scouts de France.»
«Vélotour, on le construit à l’inverse d’une course à pied, on cherche d’abord des lieux à visiter, et on réfléchit ensuite au tracé», explique Bastien de Marcillac. «Les participants viennent de partout. Il y a des parisiens, qui représentent 20% du public, mais aussi beaucoup de franciliens. Et cette année, il y a environ 600 personnes qui viennent du Val-de-Marne !» Un public varié, à l’image d’Hélène et Baptiste, alias Luigi et Peach venu de Chartres : «Moi je l’ai fait deux fois à Paris et deux fois à Orléans déjà! Ce que j’aime, c’est le fait de découvrir la ville. Tous les lieux d’aujourd’hui, je n’avais jamais eu l’occasion de les visiter auparavant. C’est une bonne occasion! Surtout que chaque année, le tracé change complètement», témoigne Hélène.
«À droite, c’est le pignon ?», «Ça fait mal aux mains et aux fesses le vélo !». À l’instar de Baptiste et Hélène, de nombreux participants sont des novices du vélo, et découvrent avec curiosité les différents lieux proposés par le parcours, avec des situations insolites comme la file de vélos au musée de la Porte dorée ou les cyclistes qui circulent entre les bâtiments des hôpitaux de Saint-Maurice. De quoi rappeler quelques souvenirs. «Je suis née dans cet hôpital!» s’exclame un cycliste d’une trentaine d’années.
Si vous voulez y participer à cet événement, il continue son tour de France en septembre, le 2 à Dijon, le 9 à Tours et le 16 à Bordeaux. Plus d’infos sur le site de l’événement : https://www.velotour.fr/.
N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.